Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il n’entre pas dans notre plan de peindre ici en pied ce personnage singulier et à coup sûr remarquable, qui prit un jour d’assaut le meilleur fauteuil de la rue de Jérusalem et mena la police après l’avoir battue. Sa place est marquée d’avance dans l’épisode qui racontera en grand la dernière et mortelle bataille livrée par le Dr Abel Lenoir au colonel Bozzo.

Nous dirons seulement qu’à l’époque où nous sommes, Clampin, dit Pistolet, futur maître de la sécurité publique, avait encore un peu le bec jaune du gamin de Paris, quoiqu’il eût déjà mené fort loin de sérieuses études. Il lisait par en bas le livre de nos civilisations. Bien des gens pensent que c’est là le vrai livre, peut-être le seul livre.

Et aussi que c’est le vrai sens à choisir pour en déchiffrer les lignes, si on veut apprendre à connaître les hommes, c’est-à-dire à les gouverner. Clampin, dit Pistolet, quoiqu’on lui refusât une place de douze cents francs, avait vaguement l’idée de s’éveiller un jour ministre.

Ne souriez pas: les paris restent ouverts.

C’était un beau petit homme aux cheveux frisés, au front rayonnant comme celui de saint Jean-Baptiste. On voyait bien qu’il porterait l’habit supérieurement quand il voudrait: l’habit qui gêne tant de riches et nobles entournures!

– Voilà donc ce qui est bien convenu, dit-il à mademoiselle Lirette, qui l’écoutait comme un oracle. Vous savez désormais tout ce que vous avez à savoir. Soyez chez le docteur Abel à huit heures, et reposez-vous sur moi pour le reste.

– Et la onzième pierre? demanda Lirette. Pistolet se leva et ses épaules remuèrent.

– Ces choses-là, dit-il, on n’en cause pas tout haut dans une maison à jour comme un panier. Vous avez causé, vous avez eu tort. Le trou doit être vide depuis beau temps! C’est égal, j’ai besoin à l’hôtel Fitz-Roy et je vais soulever la dalle pour l’acquit de ma conscience… Vous êtes à croquer, vous savez, avec ma robe? Quand vous serez princesse, vous me ferez cadeau d’une montre: ça manque à mon mobilier.

Il sauta sur la place sans toucher les degrés du perron de bois et détala comme un cerf.

Au haut des marches, les yeux de Lirette qui le suivaient exprimaient une respectueuse admiration, comme s’il se fût agi d’un protecteur mûr et plein d’expérience; mais le regard de la jolie fille changea tout à coup en s’arrêtant sur une femme immobile et pâle presque autant qu’une morte, qui s’appuyait à l’angle de la baraque voisine.

– Clotilde! murmura Lirette, qui ne voulait point croire d’abord au témoignage de ses yeux, est-ce possible! Mademoiselle Clotilde! M llede Clare ne bougea pas. Lirette hésitait, mais il lui sembla que Clotilde chancelait. Elle s’élança juste à temps pour l’empêcher de tomber à la renverse.

– Est-ce que vous veniez me voir, Clotilde? demanda-t-elle. Dans la prunelle assombrie de M llede Clare il y avait de l’égarement! Au lieu de répondre, elle dit:

– Pourquoi es-tu habillée en dame maintenant?

Lirette rougit mais ce fut de plaisir. Je ne sais quoi de victorieux était en elle. M llede Clare dit encore, et sa pauvre voix défaillait:

– Mène-moi chez toi.

Lirette obéit aussitôt. Elle était forte. Clotilde qui s’aidait à peine fut portée plutôt que conduite jusqu’au petit réduit où la robe de soie avait été cousue.

– Vous brûlez la fièvre! dit Lirette.

M llede Clare essaya de s’asseoir sur le lit, mais sa tête lourde emporta son corps, elle s’affaissa en balbutiant:

– Ah! comme elle est belle ainsi! J’ai eu tort de venir: je ne doute plus. C’est elle qu’il aime! Et c’est elle… Ah! oui! j’ai son sort dans ma main!

Ses yeux se fermèrent pendant qu’elle touchait involontairement les papiers qui étaient dans son sein.

