Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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– Que ce soit fable ou vérité, nous connaissons tous cette histoire. Mais que nous importe à l’heure présente, qui est peut-être la dernière pour nous? Revenons à la question et tranchons-la!

– C’est la question! dit Adèle, dont les yeux ronds brillaient derrière ses lunettes. Marguerite a trouvé le joint: qu’elle commande, j’obéirai.

Et comme tous les regards l’interrogeaient, Marguerite répéta:

– C’est la question, il n’y en a pas deux. Sais-tu où prendre le cavalier Mora, toi, Cadet-l’Amour?

– Rue de Bondy, répondit Adèle, maison du docteur Abel, au rez-de-chaussée.

– Que tout le monde écoute, alors! Marguerite se recueillit un instant et reprit:

– Toutes les instructions du Père doivent être suivies à la lettre, toutes: qu’elles soient sincères ou perfidement calculées. Il faut cela pour lui inspirer confiance, et il faut qu’il ait confiance. Dans une demi-heure nous aurons quitté cette maison pour n’y plus rentrer…

– Causez toujours, interrompit Jaffret, je vais emballer mes oiseaux.

Et il se précipita dehors tête première.

– Tout ce que la bande a de gens valides, reprit Marguerite, doit être mis sur pied. L’Amour, consens-tu à tenir le couteau pour cette fois?

– C’est mon état, répondit Adèle, et vous serez contents de moi… Mais qui payera la loi?

Marguerite haussa les épaules.

– Faillite à la loi! dit-elle. Après ceci, la fin du monde! Nous sommes cinquante fois millionnaires ou morts!… Aujourd’hui, le quartier général sera chez moi, à mon pied-à-terre de la rive droite, rue de La Rochefoucauld; mon hôtel est abandonné comme toutes vos demeures. Dans la journée, visite à M mela duchesse: je me charge de savoir par ses paroles ou de lire sur son visage lequel de ses fils est véritablement aimé. Celui-là nous l’épargnerons, c’est le bâtard; l’autre…

– Compris! dit Adèle; Et après?

– Nous quittons Paris en toute hâte, pour obéir au Père jusqu’au bout… et il en est instruit aussitôt, car il nous espionne de près: Pistolet travaille pour lui.

– Eh bien?

– Eh bien! il s’endort tranquille, ce soir, puisqu’il croit que nous roulons vers la frontière… et à minuit, son logis est cerné à son tour, sa porte forcée, nous entrons dans la chambre où il dort…

– Bravo! fit-on en explosion.

– Et quand l’Amour lui serrera la gorge, jeune ou vieux, si grand comédien qu’il soit, je vous jure bien qu’il dira où est notre argent!

XVII Un acte de mariage, deux actes de naissance

Nous savons que mademoiselle Clotilde, la pupille des Jaffret, était une brave fillette au cœur excellent, pleine d’esprit, de gentillesse et de dévouement; mais il ne vous a jamais été dit qu’elle fût une jeune demoiselle rompue aux exigences de l’étiquette mondaine.

L’hôtel Fitz-Roy, habité par ce prodigieux ménage, M. et M meJaffret, ne valait peut-être pas, au point de vue de l’éducation et des belles manières, le couvent des Oiseaux.

Clotilde avait un grand amour dans le cœur; cela aiguise les instincts et développe l’intelligence, mais cela ne porte pas à observer très strictement les petites conventions mondaines.

Clotilde avait deviné autour de l’homme qu’elle aimait des dangers de plus d’une sorte.

Ces dangers, elle essayait de les conjurer à sa manière.

Comme, dans sa croyance, Georges n’était pas plus le prince de Souzay qu’elle n’était elle-même M llede Clare, son rêve, c’eût été de fuir loin de ces intrigues, qu’elle jugeait dangereuses et coupables.

Pour elle, la caverne avait dénoncé les brigands.

