Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Ensuite il repartit sur le chemin infect,

sans jeter un regard sur nous, car il semblait,

au contraire, occupé par bien d'autres pensers

que celui de savoir qui nous étions nous-mêmes.

Nous guidâmes alors nos pas vers la cité,

tout à fait rassurés par les saintes paroles.

Nous entrâmes enfin, sans combat, sans encombre;

et moi, comme toujours, désireux de savoir

l'état et la raison de cette forteresse,

je me mis, dès l'entrée, à scruter le paysage

et je vis tout autour une immense campagne

où semblaient habiter le deuil et les tourments [82].

Comme là-bas, près d'Arles où le Rhône s'endort,

ou bien comme à Pola, tout près du Quarnaro,

qui finit l'Italie et baigne ses confins,

on voit de vastes champs parsemés de tombeaux [83],

telle on voyait partout cette immense étendue,

bien que d'une façon mille fois plus horrible;

car parmi les tombeaux des feux éparpillés

les chauffait jusqu'au point de les rendre si blancs,

que le fer ne l'est pas autant sur les enclumes.

Les couvercles pourtant demeuraient relevés,

et l'on en entendait de si tristes soupirs,

que l'on comprenait bien leur deuil et leur misère.

Alors je demandai: «Maître, qui sont ces gens

qui sont ensevelis dans ces coffres de pierre

et qu'on entend pousser de si cuisants soupirs.»

«Ici, répondit-il, sont les hérésiarques,

avec leurs sectateurs de toutes les couleurs;

les tombeaux en sont pleins plus que tu ne peux croire.

Les semblables sont là, mis avec les semblables [84]

et leurs cercueils sont tous plus ou moins échauffés.»

Après cette réponse, il tourna vers la droite,

passant entre le mur et le champ des supplices.

CHANT X

Mon maître s'engagea dans un sentier étroit,

pris entre la muraille et les suppliciés,

pendant que je suivais dans l'ombre de ses pas. [85]

«Suprême sage, toi qui me fais parcourir

selon ton bon plaisir ce néfaste giron,

contente, dis-je alors, mon désir de savoir!

Pourrait-on regarder les gens ensevelis

dans ces tombeaux? J'en vois les couvercles levés,

et personne n'est là, qui puisse l'interdire.»

Il répondit alors: «Ils resteront ouverts

jusqu'au jour où viendront, retour de Josaphat,

les corps qu'ils ont jadis abandonnés là-haut.

Regarde par ici: de ce côté se trouvent

les tombeaux d'Épicure et de tous ses disciples,

qui veulent que l'esprit finisse avec le corps [86].

Quant à la question que tu viens de poser,

tu seras satisfait ici même et bientôt,

comme l'autre désir que tu ne veux pas dire.» [87]

«Bon guide, dis-je alors, je ne te cèle point

mon penser, si ce n'est afin de moins parler:

tu me l'as conseillé plus d'une fois toi-même.»

Toscan qui sais parler un si courtois langage

et traverses, vivant, cet empire du feu,

arrête-toi, de grâce, à l'endroit où nous sommes,

puisque j'ai vite fait de voir à ton discours

que tu dois être fils de la noble patrie

pour laquelle peut-être ai-je été trop sévère.»

Une voix qui sortait de l'un des sarcophages

dit ces mots tout à coup; et ma peur fut si grande,

que je vins me coller de plus près à mon guide.

Lui, pourtant, il me dit: «Retourne, que fais-tu?

Voici Farinata [88]: tu vois comme il se dresse,

dépassant son tombeau de la tête et du buste!»

Je m'enhardis assez pour regarder comment

sa poitrine et son front s'étaient soudain dressés,

comme pour mépriser de plus haut tout l'Enfer.

Et la main bienveillante et prompte de mon guide

me poussait doucement vers lui, parmi les tombes,

pendant qu'il me disait: «Ne t'entretiens pas trop!»

Sitôt que j'arrivai plus près de son sépulcre,

me toisant un instant, il finit par me dire,

non sans quelque dédain: «Quels étaient tes ancêtres?

