F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Il y avait quelqu’un devant lui.

Il dirigea la lampe vers la forme qui lui bloquait le passage. Il vit le visage au teint de cire, la cape, les vêtements, les cheveux trop longs et, surtout, à la place des yeux, deux abîmes de démence. Alors, il comprit. C’était là le maître des lieux.

Woermann demeura un instant paralysé par l’horreur et la fascination, puis vingt-cinq années d’éducation militaire prirent le dessus.

— Laissez-moi passer ! cria-t-il, en brandissant devant lui la croix d’argent qu’il pensait être la plus efficace des armes. Au nom de Dieu, au nom de Jésus-Christ, au nom de tout ce qui est sacré, laissez-moi passer !

Au lieu de battre en retraite, la créature se rapprocha de Woermann et montra ses traits livides. Elle souriait, d’une grimace hideuse, si malsaine que Woermann sentit ses genoux ployer sous lui et ses mains tendues se mettre à trembler frénétiquement.

Ses yeux… oh, mon Dieu, ses yeux… Woermann était coincé, ce qu’il avait découvert au fond du tunnel lui interdisait de faire demi-tour et là, devant lui… il s’efforça de braquer le faisceau de la lampe sur la croix d’argent – la croix ! les vampires redoutent la croix ! — qu’il brandissait devant lui, en proie à une terreur inimaginable.

Mon Dieu, je vous en supplie, ne m’abandonnez pas !

Une main invisible fendit la nuit et arracha la croix de la main de Woermann. Fasciné, il vit la créature la tordre lentement entre ses doigts, la broyer jusqu’à ce qu’elle ne fût plus qu’une pièce d’argent informe. Puis elle la jeta négligemment à terre, comme un soldat ferait d’un mégot de cigarette.

Woermann poussa un hurlement de terreur quand la même main plongea vers lui. Il fit un bond de côté pour l’éviter. Malheureusement, il ne fut pas assez prompt.

XXVII

Magda revint lentement à elle pour sentir que quelqu’un tirait sur sa main droite. Elle ouvrit les yeux. Une forme sombre était penchée au-dessus d’elle.

Où était-elle ? Pourquoi sa tête lui faisait-elle si mal ?

Des images fugitives traversèrent son esprit – Glenn… la chaussée… la fusillade… le ravin…

Glenn était mort ! Elle n’avait pas rêvé : Glenn était mort !

Elle se redressa en gémissant, ce qui eut pour effet de faire fuir en hurlant l’individu qui lui tenait la main. Tout tournait autour d’elle. Lentement, elle effleura sa tempe des doigts et gémit de nouveau.

Elle prit alors conscience d’une douleur au niveau de l’annulaire droit. La chair était enflée, à moitié coupée. On avait dû tenter de lui arracher la bague de sa mère. Un des villageois, certainement ! Il l’avait cru morte et avait été épouvanté en la voyant revenir à elle.

Magda se mit debout et l’univers recommença de basculer autour d’elle. Puis le sol s’affermit, sa nausée se calma, et elle essaya de marcher. Chaque pas lui causait des douleurs intolérables dans la tête mais elle parvint tout de même à atteindre les broussailles. Dans le ciel, la lune perçait les nuages. Tout à l’heure, elle n’était pas encore levée. Combien de temps était-elle demeurée inconsciente ? Il fallait qu’elle retrouve Glenn !

Il vit toujours , se dit-elle. Il le faut ! Elle ne pouvait l’imaginer mort. Mais comment aurait-il pu survivre ? La fusillade, la chute dans le ravin…

Magda éclata en sanglots, autant sur Glenn que sur elle-même. Elle était perdue, complètement perdue. Cet égoïsme était méprisable, mais elle n’y pouvait rien. La pensée de tout ce qu’ils auraient pu faire ensemble l’accablait. A trente et un ans, elle avait enfin trouvé l’amour. Elle avait passé un jour entier aux côtés de cet homme, vingt-quatre heures où elle s’était abandonnée totalement à la magnificence de la vie – et voici qu’il lui était arraché, impitoyablement !

Ce n’est pas juste !