Lirette l’arrangea sur son petit lit comme un enfant. Elle la baisa au front longuement. Ses yeux avaient des larmes de pitié, mais tout autour de son radieux visage la beauté éclatait comme une gloire.

Elle courut éveiller Échalot; en le secouant, elle disait:

– Il m’aime! c’est elle qui l’avoue! Georges! oh! Georges!

– Ah çà! ah çà! faisait le brave homme. Vas-tu me laisser tranquille, toi! à moins que ça ne soit pour ma naissance qu’on en aurait enfin découvert le secret!

– Père, dit Lirette, levez-vous et venez! Elle l’entraîna dans sa chambre et reprit:

– Je suis obligée de me rendre chez le docteur Abel, et voici la seule créature humaine (en dehors de vous) qui ait été bonne pour moi. Veillez sur elle, je vous la confie. Elle est ma rivale, mais je l’aime comme la prunelle de mes yeux!

XX La chambre d’Albert

Vers cette même heure, il ne faisait pas encore jour, rue Pigalle, dans le petit hôtel de Souzay qui dormait, silencieux, tout au fond de son étroite avenue.

C’est seulement une heure plus tard que M meMeyer (de Prusse) avait coutume de se mettre en campagne, chaque matin, pour porter des nouvelles de ses maîtres aux fournisseurs.

Georges était seul dans sa chambre et dormait d’un sommeil agité. Je ne sais quoi l’éveilla, un rêve peut-être, et il se leva sur son séant pour regarder tout autour de lui.

Impossible de voir une plus franche, une plus charmante figure d’amoureux, et quand le regard, détaché de son visage, tombait jusqu’à son bras, on éprouvait un serrement de cœur.

– Ah! bon! fit-il en riant, je ne suis plus dans mon paradis de la Force! Pauvre M. Buin! Je ne sais pas encore bien pourquoi tant de cache-cache et tant de mystères, mais j’épouse ma belle petite Clotilde, à ce qu’il paraît, pour tout de bon, et ma foi, je trouve le pis-aller délicieux! Est-elle assez jolie! Et comme elle m’aime!

Il jeta le bras gauche en arrière, sans regarder, pour prendre quelque chose sur sa table de nuit, et ses doigts rencontrèrent des fleurs fanées.

Sa figure changea comme si on eût éteint brusquement le rayon qui éclairait son sourire.

Il retira sa main vivement: les violettes, pourtant, n’ont pas d’épines.

– Comme elle a embelli! murmura-t-il, pendant que le nuage descendait plus sombre sur son front.

Évidemment, ce n’était plus de Clotilde qu’il parlait. Il reprit tout pensif:

– Comme elle a grandi! C’est une jeune fille aussi! Et j’avais beau faire! Le regard de ses grands yeux sauvages et doux m’éblouissait, pendant que Clotilde me parlait d’amour. Clotilde! ma bonne, ma vaillante Clotilde! Je veux l’aimer! Sur ma foi, je le veux!

Ah! certes, il disait vrai; mais sa main retourna à la table de nuit et prit le bouquet de violettes.

– Et tout cela, gronda-t-il avec colère, parce que je lui ai envoyé un baiser, à cette petite, un soir qu’elle dansait sur la corde. Avait-elle quinze ans? J’eus tort, on n’envoie pas de baisers… Elle me le rendit, ah! devant tout le monde! Quelle honte, mais comme j’étais heureux!

Il respira les fleurs et ferma les yeux comme pour mieux en savourer le parfum.

– Pour un peu, moi, d’abord, reprit-il, je serais sentimental comme un demi-cent de troubadours… Mais ce baiser ne lui donne pas de droits sur moi, que diable!… Et depuis ce soir-là, pendant des mois, pendant plus d’une année, elle m’a suivi! C’était mon ombre! Je crois, Dieu me pardonne, qu’elle m’aurait porté son bouquet de violettes au bout du monde: c’est de la persécution! Entrez…

Il baisa encore une fois le bouquet avant de le glisser dans son sein. La porte s’ouvrit. Tardenois venait dire que M mela duchesse désirait voir Georges sur-le-champ. Le vieux valet n’avait pas achevé que Georges était déjà hors du lit.

– Et Albert? demanda-t-il.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x