Elle avait deux sortes d’ennemis; les Jaffret, Marguerite, Samuel, Comayrol, etc., d’un côté, qui la tenaient garrottée au beau milieu de cette intrigue; de l’autre, M mela duchesse de Clare, cette mère qui, ayant deux fils, mettait l’un à l’abri de l’autre, donnant au premier l’amour, la richesse, le nom, tout ce qui est désirable en ce monde, et réservant au second tout ce qui est travail, péril ou misère.

Clotilde avait trouvé aide et conseil auprès du Dr Abel Lenoir; mais le docteur n’avait levé pour elle aucun voile.

Peut-être ne savait-il pas; plus probablement il ne pouvait pas révéler un secret qui n’était pas à lui.

Au milieu de cette nuit dont les douze heures contiennent notre drame presque tout entier, nous l’eussions trouvée seule dans sa chambre située au second étage de l’hôtel Fitz-Roy. Elle n’avait pas fermé l’œil, elle ne s’était pas même mise au lit.

Seulement elle avait changé de robe.

Elle portait, au lieu de sa toilette de fiancée, le costume qui servait à ses excursions nocturnes.

On eût dit un petit soldat prêt pour l’appel de la bataille.

Quand tous les invités s’étaient retirés, Clotilde avait vu à de certains signes bien connus d’elle que les membres du conseil de famille (lisez les membres de la bande Cadet) étaient restés pour délibérer.

Il était tard déjà. Georges n’avait rejoint la voiture où l’attendait fidèlement Tardenois qu’à plus de deux heures du matin.

Clotilde avait essayé d’abord de se glisser aux écoutes, et ce n’eût pas été la première fois; mais toutes les portes du salon de la corbeille, où se tenait le conciliabule, étaient fermées et un vent de découragement semblait peser sur la délibération.

Ils parlaient peu de l’autre côté des draperies et ils parlaient bas.

C’est à peine si la voix d’Adèle, aigre comme le cri d’un épervier, lançait de temps en temps quelques notes acariâtres à travers les clôtures.

De guerre lasse, Clotilde gagna sa chambre. Elle était gaie de nature et brave. Peut-être, au souvenir de son entretien avec Georges, eut-elle un rêve de souriant amour, mais la mélancolie la prit trop vite, et au moment où nous passons le seuil de son frais réduit, elle songeait tristement, assise sur le pied de son lit.

Le temps passait sans qu’elle se rendît compte de la durée de sa rêverie.

L’heure sonna à l’horloge de Saint-Paul; Clotilde n’avait pas compté les coups.

Elle consulta sa pendule qui venait de s’arrêter.

Voulant au moins savoir si le jour approchait, elle vint à la croisée dont elle souleva les rideaux.

Le ciel était encore tout sombre et n’avait d’autres lueurs que celles de la lune courant sous les nuages; mais dans la cour, que le réverbère éclairait, Clotilde aperçut quelqu’un d’éveillé.

Ce n’était pas un voleur, car le gros chien qui, toutes les nuits, faisant patrouille du côté des démolitions, rôdait sur le pavé bien tranquillement, mais ce n’était ni le concierge, ni aucun des domestiques de la maison; Clotilde vit cela d’un coup d’œil.

Qui était-ce?

Et à quelle besogne se livrait ce nocturne ouvrier qui travaillait sans lanterne si longtemps avant le lever du jour?

Au service de sa curiosité, Clotilde avait des yeux de dix-huit ans. Elle ne reconnut pas l’ouvrier puisqu’elle ne l’avait jamais vu, mais, à force de regarder, elle distingua la nature de sa besogne. On soulevait une dalle parmi celles qui composaient le «chemin» menant de la porte latérale à la conciergerie.

Clotilde vit le trou béant; elle vit aussi l’ouvrier se pencher au-dessus de l’ouverture et en retirer un objet, qu’il cacha sous ses vêtements.

Le chien accroupi ressemblait à un témoin juré.

Clotilde vit encore qu’on rejeta sous la dalle quelque chose qui lui parut être des papiers.

Sa curiosité était violemment excitée et pourtant elle ne prodigua pas beaucoup d’efforts pour résoudre mentalement le problème parce que, dès ce premier instant, elle était déterminée à en aller chercher elle-même la solution à tout risque.

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