Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Nous marchions au milieu des ombres que fustige

cette pluie accablante, et nous mettions nos pieds

sur leur vaine apparence où l'on croit voir des corps.

Elles gisaient au sol, les unes sur les autres;

l'une d'elles pourtant se leva promptement,

lorsqu'elle nous eut vus arriver auprès d'elle.

«Ô toi que l'on conduit à travers cet Enfer,

reconnais-moi, dit-elle, si cela t'est possible:

je n'étais pas défait quand tu fus fait toi-même.»

Moi, je lui répondis: «Sans doute ton tourment

a si bien effacé tes traits de ma mémoire,

qu'il me semble te voir pour la première fois.

Dis-moi ton nom, pourtant, toi que l'on fait souffrir

dans ce séjour du mal, parmi de tels supplices

que, s'il en est de pire, aucun n'est plus affreux.»

«Ta ville, me dit-il, où le poison d'envie

a pénétré si loin que le sac en déborde,

m'avait eu dans son sein pendant la douce vie.

Pour tes concitoyens je m'appelais Ciacco;

je vice de la gueule est l'erreur pour laquelle

je m'amenuise ainsi sous cette horrible pluie [57].

Je ne suis pas le seul que l'on tourmente ainsi;

les autres que tu vois souffrent la même peine

pour le même péché.» Ce fut tout ce qu'il dit.

Et je lui répondis: «Ô Ciacco, ta détresse

me chagrine si fort qu'elle me fait pleurer.

Mais dis-moi, si tu sais, que deviendra plus tard

la ville divisée, avec ses citoyens?

Ne peut-on y trouver aucun juste? et pourquoi

une telle discorde y fait-elle séjour?»

Il répondit alors: «Après de longues rixes

ils répandront leur sang, et le parti sauvage

l'emportera sur l'autre [58], avec de lourdes pertes.

Ils finiront pourtant par tomber à leur tour;

les autres monteront au bout de trois années,

grâce à l'appui d'un tel qui les trompe à présent.

Ces derniers garderont longtemps les bonnes places,

et ils opprimeront le parti des contraires,

bien que leur ennemi s'en plaigne et s'en révolte.

Ils ont deux justes, oui: mais qui donc les écoute? [59]

L'orgueil et l'avarice, aussi bien que l'envie,

sont les trois seuls brandons où s'allument les cœurs.»

Il mit ensuite un terme à son affreux discours;

mais je lui dis: «Il faut m'en dire davantage;

fais-moi la grâce encor de ne pas t'arrêter!

L'honnête Tegghiajo, le bon Farinata

et Arrigo, Mosca, Jacques Rusticucci,

tous ceux qu'on a connus par leurs nombreux bienfaits [60],

où sont-ils maintenant? Fais-les-moi donc connaître,

puisque aussi bien j'éprouve un grand désir d'apprendre

si le Ciel les régale ou si l'Enfer les cuit.»

«Ils sont mêlés, dit-il, aux âmes les plus noires;

des crimes différents les ont conduits au fond,

et tu pourras les voir, si tu vas jusqu'en bas.

Mais quand tu reviendras à la douce lumière,

rafraîchis ma mémoire au monde des vivants.

J'ai fini de parler et ne te réponds plus.»

Ses yeux, fixés sur moi, se troublèrent soudain

et, le regard hagard, il alla s'enfoncer,

la tête la première, en cette mer d'aveugles.

Et mon guide me dit: «Il ne s'éveillera

que lorsque sonnera la trompette angélique,

ouvrant le tribunal du puissant justicier:

chacun retrouvera sa triste sépulture,

et chacun reprendra sa chair et sa figure,

pour ouïr des décrets le tonnerre éternel.»

Nous avons traversé cet horrible mélange

fait d'ombres et d'averse, en marchant à pas lents

et nous entretenant de la vie à venir.

Et je lui demandai: «Maître, tous ces tourments

seront-ils donc accrus, ou tels qu'ils sont ici,

lors du grand jugement, ou bien seront-ils moindres?»

