Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Ô vengeance de Dieu, combien tu dois paraître

redoutable au lecteur qui peut imaginer

ce que j'ai vu là-bas avec mes propres yeux!

Je vis de grands troupeaux d'esprits tout à fait nus,

qui se lamentaient tous bien misérablement

et paraissaient soumis à des lois différentes.

Certains de ces esprits gisaient couchés par terre,

d'autres restaient assis, ramassés sur eux-mêmes,

et puis d'autres encor ne cessaient de marcher.

Ceux qui rôdaient ainsi formaient le plus grand nombre;

et quoique les couchés fussent les moins nombreux,

leurs lamentations paraissaient les plus fortes.

Sur cette mer de sable il pleuvait lentement

de grands flocons de feu qui tombaient sans arrêt,

comme les jours sans vent il neige à la montagne.

Et tout comme Alexandre au chaud pays des Indes

vit tomber sur ses gens les flammes par ondées

qui ne s'éteignaient pas, même en touchant la terre,

et se vit obligé de les faire fouler

aux pieds de ses soldats, pour mieux les étouffer

et éviter qu'en naisse un océan de feu [132],

telle descend là-bas cette ardeur éternelle

où s'allume le sable comme au briquet la mèche,

et qui fait redoubler leurs cuisantes douleurs.

Et l'on voyait toujours les misérables mains

se mettre en mouvement, pour écarter du corps

les brûlures nouvelles qui pleuvaient de partout.

Je ne pus m'empêcher de demander: «Ô maître,

toi qui vaincs tout au monde, hormis les durs démons

qui vinrent devant nous pour nous fermer la porte,

qui donc est celui-ci, qui si peu se soucie

du feu, qu'il reste là, dédaigneux et tordu,

si bien que l'on dirait qu'il ne sent même pas?»

Cependant cet esprit semblait avoir compris

que c'était bien de lui que je parlais au guide,

car il dit: «Je suis mort tel que j'étais vivant.

Que Jupiter harasse encor son forgeron

à qui, dans sa colère, il prit la foudre aiguë

qui vint me transpercer au dernier de mes jours;

et que, l'un après l'autre, il épuise à la tâche,

au fond de Mongibel, la troupe des cyclopes,

en criant: «Bon Vulcain, j'attends ton coup de main!

ainsi qu'il fit jadis, au combat de Phlégra [133],

ou qu'il me frappe encor de ses coups les plus durs:

il ne trouvera pas de joie à se venger!»

Lors mon guide lui dit, avec tant de colère

que je ne l'avais vu jamais si courroucé:

«Te voilà plus puni que d'autres, Capanée [134],

du fait de ton orgueil qui ne veut pas céder.

Pour une rage égale à celle qui te ronge,

la peine la plus dure est la rage elle-même.»

Puis, se tournant vers moi: «Celui-ci, me dit-il

avec plus de douceur, est l'un de ces sept rois

qui luttaient contre Thèbes; il eut et garde encore

un grand mépris de Dieu, dont il ne fait que rire;

mais, comme je l'ai dit, sa colère elle-même

est l'ornement qui sied le mieux sur sa poitrine.

Mais suis-moi maintenant; et surtout garde-toi

de toucher de ton pied le sable incandescent,

mais tâche de rester en bordure du bois.»

Nous vînmes, en marchant en silence, à l'endroit

d'où sourd de la forêt un modeste ruisseau

dont la couleur de sang me fait frémir encore.

Comme la nappe d'eau qui sort du Bulicame

et dont tirent profit toutes les pécheresses [135],

ce ruisseau se creusait un lit parmi les sables;

et le fond de ce lit, avec les deux versants

ainsi que ses deux bords, étaient construits en pierre:

je sus par ce détail qu'on était au passage.

«De tout ce que j'ai pu te montrer jusqu'ici,

depuis que nous venons d'entrer par cette porte

dont quiconque pourra franchir un jour le seuil,

aucun objet n'était plus digne d'intérêt

que ce petit ruisseau qui reçoit et éteint

tous les flocons de feu pleuvant sur son parcours.»