Moi, qui ne demandais que lui faire plaisir,

je lui dis promptement ce qu'il voulait savoir,

ce qui fit qu'à la fin il fronça le sourcil.

«C'étaient, dit-il alors, des ennemis terribles

pour moi, pour ma maison et pour tout mon parti,

en sorte que j'ai dû les chasser par deux fois.»

«Si tu les as chassés, ils sont bien revenus

et l'une et l'autre fois, lui répondis-je alors,

cependant que les tiens n'ont pas appris cet art.»

À ces mots se dressa sous le même couvercle

un esprit découvert jusqu'au ras du menton

et qui devait rester sans doute agenouillé [89].

Il scruta tout d'abord les alentours, voulant

s'assurer qu'avec moi personne ne venait,

et sitôt qu'il eut vu ses doutes dissipés,

il me dit en pleurant: «Si tu pus pénétrer

dans nos noires prisons grâce à ton bel esprit,

où se trouve mon fils? pourquoi viens-tu sans lui?»

«Je ne suis pas venu de moi-même, lui dis-je;

celui qui m'attend là m'a conduit jusqu'ici;

peut-être ton Guido ne l'aimait pas autant.» [90]

Son discours, en effet, ainsi que son supplice,

m'avait déjà rendu manifeste son nom,

et je sus lui répondre assez pertinemment.

Il se dressa d'un coup, en s'écriant: «Comment?

Ne l'aimait pas? Alors, il n'est donc plus vivant?

Le doux éclat du jour ne baigne plus ses yeux?»

Et comme il s'aperçut qu'avant de lui répondre

je m'étais arrêté, cherchant une réponse [91],

il tomba de son long et ne se montra plus.

L'autre esprit généreux, pour lequel je venais

de m'arrêter tantôt, se tenait toujours là,

sans trembler, s'émouvoir ou changer de visage.

Il dit, en reprenant le fil de nos propos:

«S'il est vrai que les miens n'ont pas appris cet art,

cela me peine plus que cette sépulture.

Cependant, le flambeau de la dame qui règne

ici-bas brillera moins de cinquante fois,

que tu pourras savoir si cet art coûte cher [92].

Et, puisses-tu sortir à la douce lumière,

explique-moi pourquoi ce peuple est si cruel

envers ceux de mon sang, dans les lois qu'il a faites?» [93]

Je répondis alors: «Le terrible massacre

qui fit jadis rougir les flots de l'Arbia

dans notre temple a mis ce genre d'oraisons.»

Il me dit, en hochant la tête et soupirant:

«Je n'y fus pas le seul; et si, parmi tant d'autres,

j'étais là, malgré tout, ce n'est pas sans raison.

Vous oubliez, pourtant, que je fus bien le seul,

lorsque l'on prétendait anéantir Florence,

à vouloir m'opposer, envers et contre tous.»

«Par cette longue paix que je souhaite aux tiens,

lui demandai-je alors, ôte-moi de ce doute

qui ne me permet pas de juger librement.

Car, si j'ai bien compris, je vois que vous pouvez

prévoir ce que le temps doit amener plus tard,

mais vous ne voyez pas ce qu'on fait aujourd'hui.» [94]

«Nous ne voyons, dit-il, tout comme les vieillards

que les objets qui sont plus éloignés de nous:

c'est là tout l'horizon que le Ciel nous concède.

Nous ne pouvons pas voir les objets rapprochés

ou présents, et il faut que quelqu'un nous les dise,

sans quoi nous ignorons ce qui se passe au monde.

Pourtant, tu comprends bien que de notre science

il ne va rien rester, à partir du moment

où de tout le futur se fermeront les portes.»

Plein de contrition pour la faute commise

je dis alors: «Explique à celui qui tomba

que son fils est toujours au nombre des vivants;

et si je me taisais, au lieu de lui répondre,

dis-lui bien que c'était à cause de l'erreur

où j'étais, et qu'enfin tu viens de dissiper.» [95]

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