F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Soudain, une rafale de mitraillette fit exploser le générateur et toutes les lumières du donjon s’éteignirent.

Un caporal SS sauta dans une jeep et mit le contact, mais le moteur cala et refusa de redémarrer. Deux mains s’abattirent sur lui et l’étranglèrent en moins de quelques secondes.

Un homme de troupe s’était caché sous son lit, croyant ainsi échapper au massacre. Il fut étouffé par le cadavre décapité qui avait jadis été le soldat Lutz.

La fusillade diminua d’intensité. On entendait encore çà et là quelques hurlements de douleur mais ils cessèrent à leur tour. Un silence pesant s’était abattu sur la cour du donjon. Et les cadavres éparpillés, immobiles, paraissaient attendre.

Soudain, à la même seconde, ils s’écroulèrent tous à terre, à l’exception de ceux qui se dirigèrent vers l’escalier menant à la cave. Une immense silhouette noire apparut, qui progressa lentement vers le centre de la cour. Le maître incontesté des lieux contemplait l’œuvre de ses sujets.

Puis, quand le brouillard s’engouffra par le portail ouvert et noya dans ses volutes les corps désormais inanimés, la silhouette revint vers l’escalier et disparut dans les sous-sols.

XXVIII

Magda fut réveillée en sursaut par les coups de feu tirés au donjon. Elle crut tout d’abord que les Allemands avaient découvert les véritables projets de Papa et qu’ils l’avaient exécuté. Mais cette horrible pensée ne dura qu’un instant. Ce n’était pas là le bruit d’une fusillade sur ordre mais celui, chaotique, d’une bataille.

Une bataille de courte durée.

Assise sur le sol humide, Magda remarqua que les étoiles avaient pâli. Bientôt, ce serait l’aube. Quelqu’un ou quelque chose était sorti victorieux de ce combat, et Magda comprit que ce ne pouvait être que Molasar.

Elle se rendit auprès de Glenn. Le visage couvert de sueur, il respirait de manière désordonnée. Elle enleva la couverture pour constater l’état de ses blessures et ne put retenir un cri : son corps était entièrement baigné de la lueur bleue de l’épée. Elle avança la main. La lumière ne brûlait pas mais l’emplit d’une douce chaleur. Elle sentit quelque chose de dur sous la chemise déchirée de Glenn et entreprit de le tirer.

Dans la pénombre, il lui fallut quelques secondes pour reconnaître l’objet minuscule qui avait roulé dans sa main. C’était une balle.

Elle explora le corps de Glenn. D’autres balles étaient sorties. Les blessures n’étaient plus aussi nombreuses. La majeure partie avait disparu et des cicatrices grisâtres remplaçaient les trous béants. Elle arracha la chemise pour découvrir une partie du ventre sous laquelle elle avait senti une sorte de boule. Juste à la droite de l’arme qu’il tenait si étroitement serrée contre lui. Soudain, la chair s’écarta. Une autre balle faisait lentement son chemin vers la surface. Ce spectacle était aussi merveilleux que terrifiant : la lame et l’éclat qu’elle dégageait réussissaient à extraire les balles du corps de Glenn et à guérir ses blessures !

Mais la lueur était moins vive à présent.

— Magda…

Elle sursauta. La voix de Glenn était plus forte que lorsqu’elle l’avait enveloppé dans la couverture. Elle la lui remonta jusqu’aux épaules. Les yeux grands ouverts, il contemplait le donjon.

— Repose-toi, murmura-t-elle.

— Que s’est-il passé ?

— Il y a eu des coups de feu…

Avec un gémissement, Glenn tenta de s’asseoir. Magda l’obligea à rester allongé. Il était encore très faible.

— Il faut que j’aille au donjon… pour arrêter Rasalom.

— Qui est Rasalom ?

— Celui que ton père et toi-même appelez Molasar. Il a inversé les lettres de ce nom… Rasalom… il faut l’arrêter !

A nouveau, il voulut se redresser, mais elle l’en empêcha.

