Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Ce peuple lugubre est tout particulièrement folâtre dans ses joies; les messieurs noirs et décorés qui marchent à la tête des convois font des chansons à mourir de rire, et telle pièce du Palais-Royal dont les coq-à-l’âne nous ont procuré une gaieté spasmodique est arrivée au théâtre en sortant du cimetière.

Quand Maurice, après la lecture de son interrogatoire, eut quitté le parquet pour rentrer en prison, le greffier alla faire un bout de toilette dans son bureau et dit son commis;

– M. d’Arx a un coup de marteau, un bon! Je viens de voir une scène qui ferait de l’effet à l’Ambigu. Je n’ai pas compris tout à fait, mais il y a une dame dans l’histoire et ça promet d’être raide. J’ai mes couplets à faire d’ici la barrière du Maine, ne vous en allez pas sans prendre les ordres de M. d’Arx.

Aussitôt après le départ de son chef, le commis brossa le collet de sa redingote, mit un faux col et lustra son chapeau.

– Bernard, dit-il au garçon du greffe, j’ai une affaire de famille du côté de M meSaqui, ne sortez pas sans prendre les ordres de M. d’Arx.

Je ne sais pas où Bernard était attendu, mais dès que le commis eut tourné les talons, il décrocha sa casquette et ferma le bureau.

Quelque chose de semblable se passait dans l’antichambre du cabinet; on ne veille pas tard au Palais de justice et les mœurs y sont patriarcales.

Remy d’Arx ne s’apercevait pas du silence qui se faisait graduellement autour de lui.

Depuis longtemps aucun bruit de porte ouverte ou fermée ne s’entendait, aucun pas ne résonnait dans les corridors.

L’horloge du palais tinta neuf heures.

Remy était assis à la place même où nous l’avons laissé, sa tête reposait dans sa main, la lumière de la lampe tombait sur son front où se creusaient des rides profondes; ses yeux grands ouverts et mornes regardaient le vide.

Il n’avait pas bougé depuis le départ de Maurice et le travail de sa pensée était si intense que les muscles de sa face semblaient pétrifiés.

Quand pour la première fois ses lèvres remuèrent, il prononça ces mots:

– C’est lui qu’elle aime!

Et il ajouta presque aussitôt après:

– Sans lui, elle m’aimerait!

Sa paupière se baissa et ses doigts se crispèrent dans ses cheveux.

– Elle me l’a dit, poursuivit-il parlant à son insu et laissant entre chaque phrase de longs intervalles; il y a un lien entre nous, quelque chose la pousse vers moi et le danger de la lutte où je me suis jeté tête baissée l’épouvante. Pourquoi? Je lui ai rendu un service grave, mais avant le service rendu, elle s’occupait déjà de moi: pourquoi?

Le dossier de Maurice restait ouvert devant lui; il l’écarta d’un geste fatigué et répéta d’une voix où il y avait des larmes:

– C’est lui qu’elle aime!

Une angoisse plus aiguë lui traversa le cœur, car la pâleur de sa joue s’empourpra tout à coup et il porta la main à sa poitrine.

– Il est bien jeune, murmura-t-il; que m’a-t-il fait? Savait-il seulement que j’existais? Que de bonheur un mot écrit de ma main pourrait lui rendre! Mais pourquoi écrivais-je ce mot? Mon bonheur à moi, tout mon bonheur, il me l’a pris! Et sans moi ne serait-il pas condamné? Il y a évidence, sinon flagrant délit; donnez-lui n’importe quel juge, hormis moi, c’est un homme mort.

Un sourire amer releva sa lèvre pendant qu’il poursuivait:

– Je n’ai même pas besoin de dire: Il est coupable; je n’ai qu’à abandonner l’instruction, un autre prendra ma tâche inachevée et…

Il s’arrêta.

– Et je l’aurai tué! prononça-t-il tout bas en frémissant.

