Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Jaffret d’un côté, Comayrol de l’autre, passaient en ce moment et se rejoignaient derrière lui.

Il était cerné.

– Tiens, tiens! fit-il en parcourant curieusement de l’œil les regards enflammés et les faces livides qui l’entouraient, ça vous fait de l’effet!

La même pensée vint à tous en face de ce calme imperturbable.

– Vous mentez, dit Marguerite, cette cassette exiguë ne peut contenir la centième partie du Trésor!

– Tu crois ça, toi? riposta le colonel, eh bien! regarde! Il ouvrit en même temps le coffret.

– Il y a une soixantaine de mille francs, tout au plus, déclara aussitôt Adèle dont le premier regard avait supputé le nombre des chiffons.

Le fantôme en prit un, le déplia et le présenta tourné vers Marguerite en disant:

– Toi, fille, tu sais l’anglais.

Marguerite eut comme un éblouissement. Elle lut et balbutia:

Fifty thousand… pounds! Cinquante mille livres sterling! Un million! et il y en a plus de soixante comme cela!

– Vingt de plus, repartit le colonel, dont le petit rire sec grinça dans le silence. Oui, oui, oui, oui! Quatre-vingts, tout juste, quatre-vingts jolis petits millions!

L’énoncé de ce chiffre inouï fit en quelque sorte explosion.

Le reste fut rapide comme l’éclair.

Un rauquement sortit de chaque poitrine. Cinq couteaux brillèrent à la fois. Celui d’Adèle, lancé le premier avec une sauvage violence, et visant au cœur, ne rencontra que le vide, parce que le colonel avait sauté de côté.

Les autres sonnèrent contre le fer du coffret, manœuvré très habilement pour la parade.

– Bibi! appela tout bas le colonel, ici, vieux. Et il ajouta:

– Étrangle!

La porte s’ouvrit violemment. Jaffret et Comayrol tombèrent, et Adèle Jaffret roula sur le sol, renversée par le premier choc de l’énorme chien qui la prit à la gorge.

Le colonel n’était plus là.

Dans le noir de la pièce voisine, la voix doucette dit:

– On a toujours besoin des économies de papa, c’est dans la nature, je ne vous en veux pas, mes enfants. L’affaire de l’hôtel de Souzay tient, croyez-moi, faites-la, elle est bonne, mais souvenez-vous bien: qu’on ne touche pas un cheveu de mon ancienne Angèle, ni du cher enfant qui… N’insistons pas: j’ai été jeune, hé, marquis?… Lâche-le, Bibi, bon chien, il a de l’ouvrage aujourd’hui. Moi, je vais à dodo. Merci, Bibi, veux-tu venir avec moi?

Le chien, qui avait lâché Adèle à demi étranglée, bondit au-dehors.

– Eh! marquis, j’oubliais! dit encore la petite voix qui semblait lointaine, méfie-toi du Manchot!

On entendit un aboiement joyeux et le bruit d’une porte qui se refermait en bas, puis le silence se fit.

Dans le salon, les cinq Maîtres de la bande Cadet restaient vaincus et découragés.

Le jour n’était pas encore près de paraître; mais la ville éveillée envoyait déjà tous ses bruits, et les lourdes voitures ébranlaient le pavé de la rue Saint-Antoine.

Marguerite et Samuel étaient debout, Comayrol n’avait pu encore se relever, le bon Jaffret gémissait dans un fauteuil, et Adèle, assise sur le tapis, lotionnait son cou meurtri avec l’eau-de-vie de sa bouteille clissée.

Le sentiment qui semblait dominer parmi eux tous, c’était une superstitieuse terreur.

Non pas le moins du monde cette épouvante qui naît des choses surnaturelles.

À l’exception du bon Jaffret, qui était un cœur simple et susceptible de poésie, ils auraient tous sauté à pieds joints par-dessus cela.

Ce qui les terrassait, c’était cette autre superstition tout humaine, celle des joueurs, des bandits, des malades, qui est simplement la conscience d’une écrasante infériorité.

– Il est jeune, dit Marguerite, cela saute aux yeux!

