Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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L’Alsacien se dirigeait vers la porte, M. l’Amitié l’arrêta.

– Attends, continua-t-il, je vais te donner toutes tes instructions d’un seul coup. Tu viens toi-même de constater le faible de ton maître pour les plaisirs des champs; en conséquence, nous n’avons nulle crainte d’être dérangés. Jusqu’à voir, je suis ici chez moi…

– Comment, chez vous! voulut interrompre Meyer.

– Tais-toi. Il va venir un brave jeune homme d’une trentaine d’années, un peu boiteux, et qui se sert en marchant d’une grosse canne de jonc à pomme d’ivoire; il te demandera si M. Kœnig est à la maison, tu lui répondras oui.

L’Alsacien protesta par un geste énergique, mais il baissa les yeux sous le regard de M. l’Amitié, qui poursuivit:

– Et tu diras en t’adressant à moi: Patron, v’là quelqu’un qui voudrait vous parler. Je consentirai à recevoir le visiteur en question, et comme il m’est envoyé par un ami, je l’inviterai à prendre un verre de vin. Tu apporteras alors, comme si elle venait de la cave, la bouteille de mâcon cachetée à vingt-cinq. Est-ce compris?

– Et pourquoi tout cela? demanda Meyer.

– Est-ce compris? répéta M. l’Amitié.

L’Alsacien laissa échapper un geste d’impuissante colère.

– Et après? demanda-t-il.

– Après, tu fermeras ta devanture et tu iras te promener.

– Mais vous?

– Ne t’inquiète point de moi, répondit M. l’Amitié.

– Vous coucherez ici?

– Il y a la petite porte de l’allée, mon fils.

– Elle est fermée.

– Voici la clef.

Meyer resta bouche béante à regarder le loquet rouillé que son interlocuteur lui montrait.

– Est-ce que papa Kœnig en mange? balbutia-t-il.

– Peut-être bien, répliqua l’Amitié, qui remit ses mains dans ses manches. Meyer avait les joues rouges jusqu’aux oreilles.

– Écoutez, s’écria-t-il, tout ça a mauvaise odeur et vous êtes capable de faire un méchant coup. Je suis un honnête homme, vous allez prendre la porte et tout de suite, ou j’appelle la garde!

M. l’Amitié croisa l’une sur l’autre ses jambes chaudement chaussées et s’arrangea le plus commodément qu’il put dans son fauteuil.

– Il y avait une fois, dit-il sans élever la voix, un jeune garçon qui faisait semblant de dormir sur une table du cabaret de la Pomme de Pin, pendant qu’on assassinait le receveur de la banque dans la salle voisine…

– Je dormais! fit Meyer avec épouvante, je jure devant Dieu que je dormais! j’étais ivre pour la première fois de ma vie.

– On cherche ce jeune garçon poursuivit M. l’Amitié… As-tu quelquefois vu des billets doux comme celui-là, bonhomme?

Sa main se plongea sous les revers de sa houppelande et un papier frappé d’un large timbre vint tomber aux pieds de Meyer.

Le malheureux garçon se pencha pour mieux voir, puis ses genoux fléchirent comme s’il eût reçu un coup sur la tête.

– Un mandat d’amener! prononça-t-il d’une voix étranglée; oui, je connais cela; j’ai été domestique au greffe de Colmar… et mon nom! mon nom écrit en toutes lettres!… qui donc êtes-vous?

– Peut-être un inspecteur dans l’exercice de ses fonctions, répliqua M. l’Amitié, dont le sourire devint cruel. Parlons en français: je suis en train de pêcher aujourd’hui un plus gros poisson que toi. Si tu marches droit, je fermerai un œil et tu auras le temps d’aller te faire pendre ailleurs. Tiens, voilà un louis, va acheter le vin et garde la monnaie pour ton voyage. Si tu m’en crois, tu coucheras cette nuit sur la route d’Allemagne.

Meyer sortit d’un pas chancelant; ses cheveux hérissés remuaient sur son crâne.

Un quart d’heure après, toujours dans l’arrière-boutique du papa Kœnig, revendeur de vieilleries et amateur de joies champêtres, M. l’Amitié était assis devant un guéridon soutenant une bouteille entamée, deux verres pleins et une chandelle de suif.