Ses doigts convulsifs ramenèrent le dossier, dont il éparpilla les pièces pour trouver celle qui n’avait point de signature; il la déplia et lut à demi-voix la dernière phrase:

«On prouvera qu’il avait conçu le romanesque espoir d’épouser une jeune fille noble dont la dot probable s’élève à plus d’un million.»

– Leur main est là, dit-il après un silence; je les reconnais! Vais-je me faire le complice de ceux qui ont assassiné mon père?

Il se leva brusquement et resta un instant immobile.

– C’est un tout jeune homme, pensa-t-il pendant que ses mains pressaient son front douloureusement; son regard loyal reste devant mes yeux. Il y a des gens dont les cœurs sont frères et que la destinée force à se haïr… Ma main a touché sa main, je lui ai promis de le sauver!

Il marcha d’un pas lent vers la fenêtre qui donnait sur la cour de la Sainte-Chapelle.

Une lanterne fumeuse, placée au-dessus de la porte des bâtiments voisins de la préfecture, allongeait l’ombre des matériaux épars sur le pavé; l’arbre se dressait noir au milieu des décombres blanchâtres.

Au ciel les nuages orageux couraient, découvrant parfois la lune qui nageait dans un lac d’azur.

Il n’y avait plus de lumières aux fenêtres; la journée des ouvriers de la justice était finie.

Le Palais dormait.

Remy n’aurait rien vu de tout cela si un mouvement ne s’était fait parmi les pierres.

Une femme, une ombre plutôt, glissa derrière les décombres et traversa la cour.

Remy se frotta les yeux et s’éloigna de la fenêtre en disant:

– Je la vois partout! c’est de lui que je parle, mais c’est à elle que je pense. J’aurais beau lutter, j’aurais beau combattre, cet amour est plus fort que moi, il m’entraîne, je mourrai fou et peut-être criminel!

Au profond abattement qui l’accablait naguère, l’agitation succédait; il parcourait la chambre d’un pas rapide, tandis que des paroles entrecoupées tombaient de ses lèvres.

Il murmurait:

– Si j’étais fou déjà? Qu’est-ce que la folie, sinon une façon de voir entièrement opposée à l’opinion de tous? Que je vienne dire: Il est innocent, devant un tribunal, les juges, les jurés, le public me répondront: Il est coupable! Cela saute aux yeux, la raison le crie, il n’y a qu’un fou pour prétendre le contraire.

– Et pourtant, mon Dieu, mon Dieu! dit-il en se laissant tomber sur son siège, il est innocent, je le sais, et sa vie est entre mes mains parce que je suis seul à le savoir. Je cherche en vain à me tromper moi-même; je donnerais ma fortune, je donnerais tout mon sang pour trouver en moi un doute, il n’y en a pas! Et Valentine l’aime! Et plutôt que de renoncer à Valentine, je mettrais sous mes pieds ma conscience et mon honneur!

Ces derniers mots s’échappèrent de sa poitrine comme un râle et sa tête, où les cheveux se dressaient, s’affaissa lourdement.

Il resta ainsi longtemps, le front contre ses bras croisés sur la table et pareil à un homme que l’ivresse aurait vaincu.

Parfois, tout son corps frissonnait, secoué par un tressaillement douloureux; parfois aussi le nom de Valentine s’exhalait de ses lèvres.

Un bruit se fit à la porte du corridor, il ne l’entendit pas; une main froide toucha la sienne, il crut rêver et ne bougea pas.

Mais une voix douce et grave dit auprès de lui:

– C’est moi, monsieur d’Arx, je vous avais promis de venir. Il releva les yeux et se prit à trembler.

M llede Villanove était devant lui.

– On dirait que je vous fais peur? murmura-t-elle avec un triste sourire.

Et en effet le regard de Remy exprimait un étrange épouvante. Son premier mot trahit sa pensée.

– J’ai parlé! balbutia-t-il, vous m’avez entendu…

– Je n’ai rien entendu, monsieur d’Arx, répondit Valentine doucement, vous n’avez point parlé; mais vous serait-il possible de prononcer des paroles que je ne dois pas entendre?

Les paupières du juge se baissèrent, et son visage prit une expression farouche.

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