Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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qu'éprouvait cette foule aux vagues infinies,

d'hommes entremêlés de femmes et d'enfants.

Le bon maître me dit: «Ne veux-tu pas savoir

qui sont tous ces esprits que tu vois de si près?

Or, il te faut savoir, avant d'aller plus loin,

qu'ils n'avaient pas péché. S'ils eurent du mérite,

il n'est pas suffisant: ils n'ont pas le baptême,

seule porte d'entrée à la foi qui te sauve.

La vérité chrétienne arrivant après eux,

ils ne purent aimer Dieu comme ils le devaient;

et moi-même, d'ailleurs, j'appartiens à leur troupe.

C'est pour ce seul défaut, et non pour d'autres crimes,

que nous sommes perdus; et notre seule peine

est de vivre et d'attendre et d'ignorer l'espoir.»

Je me sentis frémir de douleur, à l'entendre,

car je reconnaissais des hommes de valeur

parmi les condamnés compris dans ce grand limbe.

«Dis-moi donc, mon seigneur, dis-moi, mon maître,

commençai-je à lui dire, afin de mieux connaître alors,

la croyance qui seule supprime toute erreur,

nul n'est sorti d'ici pour aller au bonheur,

par son propre mérite ou par l'œuvre des autres?»

Et lui, qui pénétrait le sens de mes propos,

il dit: «J'étais nouveau dans l'endroit que voici,

quand j'y vis arriver un Seigneur tout-puissant [38]

et qui portait le nimbe en signe de victoire.

Il en a fait sortir l'ombre du premier père,

celle d'Abel son fils et celle de Noé,

Moïse auteur des lois obéissant à Dieu,

Abraham patriarche, avec le roi David,

Israël et son père, avec tous ses enfants

et Rachel pour laquelle il avait tant peiné,

avec d'autres encor, dont il fit des heureux;

et il te faut savoir qu'avant ceux dont je parle

aucun esprit humain n'avait pu se sauver.»

Nous cheminions toujours pendant qu'il me parlait,

avançant tous les deux dans l'épaisse forêt

que formaient les troupeaux des âmes entassées;

et depuis mon réveil nous n'avions parcouru

qu'un tout petit chemin, quand je crus entrevoir

comme un feu qui perçait la sphère des ténèbres,

et, malgré la distance où je l'apercevais,

je compris aussitôt que c'était un endroit

réservé pour des gens d'une classe meilleure.

«Toi, le plus grand honneur des sciences et des arts,

qui donc jouit là-bas d'un pareil privilège,

qui semble distinguer leur troupe au sein des autres?»

«La gloire de leur nom, répondit-il alors,

qui retentit encore au monde d'où tu viens,

intercède pour eux, et le Ciel les protège.»

À ce même moment, j'entendis une voix

dire: «Rendons hommage à l'illustre poète:

son ombre rentre enfin aux lieux qu'elle a quittés.»

À peine cette voix achevait de parler,

que je vis s'avancer vers nous quatre ombres grandes

dont l'aspect ne montrait ni tristesse ni joie.

Et mon maître crut bon de m'expliquer encore:

«Tu vois celui qui tient une épée à la main

et marche comme un prince à la tête des autres:

ce souverain poète est le célèbre Homère,

et celui qui le suit, le satirique Horace;

le suivant est Ovide, et le dernier, Lucain.

Comme ils sont, en effet, tous les quatre mes pairs

dans cette qualité que la voix vient de dire,

ils me font cet honneur, et d'ailleurs ils font bien.»

C'est ainsi que je vis le beau chœur assemblé

de ce puissant seigneur du chant le plus illustre,

qui plane comme un aigle au-dessus de ses pairs [39].

Après avoir parlé quelques instants entre eux,

ils se tournèrent tous vers moi, pour m'accueillir,

et mon maître observait ma mine en souriant.

Ils me firent alors un honneur bien plus grand,

car je fus même admis parmi leur compagnie,

moi sixième au milieu de ce conseil de sages.

