Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Laval (Québec), Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Guy Saint-Jean Editeur, Жанр: Языкознание, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

500 expressions populaires sous la loupe: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «500 expressions populaires sous la loupe»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un hommage formidable
à notre inventivité linguistique ! Ce matin, au saut du lit, les
et dans
, j'ai cru
tant il faisait
J'ai eu envie de
et de déménager loin, très loin.
aurait fait l'affaire ! Impossible de
, de
ou de
; je devais me rendre au travail, histoire de continuer à mettre Dans
Georges Planelles invite les amoureux de la langue française à découvrir les origines passionnantes (et souvent cocasses !) de ces petits trésors qui colorent nos conversations. Il appuie son enquête de réflexions humoristiques et de citations de circonstance, comme il le fait dans le fameux site Expressio, dont il est le créateur. Avec ce livre en main, impossible de bayer aux corneilles, c'est garanti !

500 expressions populaires sous la loupe — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «500 expressions populaires sous la loupe», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать
1. Ne pas voir quelque chose de bien visible.
2. Ne pas être bien réveillé.

Quand on émerge du lit, que ce soit après avoir mal dormi ou bien après une soirée bien arrosée, le réveil est souvent difficile, au point qu’on a du mal à distinguer ce qui nous entoure, que l’on bute dans le chien couché au pied du lit, que l’on se cogne dans la porte entrouverte, ou que l’on verse le café à côté de la tasse ; comme si on avait beaucoup de mal à bien voir ce qui nous entoure, bien qu’ayant les yeux bien ouverts. Or, à partir du moment où quelqu’un ne voit pas bien, il est facile d’imaginer, sous une forme plaisante, qu’il « a les yeux de travers », comme on disait déjà au XVII esiècle, ou bien que ses yeux ne sont pas bien en place dans leurs orbites, donc pas en face des trous.

Le linguiste Gaston Esnault indique qu’il faut comprendre « les yeux en face des trous du masque (que porte la personne) ». Certes, cela ne facilite pas non plus une vision claire, mais aucune source ne citant cette précision, faut-il la prendre pour argent comptant, sachant qu’elle n’apporte rien de plus à une image déjà aisément compréhensible et attestée en 1925 ?

Extrême fatigue et insatiable besoin de sommeil — les yeux, comme on dit, pas en face des trous —, impression presque physique d’œillères coupant toute attention à ce qui ne concerne pas l’idée fixe.

Michel Leiris — Frêle bruit — Gallimard — 1992

— J’espère que personne ne verra les seaux. Ça foutrait tout en l’air.

— Y a pas de risques. On les a bien camouflés. Et puis le matin, y a pas grand monde pour avoir les yeux en face des trous.

Michaël Perruchoud — Poil au temps — L’Âge d’Homme — 2003

476. À tue-tête

Très fort, en parlant de la voix.

Imaginer qu’on puisse « tuer la tête » d’une personne, donc la personne elle-même, rien qu’en parlant ou en chantant paraît un peu extrême. Mais cela vient simplement du fait qu’à notre époque, « tuer » n’a pas tout à fait la même signification qu’au XVI esiècle, lorsque apparut notre locution adverbiale.

En effet, le verbe « tuer » a eu autrefois plusieurs significations. Ainsi, vers 1150, si ce verbe signifiait bien « occire quelqu’un », comme maintenant, « soi tuer » voulait simplement dire « s’évanouir ». Au moment où cette expression est apparue, « tuer » avait aussi le sens de « frapper », la plupart du temps à la tête ; et, par extension, il voulait aussi dire « fatiguer » ou « exténuer ». On comprend bien, alors, qu’une personne qui chante trop fort à proximité fatigue son entourage.

Malgré son côté archaïque, cette expression est restée vivace alors que d’autres comme « à tue-chevaux » pour dire « très vite » ont disparu. On peut supposer que la disparition des déplacements avec des chevaux l’a fait sombrer dans l’oubli. En revanche, il existe encore des gens qui chantent très fort et de manière désagréable, au point qu’on soit parfois effleuré par l’idée de leur « tuer la tête » avant qu’ils ne tuent la nôtre.

Le fait de pouvoir boire autant de piña colada qu’on le souhaite au bar de la piscine, et ce, même à 10 h le matin, peut inciter plusieurs voyageurs à faire des abus. Résultat : le timide Gaétan se retrouve à faire un striptease sur la plage, alors que Sabrina chante La bamba à tue-tête dans le hall de l’hôtel.

