Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Ceux qui la rencontraient ne devinaient point sa fatigue. Son pas était ferme quoique lent. Elle portait la tête haute. Sa figure morne ne disait rien. Elle était belle comme les statues.

Au bas du parc, la Seine coulait dans la campagne blanche de givre.

L’été, l’île de Saint-Ouen, long bouquet et verdure (la guerre n’avait pas encore coupé les magnifiques peupliers) est un des rendez-vous les plus chers à la joie populaire, on y danse abondamment, on y chante à tue-tête, on y aime, mais autrement qu’au château du Cayla; tous les plaisirs de la vie parisienne sont réunis dans ces jardins de l’Armide sans façon.

L’hiver, c’est une solitude.

Clotilde descendit jusqu’à la berge déserte et glacée. Elle ne sentait pas le froid. Elle s’assit par terre au bord de l’eau et appuya sa tête contre ses genoux relevés.

Il y avait un bateau, un seul, et dans le bateau, un pauvre homme qui pêchait pour apporter le pain du soir à ses enfants.

Les gens de la rivière connaissent bien cette posture des désespérées. L’homme du bateau cria:

– Ma pauvre belle, il fait trop froid, rentrez chez vous.

Clotilde ne l’entendit pas.

Et peut-être qu’elle ne pensait pas encore à mourir.

Cela lui vint tout d’un coup. Elle regarda l’eau et son front s’éclaira. L’idée de refuge naissait. Elle se leva. L’homme du bateau cria encore:

– Vous savez, l’enfant, je vas être obligé de démarrer pour vous repêcher et les petits pleurent après leur soupe.

Elle s’arrêta. Entendit-elle? Mon Dieu non.

Seulement, sa main qui étreignait son cœur avait rencontré les papiers de l’hôtel Fitz-Roy.

– Ce n’est pas à moi, dit-elle; avant de m’en aller, je dois rendre cela.

Et elle tourna le dos à la rivière, remontant le champ comme elle l’avait descendu, lentement, la tête droite, semblable à une statue qui marche.

Et la longue route fut reprise en sens contraire sans hâte ni fatigue. Des heures encore passèrent.

Le jour s’en allait baissant, quand Clotilde atteignit de nouveau la place Clichy, pleine de bruit et de foule. Les saltimbanques annonçaient leur dernière représentation.

Il n’y avait qu’une baraque abandonnée, c’était celle d’Échalot.

Clotilde ne vit rien de tout cela. Elle tourna vers le boulevard sans regarder ni à droite ni à gauche et monta du côté du cimetière.

Elle savait où elle allait.

Le boulevard fut suivi par elle jusqu’à l’angle de la rue Pigalle qu’elle tourna pour la descendre jusqu’à la hauteur de l’hôtel de Souzay.

Là, elle s’arrêta.

Contre l’habitude constante, la porte cochère du logis de M mela duchesse de Clare était ouverte.

Clotilde n’entra point.

Elle s’assit sur la borne où nous vîmes Lirette pour la première fois, et quiconque l’eût regardée en ce moment aurait vu le terrible effort qu’elle tentait pour éclairer sa pensée.

– C’est ici, murmura-t-elle.

Sa main chercha son cœur et froissa les papiers qui étaient sous sa robe. Elle dit encore:

– Ce n’est pas à moi… Ce n’est pas à moi!

Puis, en se levant tout d’une pièce:

– Clément! mon ami chéri! C’est le nom, c’est la fortune de Clément! Le bonheur lui viendra par moi…

En prononçant ce nom, sa voix était douce comme un chant.

Elle franchit le seuil et suivit la longue avenue bordée d’arbres. Sur son passage quelqu’un se cacha entre l’un des troncs et le mur. C’était peine perdue; ne se fût-on point caché, Clotilde n’aurait rien vu.

Un instant, elle fit halte au-devant de la maison qui semblait déserte.

Mais le jardin ne l’était pas.

L’arrivée de Clotilde y produisit un mouvement, et plusieurs ombres glissèrent derrière les massifs de lilas défeuillés.