Elle marcha jusqu’aux éboulis pierreux et regarda par-delà les voiles de brume. Peut-on haïr une bâtisse de pierre ? Oui. Elle haïssait le donjon. Il n’abritait que le mal. Si au moins elle avait détenu le pouvoir de le réduire en poussière lui et tous ses occupants – y compris Papa !

Mais le donjon continuait de flotter, imperturbable et silencieux, sur une mer de brouillard.

Elle se prépara à descendre dans la gorge ainsi qu’elle l’avait fait deux nuits plus tôt. Deux nuits… il y a une éternité ! La brume léchait le bord de l’abîme et rendait la descente encore plus périlleuse. C’était de la démence que de risquer sa vie à tenter de retrouver le corps de Glenn, mais son existence ne comptait plus à présent. Elle voulait toucher ses blessures, sentir sa peau encore tiède. Elle devait s’assurer qu’il n’y avait plus rien à faire. Sans cette certitude, elle ne pourrait plus jamais connaître le repos de l’âme.

Elle s’apprêtait à descendre dans le ravin quand des cailloux glissèrent en contrebas. Elle crut tout d’abord avoir provoqué une avalanche en miniature quand un bruit d’une autre nature éveilla sa curiosité. Un souffle rauque. Quelqu’un marchait dans le brouillard !

Terrorisée, Magda recula pour se dissimuler dans les buissons. Elle n’eut pas très longtemps à attendre. Une main sortit de la brume et s’agrippa à un rocher. Puis ce fut un bras, une tête.

— Glenn !

Il ne parut pas l’entendre et continua de se hisser. Magda se précipita vers lui et, le saisissant sous les épaules, le tira avec une force dont elle ne se serait jamais crue capable. Il s’écroula à terre, haletant et gémissant. Elle s’agenouilla auprès de lui, désemparée.

— Oh, Glenn, tu es… tu saignes !

C’était une remarque bien inutile mais elle était absolument incapable de dire autre chose pour l’instant.

Tu devrais être mort ! pensa-t-elle, mais elle retint les mots qui lui venaient aux lèvres. Si elle ne le disait pas, peut-être ne mourrait-il pas ! Mais ses vêtements étaient trempés de sang, et il avait reçu une douzaine de blessures mortelles. C’était un véritable miracle qu’il respire encore ! Et il était extraordinaire qu’il eût pu remonter tout seul du ravin ! Pourtant, il était là, couché devant elle… et vivant !

— Je vais chercher un docteur !

Cela aussi, elle l’avait dit sans réfléchir, parce qu’il n’y avait jamais eu de docteur au village.

— Je vais aller chercher Iuliu et Lidia, ils m’aideront à te ramener à…

Glenn murmura quelque chose et Magda se pencha tout contre lui.

— Dans ma chambre, dit-il d’une voix brisée.

L’odeur du sang frais était sur ses lèvres. Il fait une hémorragie interne !

— Je t’y emmènerai dès que Iuliu…

— Écoute-moi ! fit-il. La boîte… tu l’as vue hier… celle qui contient la lame…

— Elle ne servira à rien ! Il faut te soigner !

— Va la chercher ! Il le faut ! Il n’y a qu’elle qui puisse me sauver !

Elle hésita un instant puis se mit à courir vers l’auberge, oubliant presque la douleur qui se réveillait dans sa tête. Glenn voulait la lame du glaive. C’était absurde, mais il y avait dans sa voix une telle conviction… un tel besoin…

Magda entra à toute allure dans l’auberge et se précipita dans l’escalier. La chambre de Glenn était dans le noir. Elle se dirigea à tâtons vers le placard, ouvrit la porte. Elle souleva la boîte. Elle n’avait pas refermé les loquets et le couvercle s’ouvrit tout grand : la lame glissa contre le miroir, qui vola en éclats. Magda se hâta de replacer la lame dans la boîte, qu’elle ferma soigneusement, puis elle sortit de la chambre après avoir retiré la couverture du lit. Au moment de redescendre l’escalier, elle alla dans sa propre chambre pour prendre une seconde couverture.

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