Nathaëlle Morissette — « Savoir vivre en vacances » — La Presse, 8 novembre 2014

477. Le bout du tunnel

La fin d’une période, d’une situation difficile à vivre.

Sur le sentier qui passe au fond des gorges du Verdon, en France, il existe des tunnels sans éclairage, dont un très long et courbe où, lorsqu’on s’y aventure sans lampe de poche, on est vraiment très heureux de finir par voir « le bout du tunnel », au sens propre comme au sens figuré.

Un tunnel sans lumière, c’est forcément très sombre, qualificatif qu’on applique aussi volontiers, au figuré, à une période ou à une situation difficile à vivre. Alors, le parallèle avec un véritable tunnel est facile à faire : on est toujours heureux lorsqu’on passe de l’obscurité à la lumière, que ce soit au sens propre parce qu’on est effectivement à la sortie du tunnel ou bien au sens figuré parce qu’on arrive à la fin d’une période difficile.

En 1897, on trouve « sortir du tunnel », le « bout du tunnel » datant du début du XX esiècle.

Chez les participants à cette rencontre, on se réjouissait de découvrir que le maire Demers s’intéresse au développement économique en général et au secteur immobilier, en particulier. « On voit la lumière au bout du tunnel. On vient de passer des années de souffrance à patienter. »

Kathleen Lévesque — « Développement à Laval : les délais pires que jamais » — La Presse, 31 octobre 2014

478. Donner un tuyau

Donner un renseignement plus ou moins confidentiel.

Voilà une expression argotique qui date de la fin du XIX esiècle. Lorsque vous êtes en groupe et que vous avez une information confidentielle à donner à quelqu’un, comment procédez-vous habituellement ? Vous n’allez certainement pas lui crier le renseignement, histoire de couvrir le bruit des conversations !

Non, vous allez bien plus probablement approcher votre bouche de son oreille et lui murmurer l’info qui va « s’écouler » dans son conduit auditif vers l’oreille interne. Or, ce conduit auditif dans lequel vous « coulez » l’information n’est-il pas assimilable à un tuyau ? Et voilà comment ce qui véhicule l’information est devenu, par métonymie, le renseignement lui-même.

Quant à la comparaison d’un tuyau crevé avec un renseignement erroné, elle est aisément compréhensible : un véritable tuyau crevé ne sert à rien, pas plus que notre tuyau argotique lorsqu’il ne repose sur rien.

Si vous avez un billet pour ce soir, vous avez tiré le gros lot. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de manquer l’un des concerts de l’année. On va même vous donner un tuyau : le numéro de la réservation est le (514) 842-9951.

Christophe Huss — « La quintessence de la musique » — Le Devoir, 2 mars 2006

479. Fort comme un Turc

Très fort (physiquement), vigoureux, robuste.

De nos jours, un Turc n’est jamais qu’un être humain comme un autre. Et même s’il y a des Turcs qui détiennent des records du monde en haltérophilie, rien ne semble justifier qu’on associe davantage la force à un Turc qu’à un Grec, à un Monégasque ou à un Chinois. Mais il ne faut pas oublier l’histoire de la Turquie.

Avant que ce pays ne devienne ce qu’il est aujourd’hui, il faisait partie de l’Empire ottoman, bâti par un peuple de guerriers à coups de conquêtes en Europe, en Afrique et en Asie. Ces combattants turcs, ou ottomans, impressionnaient par leur force, leur courage et aussi leur brutalité et leur cruauté.

C’est ainsi qu’aux XVII eet XVIII esiècles, le Turc symbolisait l’incroyant, l’ennemi brutal. On disait d’ailleurs de quelqu’un de rude et de sans pitié qu’il était « un vrai Turc » et traiter quelqu’un « à la turque », c’était le traiter sans ménagement. L’expression est née au milieu du XV esiècle, un peu après la prise de Constantinople (l’ancienne Byzance, aujourd’hui Istanbul) par les troupes du sultan Mehmet II en 1453.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «500 expressions populaires sous la loupe»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «500 expressions populaires sous la loupe» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «500 expressions populaires sous la loupe»

Обсуждение, отзывы о книге «500 expressions populaires sous la loupe» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x