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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres

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Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sixième opus nous plonge plus avant dans ce monde du cirque dont Féval a fait l'un de ses univers de prédilection. Saladin, le «fils» d'Echalot et de Similor, a grandi au sein du cirque de Mme Samayoux. Héritant de la mauvaise nature de son père, il est devenu une crapule. En 1852, il enlève une petite fille, Justine, et la confie à Maman Léo et à Echalot, maintenant en ménage, en prétendant l'avoir trouvée. La mère de l'enfant, Lily, une jeune et belle fille du peuple que son amant avait abandonnée, désespérée de n'avoir pu retrouver sa fille, épouse le richissime duc de Chaves, dans l'idée de mener par la suite, grâce à sa fortune, les recherches nécessaires…

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Justin écrivit souvent, d’abord, promettant de revenir bien vite, puis il écrivit moins fréquemment, puis il n’écrivit plus du tout.

L’enfant avait deux ans quand Lily se retira dans une pauvre chambre du quartier Mazas. Il y avait quinze mois qu’elle n’avait entendu parler de Justin. Depuis un an elle vivait de son travail, vendant çà et là un bijou ou un objet de toilette.

Justine, sa fille, ou Petite-Reine, comme disaient les voisins, était toujours habillée comme l’enfant d’un prince.

Nous retrouvons Lily au printemps de 1852. L’indigence était venue. Le costume de Lily en portait les marques, mais la pauvreté ne touchait pas encore à Petite-Reine.

C’était à cause de Petite-Reine que les voisins de Lily, pris de ce souriant et gai respect qui est le bon côté du caractère parisien, l’appelaient la Gloriette.

Il y avait dans ce surnom une pointe de moquerie et beaucoup de miséricorde pour l’excès de son amour maternel.

La Gloriette et sa Petite-Reine étaient populaires des deux côtés de la Seine. On les connaissait au Jardin des Plantes, où Lily menait jouer sa fillette, quand l’ouvrage ne donnait pas. Malgré la différence de leurs toilettes, dont chacun s’étonnait, il n’y avait point de méprise possible: quoique l’une fût l’élégance même et que le costume de l’autre eût pu convenir à une bonne, c’étaient bien la mère et l’enfant. On les aimait comme cela.

Revenons cependant à la baraque de madame Canada, où nous avons laissé Lily et Petite-Reine, pour raconter leur histoire. Les bonnes gens du quartier Mazas en savaient à peu près aussi long que nous, sauf ce détail de la première jeunesse de Lily parmi les chiffonniers et le nom de Justin de Vibray.

Au fond elles ont toutes la même histoire.

Petite-Reine ne se possédait pas de joie. C’était la première fois qu’elle allait au spectacle, et le spectacle était superbe.

Comme si madame Canada eût voulu la remercier d’avoir montré le chemin «au monde», elle enleva de son programme la lutte à main plate, l’exercice du canon, le «travail» de l’homme qui porte trois cents livres entre ses dents gâtées et généralement tout ce qui ne devait point amuser sa petite providence.

Au contraire, elle fit jouer force marionnettes, exhiba des figures de cire, et jongla elle-même avec de belles boules de cuivre, des poignards et des saladiers; car elle possédait une grande quantité de talents.

Mais ce qui ravit la fillette au troisième ciel, ce fut la danse de mademoiselle Freluche, qui fit une douzaine d’entrechats sur la corde raide, et, contre son habitude, acheva son travail sans tomber une seule fois.

Petite-Reine applaudit de ses deux mains mignonnes et bien gantées. Dans la baraque, tout le monde la regardait et l’admirait; elle était une partie du spectacle.

On la regardait aussi de la scène, les deux yeux ronds du jeune Saladin étaient fixés sur elle avec une expression étrange. Vous n’avez pas oublié Saladin, le triangle.

Il était un peu le maître chez madame Canada, ce Saladin, bien que la bonne femme le détestât cordialement. Elle avait peur de lui. Dans son opinion, le «blanc-bec», comme elle l’appelait, était capable de tout.

Mais il avait la protection du beau Similor, son père, qui l’aimait et qui le battait; il avait surtout la protection d’Échalot, sa nourrice. Saladin dominait les autres par son intelligence réellement supérieure au milieu dans lequel il vivait, et par son caractère étrange, tantôt caressant tantôt impérieux.

