F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Les coups sourds frappés à la porte étaient accompagnés de cris. On l’appelait par son nom. La voix du sergent Oster… au bord de l’hystérie. Mais le major Kaempffer ne voulait pas prendre le moindre risque. Il quitta le sac de couchage et tira son Luger.

— Qui est là ? fit-il, d’un air las.

C’était la seconde fois qu’on le réveillait au cours de la même nuit. La première fois pour sortir du donjon en compagnie du Juif. Et cette fois-ci… Il consulta sa montre : quatre heures du matin ! Il ferait bientôt jour.

Que pouvait-on lui vouloir à cette heure ? A moins que… à moins qu’il y ait eu une nouvelle victime !

— C’est le sergent Oster.

— Qu’est-ce qu’il y a encore ? dit Kaempffer en ouvrant la porte.

Un seul regard au visage livide du sergent, et il comprit qu’il se passait des choses très graves.

— C’est le capitaine… le capitaine Woermann…

— Il s’est fait avoir ?

Woermann ? Assassiné ? Un officier ?

— Non, il s’est donné la mort.

Kaempffer mit un certain temps à saisir toute la portée de cette nouvelle.

— Attendez-moi, dit-il en refermant la porte.

Il enfila à la hâte son pantalon, ses bottes et sa veste d’uniforme puis il ouvrit à nouveau la porte.

— Conduisez-moi auprès de lui.

Tout en suivant Oster parmi les gravats qui témoignaient du démembrement du donjon, Kaempffer se rendit compte que le suicide de Klaus Woermann le troublait au plus haut point. Cela ne lui ressemblait pas. Les gens changent, bien sûr, mais il ne comprenait pas comment l’adolescent héros de la Première Guerre mondiale avait pu devenir aussi vil – quelles que fussent les circonstances.

Mais d’un autre côté… Woermann était mort. La seule personne au monde qui aurait pu le désigner du doigt et le traiter publiquement de lâche, cette personne était muette à tout jamais. Et cela compensait largement toutes les souffrances que Kaempffer avait pu endurer depuis son arrivée au donjon. La façon dont Woermann était mort le réjouissait tout particulièrement. Son rapport ne ferait grâce d’aucun détail, et chacun saurait que le capitaine Klaus Woermann s’était suicidé. Une mort indigne. Pire que la désertion. Kaempffer aurait donné cher pour voir la tête de la femme et des deux enfants de Woermann quand ils apprendraient la vérité sur le héros familial…

Au lieu de traverser la cour pour se diriger vers les appartements de Woermann, Oster prit à droite et conduisit Kaempffer dans le couloir où avaient été emprisonnés les villageois le soir de son arrivée.

Et là, il vit Woermann. Il était accroché à une corde épaisse et se balançait doucement comme sous l’effet d’une brise. La corde avait été attachée à une grosse poutre. Kaempffer ne vit pas de tabouret et se demanda comment le capitaine s’y était pris. Peut-être était-il monté sur les blocs de pierre qui jonchaient le couloir.

… les yeux… les yeux de Woermann étaient énormes dans leur orbite. Un instant, Kaempffer eut l’impression que les yeux le suivaient, mais ce n’était qu’un jeu de lumière provoqué par les ampoules électriques.

Il s’arrêta devant le corps inerte. La boucle du ceinturon de Woermann n’était qu’à quelques centimètres du nez de Kaempffer. Il leva la tête et découvrit le visage boursouflé, violacé.

… les yeux – ils semblaient le regarder. Kaempffer se détourna et aperçut l’ombre du corps de Woermann sur le mur. La silhouette était la même – exactement la même – que l’ombre du pendu sur le tableau.

Un frisson le parcourut.

Woermann avait-il eu la prémonition de sa mort ? Ou l’idée du suicide le hantait-elle depuis quelque temps ?

Kaempffer perdit toute gaieté quand il comprit qu’il était désormais le seul officier supérieur du donjon. Dès lors, toutes les responsabilités lui incombaient. Et il serait peut-être la prochaine victime. Que pouvait-il…

Une fusillade éclata dans la cour.

