Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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– Exact! dit M. le baron de la Perrière en s’approchant, et cela ne laisse pas que de paraître un peu singulier à ceux qui connaissent…

Il fut interrompu par un murmure qui s’élevait dans le salon. M. Remy d’Arx entrait donnant le bras à la comtesse Corona.

Le petit conciliabule présidé par M mede Tresme se dispersa aussitôt, et ses membres ne furent pas les moins empressés à entourer le nouvel arrivant.

Il n’y avait, en vérité, rien d’exagéré dans le dire de M mede Tresme: en deux semaines, Remy d’Arx avait vieilli de dix ans, pour le moins.

Sa taille élégante s’était amaigrie; ses traits, naguère si beaux, creusaient et tourmentaient leurs lignes; des mèches grisonnantes marbraient le noir de ses cheveux, et son front s’inclinait sous je ne sais quel poids qui semblait écraser tout son être.

Il regarda d’un œil troublé ceux qui venaient à sa rencontre et qui, tout en lui faisant mille démonstrations affectueuses, l’examinaient avec une implacable curiosité. L’expression de sa physionomie était craintive et comme farouche.

Bien des regards d’intelligence furent échangés entre les intimes de l’hôtel d’Ornans.

Chacun remarqua le regard triste que Remy jetait sur la corbeille et ses accessoires.

Francesca dit, comme si elle eût voulu expliquer son morne accablement:

– Voilà un homme trop heureux!

– Il y a des personnes, murmura M mede Tresme avec un grand sérieux, à qui la joie produit cet effet-là.

Mademoiselle Marie pinça le coude à l’autre demoiselle. La marquise arrivait les deux mains tendues; le colonel embrassa Remy avec effusion. Ce dernier se laissait faire; il demanda:

– Où donc est M llede Villanove?

Et il n’y eut personne qui ne remarquât l’altération profonde de sa voix.

– Elle est à sa toilette, répondit la marquise; ah! nous voulons nous faire belle pour ce grand jour!

Remy passa comme s’il eût voulu éviter la fatigue d’un entretien, et cette conduite bizarre fit renaître les chuchotements.

Le colonel toucha le bras de Francesca qui répondit tout haut à cette question muette:

– Je viens de rencontrer Remy à la porte de l’hôtel; nous n’avons pas encore eu le temps de causer, mais je vais l’emmener dans la serre et lui faire votre commission.

– Quelle commission? demanda le juge, qui se retourna lentement.

Le colonel lui sourit et répliqua d’un ton caressant:

– Vous allez le savoir, mon cher enfant, suivez seulement ma petite Fanchette.

La comtesse serra le bras de Remy en souriant et l’entraîna vers la serre.

– C’est drôle, dit tout bas M mede Tresme.

– Cette noce-là, repartit le cousin de Saumur, a l’air d’un enterrement.

La comtesse Corona, conduisant toujours Remy, traversa toute la serre et ne s’arrêta qu’à l’extrémité la plus éloignée du salon.

C’était l’endroit même où avait eu lieu, quinze jours auparavant, la première entrevue entre le juge et M llede Villanove.

Remy eut ce souvenir, car il porta la main à son front.

– Vous souffrez, lui dit Francesca en s’asseyant auprès de lui; il y a tant de misères dans ma propre vie que j’ai bien peu de temps à donner à ceux que j’aime le mieux. Je suis peut-être ici la seule à ne point savoir ce qui se passe depuis quinze jours; je vous croyais au comble du bonheur, Remy, et je m’applaudissais d’avoir été pour quelque chose dans votre joie. Dites-moi pourquoi vous souffrez.

Le juge avait les yeux baissés; il répondit après un silence:

– Je sens qu’il y a sur moi un horrible malheur.

– Mais pourquoi? s’écria la comtesse, vous avez l’esprit frappé…

– L’esprit, oui… et le cœur, le cœur surtout!

Il s’arrêta, et la comtesse demanda:

– N’avez-vous plus confiance en moi?

Le juge releva sur elle son regard découragé.

