Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Les circonstances le favorisèrent; la restauration des Bourbons mit l’Europe en trouble juste au début de son entreprise, et fit de Paris une foire cosmopolite où les romans les plus audacieux pouvaient se nouer impunément.

Ce fut pendant cet âge d’or de la fraude où le comte Pontis de Sainte-Hélène, forçat évadé, commandait une légion de la garde nationale parisienne et passait la revue du roi dans la cour des Tuileries, que s’organisa aisément, au milieu du tohu-bohu politique, ce qu’on pourrait appeler la commandite générale du meurtre et du vol.

L’histoire de cet étrange comptoir n’a point de pièces justificatives, parce que le principe même de sa formation élevait une barrière entre lui et les tribunaux. C’est presque toujours l’instruction criminelle qui rassemble ou qui crée les matériaux écrits dont l’ensemble donne un cachet historique aux prouesses des malfaiteurs, mais ici, néant. Les Habits Noirs n’eurent jamais de procès, grâce à cette ingénieuse et redoutable combinaison qui, pour chacun de leurs méfaits, jetait un coupable en pâture à la loi.

Ils tuaient deux fois: ils tuaient Pierre, par exemple, pour avoir sa bourse, et jetaient Paul entre les jambes de la justice qui courait après le voleur de la bourse de Pierre. Cela faisait un coup de hache qui raturait un coup de couteau.

Cependant, si les documents officiels font défaut, les preuves légendaires abondent, et toute personne assez malheureuse pour avoir passé la cinquantaine se souvient des paniques qui firent trembler Paris sous les règnes de Charles X et de Louis-Philippe.

Paris traduit à sa façon toute parole dont il ignore la véritable étymologie. Ces deux mots réunis, les Habits Noirs, après avoir tenté sa curiosité, prirent pour lui une signification menaçante. L’habit noir est l’uniforme des gens du monde; Paris supposa que la bande fashionable s’était tirée ainsi pour bien établir la différence qui la séparait du commun des coquins, dont la toilette est généralement peu soignée. Son imagination s’échauffa et il fabriqua lui-même le type d’une société mystérieuse recrutant ses affiliés dans les classes les plus élevées de l’ordre social.

Paris ne se trompait pas tout à fait. Il y avait dans le conseils des Habits Noirs plusieurs gentilshommes déclassés, une vraie comtesse et un prétendant (Louis XVII) qui opérait des pêches miraculeuses dans le faubourg Saint-Germain.

En outre, le Maître était un homme considérable dont l’influence allait haut et loin. Il dépensait noblement de larges revenus et le respect public entourait sa vieillesse.

Le siège de la société n’était à proprement parler nulle part, et suivait le scapulaire, signe de maîtrise choisi par le Père-à-tous en souvenir des moines de la Merci. L ’ancien couvent de ces derniers, situé dans l’île de Corse, au pays de Sartène, servait de place forte à l’association. Le Maître y avait fondé un hospice, et c’était là que les soldats blessés ou compromis de la ténébreuse armée trouvaient un asile.

Cette page préliminaire résume les explications contenues dans les quatre romans qui ont pour sujet commun les Habits Noirs; le reste appartient à notre drame.

Un mot encore: mon ami et confrère Emile Gaboriau a rendu célèbre le nom d’un de nos personnages, M. Lecoq.

Je ne prétends pas du tout qu’il m’ait pris ce nom, mais comme je ne veux point être accusé de le lui avoir emprunté moi-même, je constate ici que L’Affaire Lerouge, où Gaboriau parle pour la première fois de son M. Lecoq, a paru plus de deux ans après Les Habits Noirs,mon M. Lecoq remplissait déjà un rôle principal.

