Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Mais mon maître déjà m'appelait par des signes,

et je dus me presser de demander à l'âme

quels étaient les esprits qui l'entouraient là-bas.

Il répondit: «J'y reste avec bien plus de mille:

le second Frédéric se trouve là-dedans,

avec le cardinal [96]; des autres peu me chaut.»

Il se laissa tomber, et je me dirigeai

vers le poète ancien, en pensant à ses mots,

où je croyais trouver l'annonce d'un malheur.

Il partit le premier et, tout en cheminant,

mon maître dit: «Pourquoi ce découragement?»

Et moi, je contentai sa curiosité.

Alors ce sage dit: «Conserve en ta mémoire

la menace du mal que l'on t'a révélé;

et maintenant écoute (et il leva le doigt):

quand tu seras enfin devant le doux regard

de celle dont les yeux découvrent toutes choses,

elle t'enseignera de tes jours le voyage.» [97]

Puis il prit un chemin qui descendait à gauche;

nous laissâmes le mur et passâmes au centre,

par un sentier qui tombe et débouche au vallon

dont montait jusqu'à nous l'immense puanteur.

CHANT XI

Ayant gagné le bord d'une haute falaise,

où les éboulements des rochers font un cercle,

nous fûmes au-dessus d'un pays plus maudit [98].

Là, pour fuir l'excessive, l'horrible puanteur

qui s'élève du fond de ce profond abîme,

nous cherchâmes l'abri qu'offrait un sarcophage

portant sur le dessus l'inscription suivante:

«Je garde en ma prison Anastase le pape,

que Photin fit marcher sur de mauvais chemins.» [99]

«Il nous faudra d'abord descendre doucement,

pour laisser que tes sens s'accoutument un peu

à cette odeur; plus tard, nous n'en tiendrons plus compte.

Ainsi disait le maître. «En attendant, lui dis-je,

pour employer le temps, trouve autre chose à faire.»

«J'y pensais justement, répondit-il de suite.

Au centre, me dit-il, de tout cet éboulis,

de plus en plus petits, tu trouveras trois cercles,

étages et pareils à ceux qu'on vient de voir [100].

Ils sont tous habités par des âmes maudites;

mais pour qu'en arrivant tu comprennes plus vite,

apprends dès maintenant comment les distinguer.

Tous les maux qui se font détester dans le Ciel

ont pour but une offense, et ce but d'ordinaire

afflige le Prochain par la force ou la fraude.

La dernière, la fraude, est un mal propre à l'homme,

donc plus désagréable au Ciel; et c'est pourquoi

les traîtres sont placés plus bas, et plus punis.

Les violents sont mis au premier des trois cercles;

comme la violence a trois buts différents,

il est sous-divisé lui-même en trois girons.

On peut offenser Dieu, soi-même et le prochain;

l'offense peut toucher les biens ou la personne,

comme tu le comprends par raison évidente,

puisqu'on peut infliger une mort violente

au prochain, le blesser, le voler, lui causer,

des pertes, la ruine ou bien quelque incendie;

et tous les assassins, agresseurs, homicides,

voleurs et destructeurs, reçoivent leurs tourments,

par ordre des méfaits, dans le premier giron.

On peut lever aussi la main contre soi-même

ou contre sa fortune; et le second giron

oblige en conséquence à de vains repentirs

celui qui met lui-même une fin à ses jours,

qui brelande et dissipe et détruit ses richesses,

pleurant quand il avait de quoi se réjouir.

Quant à la violence à la divinité,

on la fait reniant du cœur et de la bouche

ou par l'oubli du bien et des lois de nature;

et c'est pour ce motif que le petit giron

scelle du même sceau Sodome avec Cahors [101]

et ceux qu'on voit crier tout leur mépris au Ciel.

La fraude, qui s'attaque à toute conscience,

peut s'employer, ou bien contre ceux qui se fient,

ou contre ceux qui sont méfiants jusqu'au bout.