Il répondit: «Retourne aux textes du savoir,

qui te diront que, plus une chose est parfaite,

mieux elle sent le bien, donc la douleur aussi.

Et, bien que dans ce cas la triste gent maudite

ne puisse pas atteindre à la perfection,

elle en sera plus près alors que maintenant.»

Nous prîmes un chemin qui fait le tour complet,

parlant d'autres sujets que je préfère taire,

pour arriver enfin au point où l'on descend

et où guettait Pluton, le sinistre ennemi [61].

CHANT VII

«Pape satan pape satan aleppe» [62],

cria vers nous Pluton d'une voix éraillée;

et le sage courtois, à qui rien n'échappait,

dit, pour m'encourager: «N'en sois pas effrayé,

car, pour grand que puisse être ici-bas son pouvoir,

il ne peut t'empêcher de descendre ces bords.»

Puis il se retourna vers la gueule bouffie

et il lui répondit: «Ô loup maudit, tais-toi,

ou ronge-toi toi-même avec ta propre rage!

Ce n'est pas sans raison qu'il descend dans ce gouffre:

on le veut à l'endroit où l'archange Michel

a bien su se venger de l'orgueilleux troupeau.»

Comme un voile que gonfle et que soutient le vent

tombe confusément lorsque le mât se brise,

cette bête maudite alors tomba par terre.

Nous pûmes donc descendre dans la quatrième fosse

et pénétrer plus loin dans l'horrible vallon

regorgeant comme un sac de tous les maux du monde [63]

Qui peut amonceler, ô divine justice,

tant de nouveaux tourments et peines que j'ai vus?

Et pourquoi notre erreur coûte-t-elle si cher?

Comme la vague monte à Charybde sans cesse,

brisant tour à tour, se heurtant aux suivantes,

telle la gent d'ici se mêle et s'entrecroise.

J'ai vu là plus de gens que nulle part ailleurs,

hurlant terriblement, divisés en deux bandes

et poussant devant eux des fardeaux inouïs.

À la fin de leur course ils se heurtaient entre eux,

reprenant aussitôt leur pénible travail;

les uns criaient: «Radin!» les autres: «Gaspilleur!»

Ils tournaient tous en rond dans leur cercle lugubre,

allant des deux côtés vers des points opposés,

et s'offensaient toujours avec les mêmes mots.

Chacun, après leur choc, faisait un demi-tour,

à l'autre bout duquel régnaient d'autres mêlées.

Et moi, sentant déjà mon cœur qui se serrait,

je me tournai pour dire: «Ô maître, explique-moi

qui sont ces hommes-là? Furent-ils tous des clercs,

ces nombreux tonsurés que je vois à la gauche?»

Il répondit alors: «Tous ceux que tu vois là

eurent, de leur vivant, l'esprit trop mal tourné

et n'ont jamais voulu mesurer leur dépense.

D'ailleurs, leur cri le dit assez distinctement,

lorsqu'ils arrivent tous aux deux endroits du cercle

où des torts différents les font s'entrechoquer.

Et ceux qui sur leurs chefs n'ont pas tous leurs cheveux

furent clercs, cardinaux, ou bien même des papes,

dont souvent l'avarice outrepasse les bornes.»

«Ô maître, dis-je alors, parmi toutes ces ombres

sans doute je pourrais reconnaître quelqu'un

de ceux qui sont tombés dans cette triste erreur.»

Mais il me répondit: «Ton espérance est vaine,

puisque leur vie ignoble, en les rendant opaques

aux rayons du savoir, les rend obscurs ici.

Ils iront se heurter jusqu'à la fin des siècles,

et les uns surgiront un jour de leur sépulcre

avec le poing fermé, les autres sans cheveux [64].

Le donner et garder mal entendus les privent

de l'espoir du salut, les mettant aux tourments

que tu peux voir d'ici, sans que je te les dise.

Regarde donc, mon fils, et vois la brève farce

de ces biens qui, commis aux jeux de la Fortune,

sont recherchés par vous avec tant d'âpreté,

puisque tout l'or trouvé sous la lune, et celui

que l'on n'a pas trouvé, ne sauraient assurer

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