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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres

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Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sixième opus nous plonge plus avant dans ce monde du cirque dont Féval a fait l'un de ses univers de prédilection. Saladin, le «fils» d'Echalot et de Similor, a grandi au sein du cirque de Mme Samayoux. Héritant de la mauvaise nature de son père, il est devenu une crapule. En 1852, il enlève une petite fille, Justine, et la confie à Maman Léo et à Echalot, maintenant en ménage, en prétendant l'avoir trouvée. La mère de l'enfant, Lily, une jeune et belle fille du peuple que son amant avait abandonnée, désespérée de n'avoir pu retrouver sa fille, épouse le richissime duc de Chaves, dans l'idée de mener par la suite, grâce à sa fortune, les recherches nécessaires…

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– Tiens, fit-il, en rejetant son crochet dans sa hotte, v’là l’agneau! Il y a longtemps que je te guette; on va rire ensemble à la fin!

Il n’eut qu’à ouvrir le bras pour barrer le passage. Lily voulut se rejeter en arrière, il la saisit et lui planta un gros baiser sur les lèvres.

Après quoi il poussa un cri et tomba assommé.

Justin l’avait abattu d’un seul coup de poing.

Pourquoi cette absurde violence? Voilà ce que Rogron, l’acharné explicateur, n’aurait pas su expliquer.

Justin avait assommé ainsi de parti pris et restait plus étourdi que la bête terrassée.

Il était pâle, mais ses tempes battaient, et il y avait du rouge à ses yeux, qu’il frotta pour voir clair.

Il s’éveilla, son Rogron sous le bras; entre l’homme couché comme un bœuf qui a reçu le coup de massue, et la fillette, évanouie ni plus ni moins qu’une demoiselle en mousseline blanche.

Mais les évanouissements des demoiselles en mousseline blanche durent longtemps; celui de Lily fut juste d’une demi-minute. Elle rouvrit ses beaux yeux, regarda Payoux couché dans la boue, puis Justin, et sourit en disant:

– J’ai eu grand-peur, merci.

Elle avait une voix douce, dont les basses cordes vibraient et pénétraient.

Justin ressentait en lui-même une angoisse vague. Sa pensée vacillait comme s’il eût subi une sorte d’ivresse. Il avait confusément conscience du ridicule impossible de cette aventure et cependant il dit:

– Voulez-vous venir avec moi?

– Je veux bien, répliqua Lily sans hésiter.

Cette réponse ne choqua point Justin. Et, en vérité, les yeux de Lily qui étaient fixés sur les siens avaient la limpidité d’un regard d’ange.

Il marcha devant; elle le suivit d’un pas vif et gracieux.

Un fiacre passait. Justin l’arrêta et l’ouvrit.

– Où allons-nous? demanda Lily, qui bondit sur le marchepied.

Le cocher riait ostensiblement.

– Je ne sais pas, répondit Justin, rouge de honte.

Lily fit comme le cocher, elle se mit à rire et ajouta:

– La tireuse de cartes m’avait dit que je m’en irais, je m’en vas. D’abord Payoux me faisait trop peur.

Justin monta à son tour, après avoir donné son adresse au cocher.

Quand il fut assis auprès de la fillette, il éprouva un inexprimable embarras. Loin de calmer cet embarras, la surprenante tranquillité de Lily l’augmentait.

– On est bien ici, dit-elle, dès que les chevaux s’ébranlèrent. C’est la première fois que je vais en voiture.

Et comme si elle eût voulu mettre le comble à la détresse de Justin, elle ajouta:

– Les conducteurs d’omnibus ne me laissent pas monter.

III Un éclat de rire

Le plus large de tous les abîmes creusés par l’orgueil ou l’intérêt entre deux créatures humaines est certainement celui qui sépare le Blanc du Noir, aux colonies.

La libre Amérique, tout en émancipant les Noirs, a rendu plus profond le fossé qui les excommunie. En aucun pays du monde le «bois d’ébène» n’est aussi franchement maltraité que dans les États abolitionnistes de l’Union.

Eh bien! l’Europe, habituée pourtant aux insolences hyper-aristocratiques de ces démocrates, poussa un jour un long cri d’indignation en lisant l’histoire de cette pauvre négresse, jetée hors d’un omnibus à New York, par la brutalité d’une demi-douzaine de philanthropes.