– Ils sont là tous les deux, dit-elle, en regardant la maison; celui que j’aime, celle que je hais.

Quoique l’obscurité fût à peu près complète (il pouvait être six heures du soir), aucune lumière ne brillait à la façade de l’hôtel qui regardait la rue.

Rien n’était éclairé non plus au rez-de-chaussée, soit dans les cuisines, soit à l’office.

Une autre que Clotilde aurait remarqué sans doute la physionomie singulière que ces ténèbres et cette solitude prêtaient à la maison.

Elle n’avait garde de remarquer quoi que ce fût, et des symptômes beaucoup plus apparents lui auraient échappé de même.

Elle entra par la grande porte du milieu, et traversant le vestibule où il n’y avait personne, elle monta l’escalier principal.

Au premier étage, elle trouva une porte entrebâillée qu’elle poussa.

C’était une chambre assez vaste, meublée avec un luxe délicat: une chambre de femme.

La premier mouvement de Clotilde fut de reculer, car une lueur instinctive se faisait dans la nuit de son intelligence: elle sentait là son ennemie, la mère de celui qu’elle aimait tant, celle qui par trois fois en Bretagne, rue de la Victoire et à l’hôtel Fitz-Roy avait joué la vie du prince Georges pour sauvegarder un autre fils, un fils adoré, celui-là.

– Mauvaise mère! dit-elle.

Mais aux derniers rayons du soir, elle aperçut un prie-Dieu auprès de la fenêtre, à la tête du lit. Elle s’en approcha et s’y agenouilla.

Puis, à peine prosternée, comme si un ressort se fût détendu au-dedans d’elle, tout à coup, elle s’affaissa sans même pousser un cri.

Elle ne souffrait plus.

Si la crise qui terrassait ainsi la pauvre Clotilde au moment où elle venait accomplir son dernier devoir eût tardé une minute encore, elle aurait entendu son nom prononcé dans la chambre voisine au milieu d’une discussion soudainement élevée.

Son nom et le nom de celui qu’elle aimait.

Mais, avant d’entamer le récit des événements étranges qui eurent lieu cette nuit à l’hôtel de Souzay, si calme, d’ordinaire, dans sa tristesse, nous reviendrons un instant sur nos pas, résumant en peu de mots l’histoire de la journée, nécessaire à l’intelligence du dernier acte de notre drame.

Le Dr Abel Lenoir, lors de sa visite quotidienne, avait trouvé Albert sensiblement mieux et la duchesse à demi folle de joie.

Nous savons que le docteur était autre chose qu’un médecin dans la maison de M mede Clare. On lui eût laissé croire volontiers, néanmoins que ce miraculeux résultat était dû à ses bons soins, s’il n’avait exigé une explication.

En la lui donnant, Angèle appuya surtout sur ce fait que Georges était un heureux martyr. Son sacrifice ressemblait à une délivrance.

Ce fut chez M mede Clare que Pistolet vint trouver le docteur après son expédition à l’hôtel Fitz-Roy.

Pistolet s’était mis en campagne en quittant Lirette, ce matin. Toute la nuit précédente, le docteur avait eu ses gens à lui autour de la maison Jaffret, non seulement pour éclairer autant que possible les faits et gestes de la bande, mais surtout pour veiller à la sûreté du prince Georges en cas de besoin.

Pistolet était le chef de cette police particulière.

Il venait au rapport.

Son résumé clair et court donna d’abord la physionomie à peu près exacte de ce qui s’était passé après la soirée des fiançailles.

Les maîtres ne s’étaient pas couchés, on avait vu le «fantôme» pénétrer dans le jardin par le mur de planches, on avait surpris la sortie de mademoiselle Clotilde avant le jour.

Mais l’important se trouvait dans la récolte personnelle de Pistolet, qui était arrivé, rue Culture, au moment même où le déménagement de l’hôtel s’opérait. Les agents avaient vu commencer ce déménagement.

Les Jaffret semblaient, en vérité, quitter leur demeure sans espoir de retour.

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