Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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on voyait affalé le déshonneur de Crète

qui fut jadis conçu dans une fausse vache [108].

Aussitôt qu'il nous vit, il mordit dans ses mains,

comme ceux qu'au-dedans dévore la colère.

Mon sage guide alors lui cria: «Par hasard

crois-tu que c'est toujours le même duc d'Athènes

qui là-haut, dans le monde, a mis fin à tes jours? [109]

Retire-toi de là! Celui-ci ne vient pas,

comme l'autre, jadis, renseigné par ta sœur,

mais seulement pour voir et connaître vos peines.»

Comme enrage un taureau qui brise ses attaches,

à l'instant où l'atteint le coup dont il mourra

et, sans pouvoir courir, se trémousse et bondit,

je voyais faire ainsi des bonds au Minotaure;

et l'autre me cria prestement: «Passe vite!

Il faut te faufiler, profitant de sa rage!»

Je descendis alors dans le ravin rempli

de cailloux qui souvent se déplaçaient sous moi,

étonnés de sentir passer ce poids nouveau.

Je marchais en silence; et il me dit: «Tu penses

sans doute à cet endroit, gardé par la fureur

du monstre que je viens d'obliger à se taire?

Il te faut donc savoir que la dernière fois

où je passai par là, vers le bas de l'Enfer,

la brèche de ce roc était encor fermée.

Mais, si je me souviens, c'était un peu plus tard

que devait arriver Celui qui prit à Dite

tout l'énorme butin du premier de ces cercles [110].

L'immense abîme alors trembla sur ses assises,

de toutes parts, si fort que je crus que le monde

ressentait cet amour qui, selon ce qu'on dit,

changea plus d'une fois l'univers en chaos [111]:

ce fut sans doute alors que cette vieille roche

s'est effondrée, ici comme dans d'autres points.

Regarde maintenant en bas: nous approchons

du fleuve aux flots de sang où sont punis tous ceux

qui contre leur prochain usent de violence.» [112]

Aveugle convoitise et toi, coupable rage

qui nous piques si fort pendant nos brèves vies,

combien tu coûtes cher dans la vie éternelle!

Je vis un grand fossé, comme un arc rebondi

qui semble dessiner un cercle tout entier,

comme venait d'ailleurs de l'expliquer mon guide.

Je vis entre la fosse et le pied de la côte

des centaures trotter, armés d'arcs et de flèches,

tels qu'ils allaient chasser lorsqu'ils étaient au monde.

En nous voyant descendre, ils restèrent sur place,

et bientôt trois d'entre eux sortirent de leurs rangs,

en préparant déjà leurs cordes et leurs arcs.

L'un d'eux cria de loin vers nous: «À quel supplice

venez-vous ici, vous, qui descendez la côte?

Répondez sans bouger, sinon, je vais tirer!»

Mon maître répondit: «Nous allons rendre compte

de tout ce qu'il faudra, quand nous verrons Chiron.

Je vois que ta colère est loin de s'émousser.»

Puis il me fit du coude en disant: «C'est Nessus,

que fit mourir d'amour la belle Déjanire,

et qui sut, malgré tout, venger tout seul sa mort.

Et l'autre qui contemple, au milieu, son poitrail,

est l'illustre Chiron, le professeur d'Achille;

le troisième est Pholus, connu par ses colères [113].

Ils s'en vont par milliers autour de ce fossé

et criblent de leurs traits les âmes qui se lèvent

du sang, un peu plus haut qu'il ne sied à leur crime.»

Nous parvînmes auprès de ces rapides bêtes.

Chiron prit une flèche, et avec son encoche

qui lui servait de peigne, il se grattait la barbe;

Puis, ayant mis enfin à nu l'énorme bouche,

il dit aux compagnons: «Avez-vous remarqué

que le dernier des deux fait bouger ce qu'il touche?

Les pieds des morts font-ils autant de bruit que lui?»

