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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres

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Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sixième opus nous plonge plus avant dans ce monde du cirque dont Féval a fait l'un de ses univers de prédilection. Saladin, le «fils» d'Echalot et de Similor, a grandi au sein du cirque de Mme Samayoux. Héritant de la mauvaise nature de son père, il est devenu une crapule. En 1852, il enlève une petite fille, Justine, et la confie à Maman Léo et à Echalot, maintenant en ménage, en prétendant l'avoir trouvée. La mère de l'enfant, Lily, une jeune et belle fille du peuple que son amant avait abandonnée, désespérée de n'avoir pu retrouver sa fille, épouse le richissime duc de Chaves, dans l'idée de mener par la suite, grâce à sa fortune, les recherches nécessaires…

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Hélas! tout cela fut inutile. Les trois payses passèrent, et certes, malgré la douceur de son naturel, madame Canada les eût volontiers étranglées, car elles entraînèrent à leur suite les trois artilleurs. Les deux grosses mères avec leur garçon boucher suivirent, attirant les gamins que ce trio divertissait. Les cinq soldats de la ligne firent comme les gamins, et la jolie blonde elle-même, tournant le dos en sens contraire, prenait déjà la route du faubourg Saint-Antoine, lorsque sa petite fille dit d’une voix gentille et doucette comme le chant d’un oiseau:

– Maman, je voudrais voir madame Saqui.

– Madame Saqui! madame Saqui! madame Saqui! rugit Échalot dans son porte-voix. Deux sous! deux sous! deux sous!

L’enfant pesa sur la main de sa mère qui s’arrêta aussitôt.

– Amorcé! murmura le jeune Saladin, qui suivait cette scène muette d’un regard déjà connaisseur.

Les yeux de Saladin étaient assez beaux, mais dans l’action de regarder fixement, ils s’arrondissaient comme des yeux d’épervier.

La jolie blonde éleva l’enfant dans ses bras en un mouvement de caresse passionnée.

– Nous demeurons bien loin, dit-elle, et il est tard. Demain, si tu voulais, Petite-Reine, nous descendrions voir la danseuse de corde du pont d’Austerlitz.

– Non, répondit Petite-Reine, c’est aujourd’hui, et c’est madame Saqui que je veux voir.

La jeune mère, obéissante, monta l’escalier tremblant qui conduisait à la plate-forme. Madame Canada, enlevant d’une main sa partie de grosse caisse, et faisant grincer de l’autre sa paire de cymbales ébréchées, enveloppa la mère et l’enfant dans un regard de tendre gratitude. Elle avait bon cœur, elle les eût embrassées.

Et il y avait de quoi, car le «pair de France étranger» suivit la piste de la jolie blonde en rabattant son chapeau sur ses yeux. Deux demoiselles dont nous n’avons pas encore parlé et qui semblaient ne point appartenir au monde gourmé du faubourg Saint-Germain suivirent ce marchand d’esclaves; trois commis de magasin suivirent les deux demoiselles.

Les cinq soldats de la ligne, ayant vu cela, se consultèrent: partout où l’on va, ils vont, le nez au vent, l’air étonné, la conscience sereine. Ils emboîtèrent le pas.

Les trois gamins se dirent: «Paraît qu’il y a quelque chose de fameux»; et ils prirent la file.

– Ohé! fit le garçon boucher à ses deux grosses mères, payez-vous l’espectacle!

Et les trois artilleurs, saisissant cet instant pour offrir leurs bras aux trois payses, proposèrent les délices du théâtre en vogue.

Vous voyez si madame Canada devait de la reconnaissance à Petite-Reine!

– Deux sous! deux sous! deux sous! Prenez vos billets!

De tous les coins de la place les moutons de Panurge arrivaient.

– Suivez le monde!!!

La baraque était pleine. Échalot, altier comme une tour, finit par se mettre au-devant de l’entrée et renvoya un dernier gamin d’apparence insolvable, en disant:

– Complet! Si je possédais la vaste salle de l’Académie royale de musique, jeune homme, je ne serais pas obligé de refuser tous les jours ma fortune!

II Le roi des étudiants

Elle était pleine la baraque de madame Canada, première physicienne des diverses capitales de l’Europe, véritablement pleine. Mais comme notre drame est tout entier dans la jeune dame blonde qui avait cédé à l’enfantin caprice de sa fillette, nous ne nous occuperons que de Petite-Reine et de sa mère.