– Il est fort! ajouta Samuel; son choc m’a repoussé jusqu’à l’autre bout de la chambre; ce n’est pas lui!

– C’est lui! répliqua Adèle, le chien lui a obéi. Le bon Jaffret fournit ici un détail:

– C’est dans ses poches, dit-il, que sont les osselets qui craquent. Et Comayrol appuya piteusement:

– Sous son bonnet de soie noire il y a des cheveux d’Absalon! Nouveau silence.

La maison s’éveillait. Le pas des domestiques allait et venait dans les corridors. Sur un signe de Marguerite, le bon Jaffret poussa les verrous aux portes.

– Qu’allons-nous faire, à présent? demanda-t-il. Personne ne répondit.

– Nous étions cinq contre un! reprit Marguerite avec colère.

– Nous aurions été vingt… commença le docteur. Marguerite l’interrompit.

– C’est un hasard diabolique, il est vrai, mais enfin, rien ne prouve que le Trésor fut précisément caché ici, et sans le chien maudit, nous aurions maintenant la cassette.

Samuel secoua la tête d’un air consterné.

– Irez-vous la chercher au Père-Lachaise, la cassette? demanda aigrement Comayrol.

– Si je savais l’y trouver!… répliqua Marguerite.

Elle avait redressé la belle hauteur de sa taille. Les autres semblaient retrouver courage en la regardant. Samuel dit:

– Comtesse, il y a longtemps que tu n’as mis la main à la pâte. Tu es si vraiment une grande dame que tu avais fait de nous des fainéants. Nous voilà bien bas, mais tu as bonne mine de bataille ce matin, Marguerite. Si tu nous disais: «En avant!» je crois que nous marcherions encore une fois derrière toi.

– Et demain, la frontière, dit Adèle, ça me va. Seulement, je ne veux plus mener votre coquine de barque. Taillez-moi de la besogne, je taperai. Mes ancêtres étaient des chevaliers et non pas des diplomates. J’ai raccourci leur épée pour en faire un couteau, voilà tout! Marguerite semblait rêver.

– Comédien admirable, fit-elle comme si elle eût pensé tout haut, enfant quinteux, exploitant l’absurde et l’impossible, comme l’épicier du coin vend ses pruneaux, régulièrement, sagement, ce démon, qui n’est qu’un petit-bourgeois sous sa montagne de crimes, a récolté des millions là où tous autres vivent et meurent de misère. Nous avons participé à sa prospérité; nous sommes tombés dès que sa main a cessé de nous soutenir. Cela prouve que le commerce n’est pas bon pour nous, puisque la banqueroute approche.

– Comtesse, renoncez-vous? demanda Samuel. Au lieu de répondre, elle poursuivit:

– Il a menti; il ment toujours. On ne connaît au monde que trois bank-notes de la Banque d’Angleterre portant ce chiffre: fifty thousand, qui forme un million en souverains d’or; la planche en a été brisée en présence du Conseil du royal exchange dès que la reine, le prince Albert et le directeur chef ont eu chacun le sien. Comment le colonel a pu s’en procurer un seul, je l’ignore, mais il est certain qu’il n’en a pas plein son coffret. Peu importe: à la mort de son petit-fils, il avait déjà cinquante millions.

– C’est-à-dire: «Nous avions» déjà cinquante millions! rectifia Samuel. Et quoi d’étonnant? On dit que le Rothschild d’Allemagne a sept milliards, et c’est le moins riche.

– Quel petit-fils? demanda Adèle.

– Celui de la légende italienne, répliqua Marguerite, celui qui est tué ou qui tue selon la loi mystérieuse de la maison de Bozzo, celui qui dit à son père en le frappant: Je venge ton père et à qui le père répond en mourant: Ton fils me vengera… Celui, enfin, l’éternel assassin, le parricide immortel qui, depuis deux siècles, s’est appelé le Maître du Silence, Beldemonio, Frère-Diable, le colonel Bozzo, que sais-je? vivant de sa propre mort, régénéré par elle, et dont nous disions à l’heure même: «Il est jeune, il est fort!»

Quand Marguerite se tut, nul ne parla. Au bout d’une minute seulement, le Dr Samuel reprit:

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