Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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et (me dit-il encor) que nous y resterons

jusqu'à mettre le pied sur les horribles sables [124].

Regarde, en attendant, et tu verras des choses

que tu ne croirais pas, si je te les disais.»

On entendait monter de toutes parts des plaintes;

pourtant, je ne voyais personne autour de nous,

et j'arrêtai mes pas, assez déconcerté.

Je crois qu'il avait cru que je croyais sans doute

que tant de tristes voix qui sortaient de ces troncs

venaient de quelques gens qui se cachaient de nous,

car il finit par dire: «Il suffit de casser

une branche quelconque de n'importe quel arbre,

pour mieux te rendre compte à quel point tu te trompes.»

Lors je tendis un bras pour en faire l'essai

et je pris un rameau d'un énorme sorbier.

«Pourquoi me fais-tu mal?» cria soudain le tronc.

Je vis presque aussitôt couler un sang noirâtre

et il continuait: «Pourquoi me déchirer?

Ton cœur serait-il donc à ce point endurci?

Nous fûmes des humains, qui sommes des chicots,

et ta main aurait dû se montrer plus clémente,

même si nous étions des âmes de serpents!»

Comme un tison trop vert qui se met à brûler

par l'un de ses deux bouts, tandis que l'autre suinte,

sifflant et gémissant avec l'air qui s'enfuit,

par la fente du bois tels jaillissaient ensemble

le sang avec les mots; et je laissai tomber

la branche de ma main, en reculant d'horreur.

Mon sage guide alors lui dit: «Âme blessée,

s'il avait pu me croire avant de l'éprouver,

sur ce qu'il vient de voir, en lisant mon poème [125],

il n'aurait pas porté sa main ainsi sur toi;

c'était pourtant si dur à croire, que j'ai dû

moi-même l'y pousser, ce dont je suis navré.

Mais dis-lui qui tu fus, afin que, par manière

de réparation, il rappelle ton nom

au monde, car il a le droit d'y remonter.»

«Tu me flattes, lui dit le tronc, par des discours

si doux, que je ne puis me taire; souffre donc

que je perde un instant à vous entretenir.

Je suis celui qui tint autrefois les deux clefs

du cœur de Frédéric [126], l'ouvrant et le fermant;

et je le manœuvrais avec tant de douceur,

que j'éloignais de lui toute autre confiance;

et je fus si fidèle au glorieux office,

que j'en avais perdu la paix et la santé.

Mais l'infâme putain qui surveille sans cesse

le palais de César de son regard vénal,

la mort commune à tous et le vice des cours,

finit par émouvoir contre moi tous les cœurs;

les émus à leur tour émurent l'empereur,

transformant en douleur mon bonheur insolent.

Alors mon triste cœur, choisissant le dédain,

évita le dédain des autres par la mort

et fut, quoique innocent, coupable envers lui-même.

Cependant, par ce tronc et ses racines neuves,

je jure que jamais je ne fus infidèle

à mon seigneur aimé, digne de toute gloire.

Et si quelqu'un de vous doit retourner au monde,

qu'il défende là-haut ma mémoire, ternie

par les coups que l'envie a déchargés contre elle.»

Le poète attendit un instant, puis il dit:

«Ne perdons pas de temps, puisqu'il vient de se taire:

vite, demande-lui ce que tu veux savoir!»

Je répondis alors: «Fais-le pour moi, toi-même;

dis-lui ce que tu sais qui me ferait plaisir:

je ne saurais parler, tant la pitié m'étreint.»

Il reprit aussitôt: «Cet homme accomplira

très ponctuellement ce que tu lui demandes,

esprit emprisonné; mais dis-nous cependant

par quel moyen l'esprit se trouve rattaché

à sa souche noueuse, et dis-nous, si tu peux,

s'il s'en détache aucun de ses membres tordus.»

Alors sortit du tronc un souffle qui devint

presque au même moment une voix qui disait:

«Je vais, en peu de mots, te donner la réponse.