– J’aurais dû fuir, murmura-t-il enfin, ou me tuer.

Et comme Francesca répétait ce dernier mot avec reproche, il ajouta dans un élan d’inexprimable angoisse:

– Je l’aimais trop! cet amour n’a rien laissé en moi. Je ne vis que de cet amour, et j’en mourrai, c’est mon espoir.

– Mais puisque vous avez obtenu celle que vous aimiez!

Le visage de Remy se contracta pendant qu’il répondait.

– Je n’ai pas commis le crime, et pourtant il y a en moi comme un cuisant remords. Je suis brave et j’ai peur. Ce mariage est-il celui d’un honnête homme? dites, me regardez-vous comme un honnête homme?

– Je vous regarde comme le dernier chevalier, dit la comtesse en lui prenant les deux mains; vous êtes la bonté, vous êtes la loyauté même. Je connais assez Valentine pour savoir qu’elle ne vous a rien caché, car elle est digne de vous, Remy, j’en jurerais. Ce mariage la sauve d’elle-même, ce mariage la défend contre le monde…

– Ce mariage est un marché, prononça lentement Remy, qui avait des larmes dans la voix.

Francesca craignit d’interroger.

– Il y a des choses, reprit Remy, que vous ne comprendriez pas et qui, racontées sans préparation, vous sembleraient un symptôme de folie; mais je ne suis pas fou, malheureusement. L’arme invisible est suspendue au-dessus de ma tête, elle m’a blessé déjà blessé à mort!

Les beaux yeux de Francesca exprimèrent cette inquiétude caractéristique que font naître les paroles d’un malade qui délire. Le juge sourit amèrement et murmura:

– Vous voyez bien! et pourtant les effets de cette arme ne se montrent-ils pas assez cruellement? Ce matin, je me suis regardé dans la glace et je ne me suis pas reconnu. Voici quinze jours entiers que je vis avec la fièvre, ou plutôt que je meurs peu à peu, empoisonné par la certitude de mon malheur et par le mépris de moi-même.

«Je ne sais rien de Valentine, sinon, et très vaguement, les traverses de son enfance, son amour pour ce jeune homme… Oh! ne la défendez pas, madame, je suis bien loin de l’accuser…

«Une fois, Valentine me dit en m’apportant des papiers: «Ceci est ma confession», mais elle se ravisa sans doute car je ne retrouvai point ces papiers à la place où elle les avait mis, et depuis quinze jours, c’est à peine si nous avons échangé quelques paroles.

«Elle m’évite, et, faut-il le dire, je crois que je la fuis. Notre union se fait en dehors de nous par les soins de ce bon, de cet excellent ami, le colonel Bozzo, votre père…

Francesca ouvrit précipitamment le sac de velours brodé d’acier, que toute femme élégante portait en ce temps-là. Elle en retira un large pli en disant:

– Pour cette fois, c’est vous qui m’y faites penser! J’allais encore oublier la commission de mon bon père, Tout ce qui vient de lui fait du bien, qui sait si je ne vous apporte pas un remède à votre tristesse? Il souriait quand il m’a remis cela pour vous, et il m’a dit: «Notre bien-aimé Remy doit lire cet écrit ce matin même; quand tu le lui auras donné, chérie, tu le laisseras seul.»

Elle tendit le pli au juge en ajoutant:

– Je vous le donne et je vous laisse.

Remy ne fit point effort pour la retenir, il dit seulement:

– Je voudrais être prévenu quand M llede Villanove aura achevé sa toilette.

Il était seul, mais il n’ouvrit point encore le pli qu’on venait de lui remettre.

Les murmures du salon arrivaient à peine jusqu’à lui à travers la serre dont la comtesse avait refermé la porte.

Il avait croisé ses deux mains sur ses genoux, ses yeux regardaient le vide, ses lèvres s’agitaient par intervalles, murmurant un nom et deux mots:

– Valentine!… l’arme invisible!

Au bout de quelques minutes et machinalement, il déchira l’enveloppe qu’il tenait entre ses mains et dit:

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