Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

Здесь есть возможность читать онлайн «Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Поэзия, Европейская старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Divine Comédie Tome I: L’Enfer»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

La Divine Comédie Tome I: L’Enfer — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Divine Comédie Tome I: L’Enfer», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

le repos de l'un seul de ces esprits perdus.»

«Maître, lui dis-je encore, un seul détail de plus:

quelle est cette Fortune à qui tu te réfères

et qui dispose ainsi de tous les biens du monde?»

Il s'en montra surpris: «Ô créatures folles,

combien votre ignorance offusque votre esprit!

Goutte à goutte, voici le lait de ma doctrine:

Celui dont le savoir dépasse toute chose

donna les cieux en garde à quelqu'un qui les guide,

pour qu'ils brillent partout dans toutes leurs parties

et pour que de leurs feux soit égal le partage.

Les richesses du monde ont eu le même sort,

car il mit à leur garde une grande puissance [65],

qui fait que tous les biens passent en temps voulu

je l'un aux mains de l'autre, ou bien de race en race,

sans jamais prendre garde aux projets des mortels.

C'est ainsi que l'un règne et que l'autre végète,

suivant le bon plaisir de cette seule force

qui se cache partout, comme un serpent dans l'herbe.

Votre savoir ne peut lui faire résistance,

car elle ordonne, juge, exécute chez elle

comme le font chez eux d'autres pouvoirs célestes.

Ses transmutations ne finissent jamais;

le dur besoin l'oblige à toujours se presser,

ce qui rend si fréquents ses hauts comme ses bas.

C'est elle que, souvent, choisissent pour victime

ceux qui, devant plutôt entonner ses louanges,

préfèrent l'accuser et décrier à tort.

Mais elle n'entend rien, ou n'en fait aucun cas,

créature première en tout semblable aux autres,

et sans que rien l'émeuve elle roule sa sphère.

Mais passons maintenant à de plus grands tourments!

Les astres qu'au départ nous avons vus monter

sont en train de descendre [66], et il faut nous presser.»

Nous coupâmes le cercle, allant vers l'autre bord,

près de l'endroit où sourd bouillonnante une source

dont l'eau dévale et forme un torrent écumant.

Son onde paraissait plus noire que le noir;

et c'est par ce ravin, suivant son cours morose,

que nous sommes entrés dans un nouveau chemin.

Plus bas est un marais qu'on appelle le Styx

et qu'alimente l'eau de ce triste ruisseau,

quand celui-ci rejoint les campagnes maudites [67].

Moi, qui dardais mes yeux pour mieux le regarder,

je vis dans ce bourbier plonger des hommes nus,

recouverts par la fange et bouillant de courroux.

Ils échangeaient des coups, non seulement des mains,

mais aussi de la tête et des pieds et du corps,

mordant à belles dents et s'entre-déchirant.

Le bon maître me dit: «Regarde-les, mon fils,

ceux qui se sont laissé vaincre par la colère!

Et il convient d'ailleurs que tu te rendes compte

que d'autres sont cachés, sous l'eau, dont les soupirs

font partout bouillonner la surface du lac,

selon ce que tu peux observer par toi-même.

Dans leur bourbe on entend: «Nous fûmes mécontents

là-haut, dans le doux air qu'échauffe le soleil,

dans un sommeil fumeux grisés par l'indolence [68]:

nous pleurons maintenant dans cet obscur bourbier!»

Dans leur gosier noyé voilà ce qu'ils gargouillent,

car ils ne sauraient pas le dire clairement.»

Nous fîmes tout le tour de cette mare immonde,

tournant entre l'escarpe et la terre moisie

et regardant toujours les avaleurs de fange,

pour arriver enfin jusqu'au pied d'une tour.

CHANT VIII

Reprenant mon récit [69], je dis que dès avant

d'arriver sous le mur de cette haute tour [70],

tout à coup mon regard, qui montait vers son faîte,

y vit deux lumignons qu'on venait d'y placer

et un autre plus loin, qui semblait lui répondre [71],

si loin, que je pouvais l'apercevoir à peine.

Alors je me tournai vers la mer de sagesse

et je dis: «Qu'est ceci? Qu'est-ce qu'elle répond,

la flamme de là-bas? Qui l'a donc allumée?»