De l’autre côté de la table s’asseyait le visiteur mystérieux dont il avait donné le signalement à Meyer.

Meyer avait disparu.

– Je suis tout joyeux, disait M. l’Amitié, qui parlait maintenant avec un léger accent allemand, de faire la connaissance d’un compatriote et d’un coreligionnaire. Comment vont tous nos bons amis de Carlsruhe, mon cher monsieur Hans?

– Les uns bien, les autres mal, répondit le visiteur, dont le visage accusait énergiquement le type israélite.

L’Amitié frappa ses mains l’une contre l’autre.

– Voilà des réponses comme je les aime! s’écria-t-il. Passé le pont de Kehl, de ce côté-ci, on ne rencontre plus que des fous qui parlent droit, hé! mon frère?

Hans ne répondit que par un signe de tête approbatif. C’était un jeune homme aux traits pointus, à l’air maladif. Sa physionomie inquiète exprimait la dureté et la méfiance.

– Trinquons, reprit l’Amitié, qui affectait au contraire une extrême rondeur: à la santé de Moïse, de Jacob, d’Issachar, de Jéroboam, de Nathan, de Salomon et des autres.

Les verres se choquèrent et l’Amitié ajouta:

– Comme cela, mon bon frère, vous voulez me vendre un petit tas de bric-à-brac. Ce ne sont pas des meubles, je pense, car le port serait cher du grand-duché jusqu’ici. Ne serait-ce pas plutôt un lot d’étoffes? Ah! vous souriez, compère? Je parie qu’il y a de la dentelle! il en passe à Bade tous les ans pour des millions et sur de jolies épaules encore. Mais vous devez être un homme sage, Hans Spiegel, vous laissez les épaules et vous ne vous occupez que des dentelles.

Hans Spiegel souriait peut-être en dedans, mais sa figure restait morne et chagrine.

– On m’a dit, prononça-t-il tout bas, après avoir trempé ses lèvres dans son verre sans boire, que vous étiez homme à traiter au comptant une affaire d’une certaine importance.

– Au comptant, répéta l’Amitié au lieu de répondre, au comptant, cela dépend. L’argent a peur; il se cache. Qu’est-ce que vous appelez une affaire importante, frère Hans?

Spiegel rougit imperceptiblement et répliqua en baissant la voix davantage:

– Une affaire dans les cent… deux cents… peut-être trois cent mille francs.

– Vive Dieu! s’écria l’Amitié, les jolies épaules étaient donc diantrement chargées?

Spiegel toussa d’un air mécontent.

– D’ordinaire, dit-il avec sécheresse, les gens de notre état et de notre religion ne plaisantent pas quand ils parlent d’affaires.

L’Amitié répondit à son regard sévère par un coup d’œil humide, mais narquois.

– Bon! bon! fit-il, vous n’aimez pas le mot pour rire, frère Hans? Chacun son caractère. Moi, je ne suis jamais mélancolique quand il s’agit de gagner honnêtement de l’argent… Parlons donc sérieusement, bonhomme, et faites-moi voir vos petites pierres.

Hans Spiegel s’agita sur son siège et regarda la porte.

– Mon compagnon, reprit l’Amitié, je vous sers suivant votre envie, je parle net maintenant parce que vous l’avez désiré. Souhaitez-vous qu’on mette tout à fait les pieds dans le plat? Soit! Frère Hans, vous ne venez pas de Carlsruhe. Si vous étiez de l’autre côté du Rhin, vous y resteriez et vous donneriez bien la moitié du prix des diamants de la Bernetti à l’homme qui vous fournirait les moyens de passer la frontière.

De rouge qu’il était, Hans Spiegel devint très pâle et murmura:

– Maître Kœnig, je ne sais pas ce que vous voulez dire.

– Ces coquines-là, reprit l’Amitié sans s’arrêter à cette protestation, font maintenant un tort énorme aux duchesses. Je connais quelqu’un qui avait eu avant vous l’idée de l’opération, mais vous êtes un jeune homme actif et plein de talent, monsieur Spiegel; vous avez été plus vite que nous en besogne. Combien demandez-vous des écrins de la Bernetti?

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