Mais mon guide arrivait tout près de leurs poitrails,

où leur double nature est confondue, et dit:

«C'est un homme vivant, en effet; et il faut

que je le guide, seul, dans la sombre vallée: nécessité l'oblige, et non pas son plaisir.

Quelqu'un [114]interrompit l'alléluia d'en haut

pour venir me commettre à cet étrange office;

et nous ne sommes pas voleurs, ni lui ni moi [115].

Au nom de ce pouvoir qui m'oblige à porter

mes pas sur d'aussi durs et sauvages sentiers,

donne-nous l'un des tiens, qui nous puisse conduire,

qui nous montre l'endroit où l'on franchit le gué,

et qui puisse emporter celui-ci sur sa croupe,

car il n'est pas esprit, pour voler dans les airs.»

À ce discours, Chiron se tourna sur sa droite

pour parler à Nessus: «Va les accompagner;

si quelqu'un vous rencontre, empêche-le de nuire!»

Nous partîmes, suivis de la fidèle escorte,

et longeâmes le bord de ce bouillon vermeil

où cuisaient les esprits, poussant des cris affreux.

De leur nombre, certains plongeaient jusqu'au sourcil,

et le centaure dit: «Ce sont de vils tyrans,

Qui n'ont jamais eu soif que de sang et conquêtes.

C'est ici qu'on punit leurs trop sanglants méfaits;

regardez Alexandre et le cruel Denis

que la Sicile avait si longuement souffert [116].

Cette crinière noire où se cache une tête

est celle d'Ezzelin; et l'autre tête blonde

est celle d'Obizzon d'Esté, que mit à mort

un enfant naturel indigne de ce nom.» [117]

Comme je me tournais vers le poète, il dit:

«Qu'il soit premier ici, je lui cède la place!»

À quelques pas de là s'arrêta le centaure,

près de quelques esprits qui, plongés jusqu'au cou,

semblaient vouloir sortir de ce bouillonnement.

Dans un coin, à l'écart, il nous fit voir une ombre,

nous disant: «Celui-ci perça devant l'autel

le cœur que l'on vénère aux bords de la Tamise.» [118]

Bien d'autres, au-delà, sortaient des flots de sang,

dressant toute la tête, et d'autres tout le buste;

et quelques-uns d'entre eux n'étaient point inconnus.

Le sang semblait pourtant décroître en profondeur,

s'abaissant jusqu'au point de ne cuire qu'aux pieds;

et c'est à cet endroit que nous l'avons franchi.

«Tout comme tu le vois baisser de ce côté,

diminuant toujours ses ondes écumantes,

dit encor le centaure, il est bon de savoir

que de l'autre côté sa profondeur augmente

et s'accroît toujours plus, jusqu'à ce qu'il arrive

à l'endroit où Dieu veut que les tyrans gémissent.

C'est là que la justice à tout jamais punit

cet Attila qui fut le fléau de la terre

et Pyrrhus et Sextus [119], et fait jaillir sans cesse

les larmes que produit ce même châtiment

à Renier de Comète et à Renier Pazzo [120],

qui troublèrent si fort la paix des grands chemins.»

Puis, en se retournant, il nous passa le gué.

CHANT XIII

Nessus n'eut pas le temps d'atteindre l'autre rive,

que déjà nous entrions dans un grand bois épais,

où l'on n'apercevait nulle trace de pas [121].

Son feuillage semblait d'un vert plutôt noirâtre;

et ses rameaux rugueux et noueux et tordus

portaient, au lieu de fruits, des ronces vénéneuses.

De Cécine à Comète [122], un animal sauvage

qui s'éloigne le plus des endroits habités

n'a pas, pour s'abriter, de plus épais fourré.

C'est là que font leur nid les immondes Harpies

que les Troyens jadis chassèrent des Strophades,

quand les malheurs futurs perçaient dans les présages [123].

Elles ont l'aile large, et le cou et la tête

humains, les pieds griffus et le ventre d'oiseau,

et poussent de grands cris sur ces arbres étranges.

Le bon maître me dit: «Avant d'aller plus loin,

sache que nous entrons au deuxième giron

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