Le second de ces cas ne semble violer

que les liens d'amour formés par la nature:

c'est pour cette raison qu'au deuxième des cercles

se nichent les flatteurs avec les hypocrites,

charlatans et trompeurs, voleurs, simoniaques,

entremetteurs, escrocs, avec leur sale engeance.

Mais de l'autre manière on oublie à la fois

cet amour du prochain, et celui qui s'ajoute

et fait le fondement des accords mutuels:

c'est pour cette raison qu'au plus petit des cercles,

juste au milieu du monde, où Dite a son séjour [102],

on punit à jamais toutes les trahisons.»

Je dis: «Maître, je vois que ton discours est clair,

et grâce à lui je pense avoir très bien saisi

le sens de cet abîme et de ses occupants.

Explique-moi pourtant: ceux du marais de boue,

ceux qu'emporte le vent et que la pluie afflige

et ceux qui, se heurtant, se disent des affronts [103],

pourquoi ne sont-ils pas punis comme ceux-ci,

dans la cité de feu, puisque Dieu les abhorre?

ou, s'il ne les hait pas, pourquoi sont-ils punis?»

Il répondit alors: «Je crois que ton esprit

divague encore plus qu'il ne fait d'habitude;

ou, sinon, rêve-t-il à quelque autre sujet?

As-tu donc oublié les mots dont se servait

ton manuel d'Éthique [104], en te représentant

les trois penchants que Dieu ne veut pas dans les hommes,

qui sont incontinence et malice et coupable

brutalité? et puis, que c'est l'incontinence

qui déplaît moins au Ciel et paraît moins blâmable?

Or, si tu regardais cette affirmation,

te rappelant aussi qui sont ceux qui là-bas

prennent leur châtiment au-delà de la porte,

tu verrais la raison qui les fait séparer

des félons d'ici-bas, et pourquoi la justice

les fustige d'en haut avec moins de courroux.»

«Lumière qui secours ma vue insuffisante,

tes explications sont un si grand plaisir,

que j'en aime mon doute autant que ton savoir.

Mais revenons, lui dis-je, et reprenons plus haut,

où tu dis que l'usure offensait elle aussi

la divine bonté: dissipe-moi ce doute.»

«Le philosophe prouve à celui qui comprend,

répondit-il alors, et dans plus d'un endroit,

que le commencement premier de la nature

est dans l'intelligence et dans l'œuvre de Dieu.

D'autre part, si tu lis plus à fond ta Physique,

tu pourras y trouver, presque sur le début,

que votre art reproduit tant qu'il peut la nature,

comme un disciple imite et suit les pas du maître,

en sorte que votre art est petit-fils de Dieu.

Et si tu sais comment la Genèse commence [105],

c'est par ces deux moyens que tous les hommes doivent

chercher leur nourriture et se faire un chemin.

Cependant l'usurier, qui poursuit d'autres buts,

méprise la nature en même temps que l'art,

du fait qu'il place ailleurs tout son espoir du gain.

Et maintenant, suis-moi, nous devons repartir.

Regarde, à l'horizon frétillent les Poissons [106];

déjà l'Ourse se couche au-dessus du Ponant,

et, pour pouvoir descendre, il faut aller plus loin.»

CHANT XII

L'endroit que nous cherchions pour descendre la côte

était, grâce à celui qui surveillait l'entrée,

si hideux, qu'il vaut mieux ne jamais l'avoir vu.

Comme l'éboulement qui, du côté de Trente,

s'est jadis effondré dans le lit de l'Adige,

soit par l'effet des eaux ou de quelque secousse,

en sorte qu'en partant du haut de la montagne

les rochers disloqués s'étalent jusqu'en bas,

ménageant un passage à travers leur ruine [107],

ainsi l'on descendait vers le fond de ce gouffre;

et sur le bord pointu de la roche effondrée

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