Car ils s’expliquèrent, ces coquins de Yankees! Ils ont toujours le courage de leurs opinions. En lançant sur le macadam la misérable femme qui était enceinte et qui, en tombant, se blessa cruellement, ils établirent cette distinction américaine: «Nous voulons que les Noirs soient libres, mais nous ne voulons pas qu’ils souillent l’air d’une voiture publique où sont des Blancs!»

C’est un joli peuple et pourri de logique.

Chez nous, l’omnibus, fidèle aux promesses de son nom, admet tout le monde, même les dames qui ont des chiens; son hospitalité ne s’arrête qu’aux limites tracées par la police, et certes les conducteurs sont plutôt enclins à frauder le règlement qui défend les incongruités, car il y a eu des cas d’asphyxie.

On laisse monter les poissonnières.

Cette phrase, prononcée par Lily sans la moindre vergogne: «Les conducteurs d’omnibus ne me laissent pas monter», était un aveu si terrible, une abdication si effrayante que Justin eut des frissons sous la peau.

Il regarda cette créature dont le vêtement, plus obscène que la nudité même, rentrait dans la catégorie des choses «qui incommodent les voyageurs». Il eut envie de sauter par la portière.

Elle souriait; son sourire montrait un trésor de perles.

Et à travers les trous de ses haillons, son exquise beauté épandait ces parfums de pudeur fière qu’exhalent les chefs-d’œuvre de l’art et les chefs-d’œuvre de Dieu. C’était étrange, offensant, presque divin.

– Je sais lire, dit-elle tout à coup en un mouvement d’enfantine vanité, et comme si elle eût deviné vaguement qu’il lui fallait plaider sa cause, je sais chanter et coudre aussi… Est-ce que vous trouvez que je parle mal?

– Vous parlez bien… très bien, murmura Justin au hasard.

– Ah! fit-elle, il y a chez nous bien des gens qui sont venus de loin et de haut. Celle qui m’a appris à lire disait quelquefois en voyant passer de belles dames dans des calèches: «Voici Berthe! ou voici Marie!» c’étaient des élèves à elle, du temps où elle tenait un grand pensionnat de demoiselles au faubourg Saint-Germain. Elle est morte de faim à force de tout boire. Alors, j’ai donné chaque jour un sou à l’abbé, un vieil homme à demi fou, mais bien savant, et qui se frappe la poitrine en pleurant, quand il est ivre… La tireuse de cartes m’a dit d’avoir seulement une chemise, une robe, un jupon, des bottines et des gants pour aller chez un directeur de théâtre qui me donnera des rôles à apprendre et autant d’argent que j’en voudrai.

– Vous parlez bien, répéta Justin qui songeait.

– Qu’est-ce que vous ferez de moi? demanda Lily brusquement. Au lieu de répondre, Justin demanda à son tour:

– C’est donc à cause de la tireuse de cartes que vous m’avez suivi?

– Mais oui, répliqua-t-elle, et je vous aimerai bien si vous faites ma fortune, allez!

Justin éprouva une sorte de soulagement à entendre ces mots. Nous ne dirons pas qu’il était amoureux: ce serait trop et trop peu. Il agissait sous l’empire d’une sorte de folie lucide et qui avait conscience d’elle-même. Il fut content parce qu’il vit jour à secouer cette obsession.

– Vous avez envie d’être riche, dit-il.

– Pas pour moi, reprit la fillette vivement, pour ma petite.

– Vous êtes mère… déjà! s’écria l’étudiant étonné.

Elle éclata de rire.

– Non, non, fit-elle, je n’ai pas encore ma petite… mais je me marierai pour l’avoir et pour l’adorer.

Ce dernier mot fut prononcé avec une passion étrange et le regard de Justin se baissa devant les rayons qui s’allumèrent dans les grands yeux noirs de Lily.

Elle était miraculeusement belle.

Il y eut un silence; quand Justin reprit la parole, sa voix tremblait:

– Lily, dit-il, je ne veux ni ne puis rien faire de vous, je vous donnerai ce qu’il vous faut pour aller, comme vous le souhaitez, chez un directeur de théâtre.

Elle l’interrompit en frappant ses mains l’une contre l’autre.

– Tout de suite? interrompit-elle.

Justin prit dans sa poche son porte-monnaie qui contenait trois billets de cent francs. Il avait justement reçu sa pension la veille.

À pareille aventure, il n’y avait qu’un dénouement possible: l’aumône.

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