Kaempffer fit volte-face et vit Oster courir jusqu’au bout du couloir avant de revenir vers lui. La surprise qu’exprimait le visage du sergent fit place à l’horreur la plus totale quand son regard se porta à hauteur de la tête de Kaempffer. Le major SS voulut se retourner pour découvrir ce qui avait pu provoquer une aussi brusque réaction quand il sentit des doigts raides, glacés, se refermer sur sa gorge.

Kaempffer tenta de se dégager et de décocher des coups de pied à son agresseur mais il ne rencontra que le vide. Il ouvrit la bouche pour pousser un hurlement mais ne parvint qu’à émettre une sorte de gargouillis. Il se tordit frénétiquement et chercha à desserrer les doigts qui lui arrachaient la vie. Si au moins il avait pu voir celui qui s’était jeté sur lui ! En fait, il savait déjà de qui il s’agissait. Il ne voulait pas se l’avouer, mais il savait ! Il agrippa une manche grise, la manche d’un uniforme de l’armée régulière, remonta le long du bras… jusqu’à… Woermann.

Mais il est mort !

En proie à une terreur sans nom, Kaempffer se sentit soulevé de terre. Tous ses efforts pour se libérer étaient vains. Bientôt, ses pieds ne touchèrent plus le sol. Il lança les bras en avant pour s’accrocher à Oster mais celui-ci recula, épouvanté, les yeux braqués sur celui qui avait été son supérieur hiérarchique et qui, mort, était en train de tuer !

Des images éparses se présentèrent à l’esprit de Kaempffer, toute une série de clichés et de sons de plus en plus flous, tandis que les battements de son cœur s’espaçaient insensiblement.

… dans la cour se poursuit la fusillade, à laquelle se mêlent à présent des hurlements de douleur et d’effroi… Oster qui recule dans le couloir, sans voir les deux cadavres marcher sur lui – l’un d’eux est facilement reconnaissable, c’est l’einsatzkommando Flick, tué au cours de la première nuit… Oster se rend compte de leur présence mais il est trop tard… et toujours les rafales d’armes automatiques… Oster décharge son Schmeisser sur les cadavres animés, il met en pièces leur uniforme mais cela ne les arrête pas pour autant… hurlements d’Oster quand un des cadavres le saisit par le bras pour lui fracasser la tête contre le mur du couloir, cris suraigus quand son crâne se brise comme une simple coquille d’œuf…

La vision de Kaempffer s’atténue… les sons se font plus feutrés… une prière prend forme dans son esprit :

Mon Dieu, je vous en supplie, laissez-moi vivre ! Je vous serai éternellement obéissant mais laissez-moi vivre !

Un craquement sec… la chute à terre… la corde s’est rompue sous le poids des deux corps… mais la pression des doigts sur sa gorge ne s’interrompt pas… une immense lassitude s’empare de lui… dans la pénombre, il voit le cadavre sanglant d’Oster se relever pour suivre dans la cour ses deux meurtriers… et c’est la vision finale, les traits déformés de Woermann sur lesquels se dessine un sourire !

Le chaos dans la cour.

Les cadavres animés étaient partout, pour massacrer les soldats de garde ou ceux qui n’avaient pas encore quitté leur chambrée. Les balles ne pouvaient rien contre eux – ils étaient déjà morts ! Leurs anciens camarades vidaient sur eux leurs chargeurs mais cela ne servait à rien. Et, comble de l’horreur, dès qu’un soldat était abattu, son cadavre se relevait pour grossir les rangs des assaillants !

Deux hommes en uniforme noir tentèrent de prendre la fuite. Ils ôtèrent la grosse barre de bois qui bloquait les battants du portail mais ne furent pas assez rapides. Assaillis par-derrière, ils furent étranglés puis ramenés dans la cour. L’instant d’après, ils remontaient au portail pour interdire à qui que ce soit de s’enfuir.

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