Et, m'ayant dit ces mots, mon guide s'arrêta;

mais je lui demandai de m'accorder le mets

dont il m'avait d'abord excité l'appétit.

«Au milieu de la mer se trouve, me dit-il,

un pays dévasté que l'on appelle Crète;

le monde fut jadis innocent sous son roi [136].

Là s'élève un sommet qu'égayaient autrefois

des sources et des bois, et qui s'appelle Ida;

maintenant il est triste et nu comme la mort.

Rhéa l'avait choisi pour servir en secret

de berceau pour son fils; et pour mieux le cacher,

elle faisait couvrir ses pleurs par des clameurs [137].

Un grand vieillard se dresse au creux de la montagne,

qui tient le dos tourné du côté de Damiette [138]

et regarde vers Rome ainsi qu'en un miroir [139].

Sa tête fut forgée avec l'or le plus fin

et son buste est d'argent, comme le sont ses bras;

ensuite il est d'airain jusqu'à son enfourchure.

Tout le bas de son corps est fait en fer choisi,

excepté le pied droit, qu'il a de terre cuite;

et c'est surtout ce pied qui supporte son poids.

Chaque métal, moins l'or, présente des fissures

par où, de toutes parts, suintent toujours des larmes

dont le ruissellement traverse le rocher.

Puis, leur cours se poursuit jusqu'à cette vallée;

il forme l'Achéron, le Styx, le Phlégéton,

et il descend plus bas par ce canal étroit,

jusqu'à ne plus pouvoir descendre davantage;

et le Cocyte y naît; tu verras ce que c'est;

il est encor trop tôt pour en parler ici.»

Alors je demandai: «S'il est vrai que cette eau

descend de notre monde, ainsi que tu le dis,

pourquoi la vois-je ici pour la première fois?»

Il répondit: «Tu sais que cette place est ronde;

et, bien que le chemin fait jusqu'ici soit long,

toujours en descendant et toujours vers la gauche,

nous n'avons pas fini de refermer la boucle [140]:

si tu vois des objets qui te semblent nouveaux,

tu ne dois le trouver nullement étonnant.»

Je dis encore: «Maître, où sont, explique-moi,

Phlégéton et Léthé? Tu n'as rien dit de l'un,

et l'autre, d'après toi, sort de cette rivière.» [141]

«Toutes tes questions me font un grand plaisir,

répondit-il alors; mais le bouillonnement

de l'eau rouge fournit la première réponse.

Tu verras le Léthé, mais hors de cet endroit,

là-haut, où les esprits s'en vont pour se laver,

lorsque le repentir rachète leurs erreurs.»

Ensuite il poursuivit: «Il est temps de partir

de ce bois; tâche donc de bien suivre mes pas;

marche sur ce rebord, qui ne doit pas brûler,

car la flamme s'éteint au-dessus du ruisseau.»

CHANT XV

Nous marchons à présent sur le rebord de pierre

que la vapeur de l'eau recouvre comme un toit,

pour protéger du feu le fleuve et son rempart.

Comme font les Flamands, entre Wissant et Bruges,

pour contenir les flots qui leur menacent guerre,

des digues, de façon qu'ils arrêtent la mer,

ou comme celles qui, le long de la Brenta,

protègent les villas et manoirs de Padoue,

quand la neige a fondu sur la Chiarentana [142],

tels étaient les remparts qui bordaient la rivière,

bien qu'ils fussent moins gros et d'une moindre hauteur,

quiconque fût celui qui les avait bâtis.

Nous nous trouvions déjà si loin de la forêt,

que je n'en pouvais plus apercevoir la place,

quand, pour la regarder, je retournais la tête.

Nous croisâmes alors un long convoi d'esprits

qui longeaient la rivière; et chacun, en passant,

nous toisait en silence, ainsi qu'on fait le soir,

sous l'éclat incertain de la lune nouvelle,

et nous dévisageait en fronçant le sourcil,

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