Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Maurice poursuivit:

– Ce fut justement la réunion de toutes ces circonstances qui me donna ou plutôt qui m’imposa la pensée de fuir. Je sentais le piège tendu, je voyais la trappe qui allait retomber sur ma tête; les paroles que j’entendais au-dehors étaient accablantes, elles m’ôtaient jusqu’à la volonté de me défendre. On disait: «L’assassin est là!» et j’y étais, et comme j’avais essayé de secourir mon malheureux voisin, son sang couvrait mes mains et mes habits. Le concierge de la maison allait répétant une phrase terrible, réellement prononcée par moi et qui se rapportait à un tout autre ordre d’idées, mais elle venait en aide à l’échafaudage des indices qu’on avait entassés autour de moi et semblait compléter l’évidence.

«J’aurais dû rester, je le sais, et attendre le danger de pied ferme; c’est mon métier de soldat. Fuir, c’est crier: je suis coupable; mais j’avais été frappé à l’improviste, nul éclair n’avait précédé ce coup de foudre. Une seule chose m’occupait, je dois le dire: c’était la conscience de mon apparente culpabilité. Mes jambes tremblaient, mon regard se voila, et j’entendis autour de mes oreilles un murmure horrible qui était le bruit de la foule rassemblée autour de l’échafaud.

«J’eus peur jusqu’à perdre la raison. Au moment où ceux du corridor entraient à la fois par la porte du numéro 17, qui était ma chambre, et par la porte du numéro 18, où le cadavre gisait, j’étais fou. Je sautai sur l’appui de la fenêtre sans dessein arrêté; je pense que mon envie était de me laisser tomber dans le jardin, mais mon pied rencontra les barreaux d’un treillage où des plantes grimpantes s’enlaçaient.

«Rompu comme je le suis à tous les exercices gymnastiques, je n’eus aucune peine à suivre ce chemin aérien, et en quelques secondes j’atteignis un grand arbre, où j’essayai d’abord de me cacher.

«Mais il y avait déjà du monde dans le jardin. Par où ces gens étaient-ils entrés? Que faisaient-ils? Le drame où je venais d’être acteur avait passé, rapide comme la pensée; j’affirme que dix minutes ne s’étaient pas écoulées entre le premier cri de la victime et le moment présent. Ces gens étaient donc là d’avance; le piège avait donc été tendu au-dehors comme au-dedans.

– Notez bien cela, monsieur Préault, n’oubliez rien, dit le juge, qui venait de prendre dans le dossier un plan figuratif et qui le déployait devant lui sur la table.

– Où est l’arbre? demanda-t-il en s’adressant à Maurice.

– Ici, répondit le jeune lieutenant, qui posa son doigt sur le papier. De là, je voyais ceux qui couraient dans le jardin et ceux qui se pressaient déjà aux fenêtres. On m’avait aperçu aux rayons de la lune, car tous criaient à la fois: «Regardez! le voici! nous le tenons!»

Maurice passa la main sur son front où perlaient des gouttes de sueur froide.

Les yeux de Remy, qui s’étaient fixés d’abord sur la partie du plan indiquant le chemin suivi par l’accusé, embrassaient en ce moment l’ensemble du dessin.

Le plan formait un angle droit dont un des côtés portait pour légende: Rue de l’Oratoire; l’autre: Avenue des Champs-Élysées.

– Mais, murmura Remy d’Arx avec étonnement, c’est l’hôtel d’Ornans qui est là.

– Parbleu! fit le greffier.

Il ajouta à part lui:

– Voilà comme on étudie les pièces! Le traitement de ces gaillards-là n’est pas difficile à gagner.

Une curiosité nouvelle semblait s’éveiller chez le juge, et il écoutait désormais avec un redoublement d’attention.

– Fuir! continua Maurice, il n’y avait plus en moi que la misérable idée de fuir! J’étais entouré de trois côtés, mon regard se tourna vers le quatrième et je vis une grande maison tout auprès de moi. Deux croisées restaient éclairées au milieu de la façade sombre; à travers la mousseline des rideaux, je distinguais la forme d’une femme agenouillée qui priait.

