F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Alertés par le bruit, Lidia et Iuliu se tenaient au pied de l’escalier.

— Je ne vous conseille pas de m’empêcher de passer ! leur cria Magda.

Elle s’était exprimée avec une telle autorité qu’ils en restèrent pétrifiés.

Ployant sous le poids de la boîte et des couvertures, Magda courut jusqu’aux broussailles. Glenn était encore vivant mais sa voix était de plus en plus lointaine.

— La lame, murmura-t-il quand elle se pencha vers lui. Donne-la-moi.

Un instant, Magda crut qu’il allait lui demander le coup de grâce. Elle ferait tout pour Glenn – tout mais pas ça. Mais pourquoi un homme si grièvement blessé souhaiterait-il la mort après avoir déployé des efforts désespérés pour se tirer du ravin ? Elle ouvrit la boîte… Deux gros éclats de verre s’y trouvaient. Elle les jeta au loin puis saisit la lame froide et sombre gravée de runes.

Elle la lui tendit à deux mains et faillit la laisser tomber quand un long éclair bleuâtre en jaillit au contact de Glenn. Elle la lui abandonna et il émit un long soupir ; ses traits se détendirent, comme si la douleur quittait son corps. La satisfaction se dessina sur son visage comme sur celui d’un homme qui retrouve la chaleur de son foyer après un périple dans le froid.

Glenn plaqua la lame contre son corps ruisselant de sang ; la pointe n’était qu’à quelques centimètres de ses chevilles, l’extrémité où aurait dû être fixée une garde à hauteur du menton. Il croisa les bras pour mieux plaquer la lame contre lui et ferma les yeux.

— Il vaudrait mieux que tu ne restes pas ici, dit-il d’une voix étrange, lointaine. Reviens un peu plus tard.

— Je ne t’abandonnerai pas.

Il ne répondit rien. Sa respiration se fit plus profonde, plus régulière aussi – comme s’il dormait. Magda l’observa attentivement. L’éclat bleu de la lame s’étendit à ses bras, qui s’entourèrent d’un halo lumineux. Elle posa sur lui une couverture, pour le protéger du froid mais aussi pour empêcher qu’on ne voie la lueur du donjon. Puis elle s’éloigna de quelques pas et s’enroula dans la seconde couverture avant de s’installer le dos contre un rocher. Des milliers de questions, toujours repoussées, surgissaient dans son esprit.

Qui était-il vraiment ? Quel était cet homme criblé de balles qui avait survécu alors que tout autre serait mort ? Pour quelle raison dissimulait-il un glaive sans garde dans le placard de sa chambre, et pourquoi serrait-il contre lui cette arme formidable alors qu’il semblait sur le point de franchir le seuil fatal ? Comment pouvait-elle donner sa vie et son amour à un tel homme ? Elle ne savait rien de lui.

Soudain, elle se souvint de la phrase terrible de Papa : Il appartient à un groupe qui dirige les nazis et se sert d’eux pour aboutir à ses fins – il est pire qu’un nazi !

Papa pouvait-il avoir raison ? Pouvait-elle s’aveugler au point de ne pas se rendre compte d’une chose aussi évidente ? C’était certain, Glenn n’était pas un homme ordinaire et il gardait jalousement ses secrets par-devers lui. Était-il donc possible que Molasar fût l’allié et Glenn l’ennemi ?

Elle se pelotonna dans la couverture. Elle ne pouvait rien faire qu’attendre.

Ses paupières s’alourdirent. Elle lutta brièvement puis succomba… rien qu’un instant… pour reposer ses yeux…

Klaus Woermann savait qu’il était mort. Et pourtant… il n’était pas mort.

Il se rappelait parfaitement de son trépas. Il avait été étranglé avec une lenteur délibérée, ici même, dans ce souterrain obscur. Des doigts de glace dotés d’une force inimaginable s’étaient refermés sur sa gorge et l’avaient étouffé sans la moindre précipitation, jusqu’à ce que le sang explose à ses oreilles et que la nuit l’engloutisse.