Lorsqu'une âme trop fière est enfin séparée;

du corps dont elle s'est elle-même arrachée,

Minos la précipite au septième des cercles.;

Elle tombe en ce bois, mais sans choisir sa place,

au point où le hasard l'a voulu projeter,

et finit par germer, pareille au grain d'épeautre.

Un rejeton en sort, qui devient bientôt arbre;

et, en venant ronger ses feuilles, les Harpies

ouvrent un seul chemin à la peine et aux pleurs.

Nous aussi, nous irons chercher notre dépouille,

mais sans qu'aucun de nous s'en puisse revêtir,

car on ne peut ravoir ce qu'on jette soi-même.

Nous devons la traîner dans l'affreuse forêt;

ensuite, chaque corps sera pendu sur place,

au sorbier de l'esprit qui lui fut ennemi.»

Nous restâmes encore attentifs à sa voix,

pensant qu'il n'avait pas fini de nous parler,

lorsque soudainement on entendit un bruit

dont nous fûmes surpris, comme un chasseur qui sent

se rapprocher la meute avec le sanglier,

dans le fracas des chiens et le bruit des broussailles.

Tout à coup deux esprits débouchèrent à gauche,

dévêtus, écorchés, et qui couraient si fort

que les rameaux cassés craquaient sur leur passage m.

Le premier s'écriait: «Viens vite, ô mort, arrive!»

Et l'autre, qui courait tant qu'il pouvait, lui dit: [127]

«Il me semble, Lano, qu'au combat de Toppo

tes pieds n'ont pas été plus légers qu'aujourd'hui!»

Et, sentant que le souffle allait lui défaillir,

il voulut se tapir à l'ombre d'un buisson.

Je vis que derrière eux, partout, des chiennes noires

remplissaient la forêt et couraient affamées,

pareilles aux lévriers délivrés de leur laisse;

et tombant sur celui qui s'était aplati,

mordant à belles dents, elles le dépecèrent

et s'en furent traînant ses membres lacérés.

Alors mon compagnon me prit par une main,

me conduisant au pied du buisson, dont les plaies

saignaient par les rameaux, et qui pleurait en vain:

«Jacques de Saint-André, dit-il en sanglotant,

à quoi te servit-il de chercher mon abri?

et quelle était ma part dans ta coupable vie?»

Mon maître, s'arrêtant à quelques pas de lui,

lui dit: «Qui donc es-tu, toi, qui par tes blessures

répands avec ton sang de si tristes discours?»

Le buisson répondit: «Âmes, vous arrivez

à temps pour contempler l'outrage immérité

qui fait se détacher mes feuilles de mon tronc.

Ramassez-les au pied de cette triste souche!

Je naquis dans la ville où l'on aimait Baptiste

mieux que l'ancien patron [128], qui s'en est bien vengé

en l'affligeant, depuis, des suites de son art;

et s'ils n'avaient pas eu sur le pont de l'Arno

un certain monument qui rappelle son nom,

les citoyens qui l'ont autrefois rebâtie

sur les débris fumants qu'y laissait Attila,

se seraient vainement fatigués au travail [129].

Et quant à moi, j'ai fait de ma maison gibet.» [130]

CHANT XIV

Le commun souvenir de notre lieu natal

fit que je ramassai les branches détachées

et les rendis au tronc qui venait de se taire.

Nous passâmes ensuite aux confins où débouche

le deuxième giron, pour entrer au troisième,

où s'offrait aux regards une affreuse justice.

Pour dire clairement des choses aussi neuves,

je dis que nous étions dans un désert de sable

dont le sol ne portait aucun brin de verdure [131].

La forêt des douleurs l'entourait de partout,

tout comme le fossé contournait la forêt;

et nous, nous fîmes halte au bord de ce désert.

Le sol en était fait d'un sable épais et sec,

tout à fait ressemblant à l'autre, qui jadis

avait été foulé par les pieds de Caton.

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