Nous marchions en causant vers la clarté lointaine;

mais le silence seul pourrait être aussi beau

que tout ce qui s'est dit en cette occasion.

Les murs d'un grand château se dressaient devant nous,

formant une septuple enceinte de murailles,

que les flots d'un grand fleuve entouraient de partout [40].

Nous pûmes cependant les franchir sans encombre

et passer les sept huis, avec ces philosophes,

pour arriver enfin dans un pré verdoyant.

On y voyait des gens absorbés et absents,

et leur aspect semblait inspirer le respect;

ils parlaient rarement, et d'une voix très douce.

Je me mis à l'écart un peu sur le côté,

en un lieu découvert qui dominait le site,

afin de les pouvoir observer à mon aise.

Et c'est là, devant moi, sur cette herbe fleurie,

que j'ai vu tour à tour tant d'âmes magnanimes

que je suis orgueilleux d'avoir pu contempler.

Électre était là-bas avec ses compagnons,

et j'ai bien reconnu Hector auprès d'Énée

et de César armé les yeux d'oiseau de proie.

Un peu plus loin de là j'ai vu Penthésilée

et la vierge Camille et le roi Latinus

ayant à ses côtés sa fille Lavinie [41].

Et j'ai vu ce Brutus qui renversa Tarquin,

Lucrèce et Marcia, Julie et Cornélie [42],

et le grand Saladin, qui restait à l'écart.

Puis, en levant un peu le regard vers le haut,

j'aperçus le Seigneur de tous les philosophes [43],

au milieu d'un grand chœur de sages assemblés.

Tous se tournaient vers lui et lui rendaient hommage;

j'y reconnus surtout et Socrate et Platon,

placés plus près de lui que les autres présents;

Démocrite, qui fait du monde un coup de dés [44],

Diogène et Thaïes avec Anaxagore,

Zenon et Empédocle assis près d'Héraclite.

J'y vis le sage aussi qui décrivit les simples,

je veux dire par là Dioscoride, Orphée,

Sénèque moraliste, avec Tulle et Linus,

Euclide géomètre auprès de Ptolémée,

et plus loin Hippocrate, Avicenne et Galien,

avec Averroès, l'auteur du commentaire [45].

Je ne saurais écrire ici le nom de tous,

car un vaste sujet me presse tellement,

que très souvent les mots ne peuvent pas tout dire.

Notre groupe de six se réduit vite à deux;

mon guide me conduit par de nouveaux sentiers;

nous laissons le beau temps pour le vent qui frissonne,

et nous entrons enfin aux lieux où rien ne luit.

CHANT V

Je descendis ainsi du premier de ces cercles

au deuxième [46], qui semble occuper moins de place,

mais d'autant plus d'horreur, et dont l'aspect fait peur.

C'est là qu'attend Minos à l'horrible grimace.

Il se tient à l'entrée et soupèse les fautes,

il juge et il condamne en un seul tour de queue. [47]

Chaque esprit qu'on destine aux peines infernales

se montre en sa présence et vient se confesser;

et ce grand connaisseur, expert en tous les crimes,

considère quel coin de l'Enfer lui convient

et enroule à son corps sa queue autant de fois

qu'il veut que le damné descende de degrés.

Les âmes devant lui forment de longues files;

chacun passe à son tour devant son tribunal,

déclare, entend son sort et roule vers le fond.

«Toi, qui prétends entrer dans le séjour des peines,

cria vers moi Minos, dès qu'il m'eut aperçu,

interrompant soudain son misérable office,

vois d'abord où tu vas, à qui tu te confies,

sans te laisser tromper par l'accès trop facile.»

Mais mon guide intervint: «Pourquoi crier ainsi?

N'empêche pas en vain son voyage fatal.

On veut qu'il soit ainsi, dans l'endroit où l'on peut

ce que l'on veut: pourquoi demander davantage?» [48]

C'est à partir de là que j'entendis vraiment

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