Mais ce n’était pas la nuit éternelle. Pas encore.

Il ne pouvait s’expliquer pourquoi il était toujours conscient. Il était allongé sur le dos, les yeux grands ouverts. Depuis quand ? il n’en savait rien. Le temps n’avait plus de sens. En dehors de la faculté de voir, il était totalement étranger à son corps. Comme si c’était celui de quelqu’un d’autre. Il ne sentait rien, ni l’air glacé sur son visage ni même la terre rocailleuse sur laquelle il reposait. Il n’entendait rien, ne respirait pas, ne pouvait pas bouger. Un rat s’était aventuré sur lui et avait promené sa queue annelée sur ses yeux : il avait été incapable de battre des cils.

Il était mort. Et pourtant, il n’était pas mort.

La peur n’existait plus, la douleur avait disparu. Il n’éprouvait plus aucun sentiment, excepté le regret. Il était descendu dans les sous-sols du donjon pour y connaître la rédemption – il n’y avait trouvé que l’horreur et la mort, sa propre mort.

Woermann se rendit alors compte qu’on le transportait. On le tirait par la tunique dans un passage étroit, dans l’obscurité…

… puis en pleine lumière.

Woermann vit un couloir aux murs de granite, son regard se posa sur des taches brunâtres : c’était tout ce qui demeurait de l’avertissement sanglant.

Puis il fut jeté à terre. Son champ de vision se limitait à un trou dans le plafond, juste au-dessus de lui, et à la périphérie se déplaçait une forme sombre.

Une corde apparut, avec un nœud coulant et il se sentit à nouveau transporté…

… vers le haut, cette fois…

… jusqu’à ce que ses pieds ne touchent plus terre et que son corps sans vie se balance librement. Une silhouette d’ombre disparut au bout du couloir et Woermann se retrouva seul, pendu par le cou à une corde.

Il aurait voulu hurler son désespoir ! Car il savait à présent que la créature ténébreuse qui régnait sur ce donjon ne se contentait pas de s’attaquer au corps des soldats qui avaient violé son domaine : elle s’en prenait aussi à leur esprit et à leur âme !

Woermann comprit aussi le rôle qu’on allait lui faire jouer dans cette guerre : le rôle d’un suicidé. Ses hommes croiraient qu’il s’était donné la mort ! Leur officier, celui dont ils attendaient tout, s’était pendu – désertion ultime, lâcheté absolue !

Il ne pouvait accepter une chose pareille. Mais il ne pouvait rien faire pour modifier le déroulement des événements. Il était mort.

Était-ce là son châtiment pour avoir osé fermer les yeux devant l’ignominie de cette guerre ? Le prix à payer était trop élevé ! Se balancer au bout de cette corde et voir, impuissant, les einsatzkommandos le montrer du doigt. Et surtout, châtiment suprême, voir ricaner Eric Kaempffer !

Était-ce pour cela qu’on l’avait abandonné à la lisière du néant éternel ? Pour qu’il connaisse la plus grande de toutes les humiliations ?

Si au moins il pouvait faire quelque chose !

Un dernier geste pour sauver son honneur d’homme et de soldat. Un dernier geste pour donner un sens à sa mort.

Quelque chose !

N’importe quoi !

Mais il ne pouvait que se balancer au bout de cette corde et attendre qu’on vînt le trouver.

Un crissement emplit la pièce : le bloc de pierre pivota sur lui-même puis la voix de Molasar résonna :

— Tout est prêt !

Enfin ! L’attente avait été insupportable. Au fil des heures, Cuza en était venu à penser qu’il ne reverrait jamais Molasar. Il n’avait jamais été très patient mais c’était bien la première fois qu’il se sentait envahi par une telle excitation. Il avait essayé de songer à autre chose, à Magda, par exemple, à ce qu’elle était devenue après le coup reçu sur la tête. Mais en vain. La destruction prochaine du « seigneur Hitler » s’imposait inexorablement à son esprit. Cuza avait arpenté la pièce en tous sens, brûlant du désir de passer à l’action mais incapable d’agir sans directive de Molasar.

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