I Les diamants de M lleBernetti

Un soir de vendredi, vers la fin de septembre, en 1838, à la tombée de la nuit, le garçon du marchand revendeur établi à l’angle des rues Dupuis et de Vendôme était en train de fermer la boutique lorsqu’un élégant coupé s’arrêta devant la porte. Les échoppes du quartier du Temple reçoivent souvent d’aussi belles visites que les magasins à la mode; le faubourg Saint-Germain et la Chaussée-d ’Antin ont appris dès longtemps le chemin de cette foire et y viennent en tapinois, soit pour acheter, soit pour vendre.

Le garçon remit à terre le volet qu’il avait déjà soulevé à demi et attendit, pensant que la portière du coupé allait s’ouvrir.

Mais la portière ne s’ouvrit point et le store rouge qui défendait l’intérieur de la voiture contre les regards curieux resta baissé. Le cocher, beau garçon au teint fleuri, planta son fouet dans la gaine comme s’il eût été arrivé au terme de sa course et tira de sa poche une pipe qu’il bourra paisiblement.

Le garçon, quoiqu’il fût d’Alsace, connaissait assez bien son Paris, car il se demanda:

– Est-un monsieur qui attend une dame là-dedans ou une dame qui espère un monsieur?

Et avant de reprendre son volet il tourna le coin de la rue de Vendôme pour voir à quel sexe appartenait le retardataire; mais il se trouva tout à coup en face d’un bon gros père qui arrivait les mains dans ses manches et qui le salua d’un débonnaire sourire.

– Tiens! tiens! dit le garçon, c’est M. l’Amitié qui venait voir le patron! Vous n’avez pas de chance, papa Kœnig et sa dame viennent de partir pour leur petit jardin de Saint-Mandé. Des propriétaires, quoi! ça n’est heureux que dans leur campagne; un carré de gazon large comme un mouchoir et douze manches à balai qui ont chacun trois feuilles malades… faudra-t-il dire quelque chose au patron de votre part?

M. l’Amitié l’écarta du coude et continua sa route après lui avoir adressé un signe de tête amical.

C’était un homme jeune encore à ne regarder que ses yeux vifs et rieurs, mais il portait une barbe grisonnante, très mal peignée, qui trahissait l’approche de la cinquantaine. Sous les plis d’une houppelande délabrée et très large qui semblait venir en droite ligne de la Judengasse de Francfort, on pouvait deviner la remarquable carrure de ses épaules. Il marchait sans bruit dans une paire de ces doubles bottes fourrées que les voyageurs mettaient par-dessus leurs chaussures, au temps où il y avait des diligences.

En passant devant le cocher bien mieux habillé que lui, il secoua la tête doucement, puis il franchit le seuil de la boutique.

– Quand je vous dis que le patron est sorti… marmottait derrière lui le garçon alsacien.

M. l’Amitié, gardant toujours ses mains dans ses manches, traversa le magasin encombré de débris misérables, parmi lesquels on eût découvert quelques meubles de prix et de riches étoffes. Parvenu à la porte du fond, il l’ouvrit en silence et continua sa route.

– Ah çà! ah çà! s’écria l’Alsacien, êtes-vous sourd, l’homme? Quand je vous dis…

Il n’acheva pas. M. l’Amitié s’était enfin arrêté. Sa main se posa sur l’épaule du garçon, qu’il regarda en face, il prononça tout bas ces trois mots:

Il fait jour.

L’Alsacien recula de plusieurs pas et son visage naïf exprima la consternation la plus complète.

– Faut-il en avoir du guignon! grommela-t-il en crispant ses doigts dans ses cheveux: m’être mis dans un pareil pétrin pour une fois que je me suis fait payer à boire! À Paris, avant de parler avec quelqu’un, faudrait lui demander ses papiers.

M. l’Amitié approuva du bonnet et choisit un bon vieux fauteuil où il s’assit commodément.

– Tu parles comme un livre, Meyer, mon ami, dit-il d’un ton doux et jovial. Est-ce que tu as les clefs de la cave?

Meyer haussa les épaules, et M. l’Amitié reprit:

– Non? le père Kœnig est un homme prudent… Alors, va-t’en au cabaret me chercher une bouteille de mâcon cachetée à vingt-cinq.

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