Il savait onduler comme un serpent et sourire mieux qu’une femme; quand il était en colère, le regard de ses yeux ronds coupait, froid et tranchant comme une lame d’acier.

C’était déjà un petit homme par ses vices, mais il gardait les faiblesses d’un enfant. Il fut jaloux du succès de mademoiselle Freluche, ou plutôt jaloux de l’impression qu’elle avait produite sur la fillette à laquelle il accordait une attention extraordinaire.

Il voulut éblouir la fillette à son tour.

Malgré madame Canada, qui avait écarté son travail du programme pour ne point effrayer Petite-Reine (et aussi pour finir plus vite, car l’heure du dîner approchait et la soupe aux choux était à point), Saladin, dépouillé de sa jaquette et vêtu d’un justaucorps pailleté, s’élança sur le devant de la scène en brandissant un sabre.

Il était un peu grêle, mais très bien fait de sa personne, et la blancheur de marbre de son visage ressortait énergiquement sous les mèches bouclées de ses cheveux bruns.

Freluche le trouvait beau comme un dieu.

Il arriva, sûr de lui-même et planta la pointe de son sabre dans son gosier avec un aplomb vainqueur.

Mais Petite-Reine poussa un cri perçant et se couvrit le visage en disant:

– Celui-là est laid! je ne veux pas le voir. Mère, emmène-moi!

Saladin s’arrêta. Ce ne fut pas un regard d’enfant qu’il jeta sur la fillette.

– Raté, l’effet de l’avaleur! cria un gamin.

Les deux commères protectrices du garçon boucher commandèrent:

– Entonne ton coupe-chou, bonhomme! Aie pas peur.

– Il est connu, fit observer un militaire, que les sabres et bancals pour l’avalage sont en caoutechoucre.

Saladin brandit son glaive pour montrer qu’il était en vrai fer. La pâleur de sa joue devenait livide.

– Viens-t’en, mère, viens-t’en! supplia Petite-Reine qui pleurait; celui-là me fait peur!

Le sombre personnage qu’Échalot avait désigné ainsi: «un pair de France étranger», dit avec un geste imposant:

– Assez!

– As-tu fini, Barrabas! miaula le gamin.

– Avale! crièrent les payses.

– N’avale pas! ordonna madame Canada du fond de la coulisse.

– Il avalera!

– Il n’avalera pas!

La Marseillaise!

– Et ta sœur!

– Orgeat, limonade, bière!

Au milieu du tumulte, et pendant que Petite-Reine épouvantée cachait son front dans le sein de sa mère, un large éclat de rire monta de la salle et envahit la scène. Spectateurs et saltimbanques se tordaient les côtes à contempler Saladin, immobile, vert de honte et de rage.

Cela dura longtemps.

Quand Saladin releva ses paupières, ses yeux saignaient comme ceux des oiseaux de proie.

Il regarda le public d’abord, puis Petite-Reine, et s’enfuit, poursuivi jusqu’au fond de la coulisse par ce grand éclat de rire qui devait bouleverser trois destinées.

IV Café noir

– Tu veux toujours faire à ta tête, blanc-bec, dit madame Canada à Saladin qui rentrait dans la coulisse les sourcils froncés et la tête basse.

– L’avalage du sabre, ajouta Similor sentencieusement, est une mécanique qui plaisait à nos ancêtres, ça passe au troubadour démodé comme la guitare et la comédie.

– Toi, Amédée! s’écria le miséricordieux Échalot, tu ne saurais jamais dire un mot agréable à l’enfant. Il est fautif d’avoir ostiné madame Canada, qu’est ici l’image de l’autorité, mais pour du talent, n’y a pas beaucoup d’artistes en foire qu’en soient comblés davantage par la Providence, ajoutée à l’éducation!

Saladin regarda du même œil rond, effronté et hautement dédaigneux ceux qui l’attaquaient et celui qui le défendait.

Il remit sa jaquette, alluma sa pipe et sortit sans répondre un seul mot.

Une fois dehors, il fit le tour de la baraque, jusqu’à ce qu’il eût trouvé une large fente entre les planches. Il mit l’œil à cette fente, et regarda Petite-Reine. La pluie qui commençait à tomber ne le chassa point.

– Ah! fit-il au bout de plusieurs minutes, je suis laid!… La drôle de petite marionnette! Je lui fais peur! La voilà qui rit, maintenant qu’elle ne me voit plus. C’est bon.

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