— Le jour va se lever. Un vampire est réduit à l’impuissance dès que le jour paraît, tu peux donc…

— Il ne redoute pas plus que toi la lumière du soleil !

— Mais un vampire…

— Ce n’est pas un vampire ! Et il ne l’a jamais été ! C’en serait un, dit Glenn d’une voix qui trahissait son désespoir, je ne prendrais pas la peine de l’arrêter !

Magda sentit la main glacée de la terreur lui caresser le dos.

— Il est à l’origine de la légende du vampire mais il ne s’abreuve pas que de sang. Cette idée a fait son chemin dans les contes populaires parce que le sang est tangible, visible. Ce qui nourrit Rasalom est une chose qu’on ne peut voir ni toucher.

— C’est cela que tu voulais me dire hier avant l’arrivée… des soldats ? dit-elle, bien qu’elle répugnât à évoquer ce souvenir.

— Oui. Il puise ses forces dans la misère humaine, dans la souffrance et la folie. Il se nourrit de la douleur de ceux qui périssent de sa main mais tire une jouissance bien plus grande de la cruauté des hommes envers leurs frères.

— C’est ridicule ! On ne peut vivre de telles choses. Elles sont trop… trop immatérielles !

— La lumière du soleil est « immatérielle » et pourtant, la fleur en a besoin pour sa croissance. Crois-moi, Rasalom se nourrit de choses invisibles et impalpables – et qui sont toutes néfastes.

— A t’entendre, ce serait le Serpent en personne !

— Tu veux dire Satan ? Le Démon ? fit Glenn avec un sourire. Écarte toutes les religions dont tu as pu entendre parler. Elles n’ont pas de sens ici. Rasalom leur est bien antérieur.

— Je ne peux croire…

— C’est un survivant du Premier Age. Il a prétendu qu’il était un vampire de cinq cents ans pour que cela corresponde à l’histoire de ce donjon et de cette région. Également parce qu’il fait naître si facilement la peur – un autre de ses grands plaisirs. Mais il est plus ancien, bien plus ancien. Tout ce qu’il a raconté à ton père – tout , tu m’entends ? — est faux, à l’exception de ce qui concerne sa faiblesse et la façon dont il peut reprendre des forces.

— Vraiment ? Tu oublies qu’il m’a secourue, qu’il a guéri Papa, et qu’il a également sauvé les villageois que le major avait pris en otage !

— Il n’a sauvé personne. Il a tué les deux soldats chargés de garder les villageois, mais ces derniers, les a-t-il libérés ? Non ! Il est allé au bout de l’ignominie en ridiculisant le major quand les soldats morts ont fait irruption dans sa chambre. Rasalom voulait forcer le major à faire exécuter sur l’heure tous les villageois. C’est le genre d’atrocité qui lui donne des forces, et il en avait bien besoin après un demi-millénaire d’emprisonnement. Heureusement, les événements se sont déroulés autrement et les villageois ont pu repartir chez eux.

— D’emprisonnement ? Mais il a dit à Papa… C’est encore un mensonge ?

— Oui. Rasalom n’a pas bâti ce donjon, ainsi qu’il l’a raconté. Il ne s’y est pas non plus caché. Ce donjon avait pour but de le retenir prisonnier… pour l’éternité. Mais qui aurait pu prévoir que cette vieille bâtisse aurait un jour une importance militaire, et que quelqu’un briserait le sceau de sa prison ? Si jamais il parvient à se libérer et à errer dans le monde…

— Mais il est libre à présent !

— Non, pas encore. Là aussi, il a menti. Il voulait que ton père le croie mais il est toujours bloqué dans le donjon grâce à ceci.

Il repoussa la couverture et montra à Magda l’extrémité de son arme.

— La garde qui s’adapte à cette lame est la seule chose que Rasalom redoute sur cette terre, la seule qui le supplante et peut l’enchaîner. Cette garde est la clef qui l’enferme dans le donjon. La lame seule ne sert à rien mais les deux morceaux peuvent le détruire une fois réunis.

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