Il répondit: «Déjà sur les ondes crasseuses

tu peux apercevoir celui que l'on attend,

si tu perces des yeux la brume du marais.»

Jamais sans doute un arc n'a décoché la flèche

plus vite et plus légère à travers les espaces,

que la petite nef que j'aperçus alors

s'avancer droit vers nous, sur l'eau du marécage;

et un seul nautonier tenait le gouvernail,

qui criait: «Je te tiens enfin, esprit félon!»

«Phlégias, Phlégias [72], c'est en vain que tu cries

en cette occasion, répondit mon seigneur,

car tu ne nous tiendras que le temps de passer.»

Alors, comme celui qui s'aperçoit trop tard

qu'on vient de le jouer et s'en afflige en vain,

tel devint Phlégias, dévoré par sa rage.

Mon guide cependant descendit dans la barque

et m'y fit une place où je vins aussitôt;

et ce ne fut qu'alors qu'elle parut chargée:

dès que mon guide et moi nous montâmes à bord,

soudain l'antique esquif fendit et déplaça

plus d'eau que jusqu'alors il n'a jamais chassé.

Pendant que ce vaisseau glissait sur l'onde morte,

un damné se dressa près de moi, plein de fange,

disant: «Qui donc es-tu, toi qui viens avant l'heure?»

Je répondis: «Je viens, mais du moins je repars.

Mais toi, qui donc es-tu, pour être si crasseux?»

«Tu vois, dit-il: je suis un des esprits qui pleurent.»

«Reste donc, répondis-je alors, avec tes pleurs

et tes gémissements, âme à jamais maudite,

car je te connais bien, malgré ta saleté!»

Il voulut tendre alors ses deux mains vers la nef;

mais le maître avisé le repoussait au loin,

en lui disant: «Va-t'en avec les autres chiens! [73]

Ensuite il m'entoura le cou de ses deux bras

et dit en me baisant au visage: «Âme altière,

qu'à jamais soit béni le sein qui t'a porté!

Celui-là fut jadis bouffi par tant d'orgueil,

que nulle œuvre ne pare aujourd'hui sa mémoire;

et la justice veut qu'ici son ombre enrage.

Combien sont-ils là-haut, vivant comme des princes,

nui deviendront un jour des porcs dans le bourbier,

laissant pour souvenir un horrible mépris!»

Moi: «Je serais bien aise, ô maître, de le voir

obligé de plonger dans cette saleté,

avant d'avoir, les deux, fini la traversée.»

Et il me répondit: «Avant d'avoir atteint

l'autre rive, ton vœu sera réalité,

car ton juste désir s'accomplira bientôt.»

Quelques instants plus tard, je vis ceux de la boue

prendre de cet esprit une telle vengeance,

que je ne cesse pas d'en remercier Dieu.

Ils s'écriaient tous: «Sus à Philippe Argenti!»

Et l'esprit iracond du Florentin tournait,

de colère, ses dents contre sa propre chair.

Nous le laissâmes là; je n'en parlerai plus,

car de plus tristes sons frappèrent mon oreille

et me firent darder mon regard en avant.

Mon bon maître me dit: «Mon enfant, désormais

tu verras de plus près Dite, la grande ville [74],

et de ses citoyens l'immense et triste foule.»

Et moi: «Maître, il me semble apercevoir déjà

au fond de ce vallon clairement ses mosquées,

si rouges, qu'on dirait qu'elles sortent du feu.»

Alors il m'expliqua: «C'est l'éternel brasier

Qui, brûlant au-dedans, les fait paraître telles

que tu les aperçois au bout de ces bas-fonds.»

Nous parvînmes enfin au fond des grands fossés

qui gardent de partout la ville inconsolée,

au pied des murs pareils aux blocs de fer forgé.

Et, non sans avoir fait un assez long détour,

nous vînmes à l'endroit où l'horrible nocher

nous cria: «Descendez! C'est par ici qu'on entre!»

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Divine Comédie Tome I: L’Enfer»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Divine Comédie Tome I: L’Enfer» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Divine Comédie Tome I: L’Enfer»

Обсуждение, отзывы о книге «La Divine Comédie Tome I: L’Enfer» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x