Entrées les premières, elles étaient naturellement au premier rang, et le parcimonieux éclairage de la scène tombait d’aplomb sur elles. Il est probable que les trois quinquets servant de rampe et de lustre au Théâtre Français et Hydraulique n’avaient jamais envoyé leurs fumeux rayons à rien de si exquis. L’enfant était gracieuse adorablement, mais la jeune mère était plus gracieuse encore.

Certes, le lecteur n’a pu supposer que nous ayons eu l’idée folle d’introduire, pour lui, une grande dame dans la baraque de madame Canada. Madame Lily, ou, comme on l’appelait encore dans le quartier Mazas, la Gloriette n’était ni comtesse ni baronne; elle tenait même, et par plus d’un côté très apparent, à la classe populaire; mais il y avait dans son maintien quelque chose de si net et de si décent; sa toilette, très simple, portait un cachet si modestement mesuré, et en même temps si élégant, malgré l’humble valeur des objets qui la composaient, qu’on eût hésité, en conscience, à la ranger dans la catégorie des simples ouvrières.

Elle portait haut, sans le vouloir, sans le savoir aussi; elle était «distinguée» en dépit du petit cabas qui lui pendait au bras, car, il faut bien vous le dire, elle était venue à la barrière du Trône tout exprès pour acheter son dîner un peu moins cher que dans Paris.

Elle était jolie tout uniment et si franchement que son aspect épandait une joie. Il y avait en elle un délicat rayonnement de vie et de jeunesse à peine voilé par une nuance de mélancolie, qui n’était pas sa nature même, et qui trahissait à demi le secret d’un malheur fièrement supporté.

Pourquoi l’appelait-on la Gloriette? vous croirez l’avoir deviné quand je vous aurai dit que l’homme au teint bronzé, cette manière de nabab qu’Échalot appelait le marchand d’esclaves, assis non loin d’elle, n’osa point lui adresser la parole, malgré sa pauvre robe noire, coton et laine; son châle également noir, qui n’était pas même en vrai mérinos, et son chapeau dont le taffetas avait des reflets un peu fauves.

Non, ce n’était pas pour cela; ce n’était pas non plus pour le regard presque toujours souriant, mais parfois si hautain de ses grands yeux noirs, délicieux contraste à sa blonde chevelure.

Un matin, et il y avait déjà longtemps, Petite-Reine ne marchait pas encore, on avait vu madame Lily monter en fiacre avec une robe de soie et un châle qui pouvait bien être un cachemire.

Le châle et la robe n’avaient jamais reparu, et cette banque populaire qui porte un si drôle de nom: le mont-de-piété, savait sans doute ce que la robe et le châle étaient devenus. Ce n’était pas encore pour cela, non.

Les voisins de madame Lily l’appelaient la Gloriette, à cause de Justine, sa chère gloire, sa fille, son trésor chéri, qui avait aussi l’honneur d’un surnom: Petite-Reine. Il faut d’ordinaire la fortune, le talent ou le vice pour émouvoir les cancans d’un quartier de Paris. Madame Lily était très pauvre; elle n’avait aucun talent connu, elle vivait seule et rigoureusement retirée. Pourtant Dieu sait que son quartier s’occupait d’elle.

On était parvenu à savoir vaguement quelques couplets d’une légende dont elle était l’héroïne.

Elle venait de très bas – de si bas que beaucoup se demandaient si elle n’était point un peu princesse.

Pour trouver sa patrie, il fallait passer la Seine, et remonter le boulevard de l’Hôpital. Au-delà de la barrière d’Italie, il existait alors une ville étrange, toute composée de chiffonniers qui s’étaient bâti des maisons avec l’impossible.

Cette ville avait des quantités de noms. Elle s’appelait Babylone, Pékin-la-Guenille, le Camp-des-Aristos, la Garouille, la Californie, ou la vallée de Cachemire, au choix.

Quatre ou cinq ans en ça, il y avait dans cette cité de la misère parisienne toujours prête à se railler elle-même une jeune fille belle comme les amours et qui n’avait jamais porté la hotte, occupée qu’elle était du matin au soir à servir les habitués de la Maison-d ’Or.

La Maison-d ’Or de Pékin-la-Guenille, bien autrement achalandée que l’établissement du même nom, situé boulevard des Italiens, était une grande masure, construite avec des os, de la boue, du papier, des tessons de bouteille et des copeaux. Nous citons seulement les principaux matériaux; en soumettant ses murailles à l’analyse, on eût trouvé d’incroyables fantaisies. Le toit était presque entièrement formé de vieilles semelles, disposées avec art comme les écailles des poissons. Au-dessus de la porte se trouvait un squelette de chat qu’on avait employé comme moellon de son vivant et que le temps avait proprement disséqué.

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