«À la suite des deux fenêtres éclairées et sur le même balcon, une troisième croisée restait entrouverte…

– L’appartement de Valentine! pensa le juge.

Le greffier se disait:

– Ça a l’air de l’amuser. À la place de l’accusé, je demanderais un verre d’eau sucrée.

– Ce que j’espérais, poursuivit Maurice, je ne saurais le dire. Les femmes ont parfois pitié; j’avais une chance sur mille de trouver passage au travers de cette maison et de gagner les Champs-Elysées. Je choisis la branche qui se rapprochait le plus de la maison, je la suivis avec précaution, et je me laissai tomber sur le balcon à la vue de tous ceux qui étaient en bas.

«Je les entendais; ils disaient: «Frappez à la porte du grand salon! qu’on fasse le tour par la rue de l’Oratoire pour aller prévenir le concierge! une échelle! ce sera plus tôt fait.»

«Je poussai la fenêtre entrouverte, qui était celle d’un cabinet, juste au moment où la jeune femme que j’avais vue agenouillée s’élançait hors de sa chambre, effrayée par le bruit. Elle avait entendu sans doute répéter bien des fois au-dehors le mot assassin; à ma vue, elle se rejeta dans la chambre en poussant un grand cri.

«Certes, ceux du jardin n’avaient pas eu le temps de faire le tour par les Champs-Elysées, et pourtant une porte s’ouvrit donnant passage à des gens qui disaient aussi: «L’assassin, l’assassin!»

«Elle me montra du doigt, celle en qui j’espérais; elle s’écria: «Le voici!» et je fus entouré, car on avait trouvé une échelle, et les gens du jardin entraient par le cabinet.

«Je regardai alors cette jeune fille qui m’avait livré et mon cœur cessa de battre; je ne prononçai qu’un mot: Fleurette!

– Fleurette! répéta le juge qui retenait son souffle et dont le visage était devenu livide.

– Elle me reconnut aussi, poursuivit Maurice d’une voix altérée, car elle prononça mon nom et vint tomber dans mes bras.

– Dans vos bras! répéta encore Remy d’Arx.

Ses yeux étaient baissés, ses lèvres contractées. Maurice ne prenait point garde au changement de sa physionomie, car l’émotion l’aveuglait.

– Quelle position, demanda le juge avec égarement, cette fleurette occupe-t-elle à l’hôtel d’Ornans? est-elle au service de la marquise ou au service de M llede Villanove?

Maurice répondit:

– Cette fleurette est M lleValentine de Villanove elle-même.

Il y eut un grand silence. Le greffier regarda tour à tour les deux interlocuteurs et s’écria:

– Monsieur le juge se trouve mal!

Remy d’Arx avait, en effet, chancelé sur son siège.

– Ce n’est rien, dit-il.

Et faisant sur lui-même un effort terrible, il ajouta:

– Lieutenant Pagès, avez-vous tout dit?

– Tout, répliqua Maurice absorbé en lui-même.

– Alors, monsieur le greffier, prononça péniblement Remy, donnez à l’accusé lecture de son interrogatoire.

Tout en rassemblant ses feuilles et en assurant ses lunettes, M. Préault se demandait:

– Que diable y a-t-il donc?

Il commença:

«Le vendredi, 22 septembre 1838, en présence de M. le juge d’instruction Remy d’Arx, a comparu…»

Mais il n’acheva pas, parce que, à ce nom de Remy d’Arx, Maurice s’était levé tout debout.

D’un mouvement pareil qui ne dépendait point de sa volonté, le jeune magistrat repoussa son siège et se dressa de sa hauteur.

Il y eut entre leurs regards un choc sinistre.

Pas une parole ne fut prononcée.

Maurice se rassit le premier; Remy d’Arx l’imita, disant:

– Greffier, poursuivez votre lecture.

XIX Valentine

Ce soir-là, le greffier Préault dînait à la goguette des Enfants d’Apollon, presque entièrement composée d’artistes judiciaires, auxquels se joignaient pourtant quelques administrateurs des pompes funèbres.

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