F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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— Je ne suis pas encore assez fort pour l’affronter, dit Molasar en secouant la tête. En dehors de ces murs, tout au moins. Je suis plus fort à l’intérieur du donjon. Je pourrais m’occuper de lui s’il venait ici. Et il ne se dresserait plus jamais sur mon chemin. Plus jamais !

— J’ai trouvé ! Il n’y a rien de plus simple, nous allons le faire conduire ici !

— Par qui ? demanda Molasar, dubitatif quoique intéressé.

— Le major Kaempffer se fera un plaisir de s’en charger !

Et Cuza éclata de rire à l’idée d’utiliser un major SS pour débarrasser à tout jamais le monde des nazis.

— Pourquoi accepterait-il ?

— Laissez-moi faire.

Cuza s’installa dans le fauteuil d’infirme et se dirigea vers la porte. Il réfléchissait à toute allure sur la façon dont il allait s’y prendre pour convaincre le major Kaempffer de faire venir Glenn au donjon. Il arriva enfin dans la cour.

— Garde ! Garde ! se mit-il à crier, ce qui eut pour effet d’attirer le sergent Oster et deux hommes du rang. Allez chercher le major, je dois lui parler immédiatement !

— Je vais le prévenir, dit Oster, mais je ne sais pas s’il se dérangera à cette heure.

Les deux soldats rirent à cette remarque.

— Dites-lui que j’ai appris quelque chose de capital à propos du donjon et qu’il faut agir dès ce soir. Demain, il sera peut-être trop tard !

Le sergent se tourna vers l’un des hommes et lui fit signe de pousser le fauteuil.

— Il vaut mieux que je vous emmène chez le major.

Cuza fut transporté à toute allure à l’arrière de la cour puis on le laissa seul pendant de longues minutes. Il en profita pour parfaire l’histoire qu’il allait raconter au major. Enfin, Kaempffer apparut, visiblement ennuyé d’être importuné à pareille heure.

— Vous voulez me parler, Juif ?

— Je veux vous communiquer une chose de la plus grande importance, dit Cuza d’une voix mourante. Une chose que je ne peux pas crier sur les toits.

Kaempffer se pencha vers Cuza et fit signe aux autres de s’éloigner.

— Vous avez intérêt à ce que cela soit intéressant, Juif. Parce que, si vous m’avez appelé pour rien…

— Je crois avoir découvert une nouvelle source d’information sur le donjon, dit Cuza sur le ton de la conspiration. Il y a un étranger à l’auberge. Je l’ai rencontré hier. Il semble très intéressé par ce qui se passe ici – trop intéressé. Il m’a posé tout un tas de questions très précises ce matin.

— En quoi cela me regarde-t-il ?

— Eh bien, il a fait quelques affirmations qui m’ont paru très étranges. Si étranges que j’ai consulté les livres anciens et trouvé des références qui concordaient avec elles.

— Quoi, au juste ?

— Elles n’ont pas d’importance en elles-mêmes mais cela prouve qu’il en sait bien plus sur le donjon qu’il ne veut bien l’admettre. Je crois qu’il est en relation avec les gens qui payent pour son entretien.

Cuza s’arrêta quelques secondes pour permettre au major de réfléchir. Puis il reprit :

— A votre place, major, je demanderais à cet homme de passer demain au donjon. Peut-être sera-t-il assez aimable pour nous faire des révélations.

— Vous n’êtes pas à ma place, Juif ! ricana le major. Il n’est pas dans mes habitudes de prier les rustres de me rendre visite, et je n’attendrai pas demain matin !

Il appela le sergent Oster.

— Prenez quatre de mes hommes ! Et vous, le Juif, vous allez m’accompagner pour que je sois sûr d’arrêter la bonne personne !

Cuza dut se retenir de sourire. Tout s’était déroulé si simplement…

— Mon père te reproche également de ne pas être juif, dit Magda.

Glenn et elle étaient toujours assis derrière les branchages et continuaient d’observer le donjon. La nuit se faisait plus noire, et toutes les lumières du donjon étaient allumées.

— Il a raison.

— Quelle est ta religion ?

— Je n’en ai pas.

— Tu devais bien en avoir une à ta naissance.

— Peut-être, fit Glenn en haussant les épaules. Mais je l’ai oubliée depuis longtemps.

— Glenn, est-ce que tu crois en Dieu ?

Il lui adressa un de ces sourires qui ne manquaient jamais de la troubler.

— Je crois en toi… cela ne suffit pas ?

— Oui, cela suffit, dit-elle en se serrant contre lui.

Que faisait-elle avec cet homme si différent qui, toutefois, devinait toutes ses émotions ? Il semblait instruit mais elle ne parvenait pas à l’imaginer plongé dans la lecture d’un livre. Il était d’une force colossale, mais aussi d’une grande douceur.

Glenn était la contradiction faite homme, mais elle savait qu’elle avait trouvé en lui celui avec qui elle aimerait faire sa vie. Oui, elle aimerait le sentir à ses côtés, le voir sourire…

Glenn ne souriait plus. Il regardait fixement le donjon. Quelque chose le tourmentait, et elle aurait voulu partager ses préoccupations. Mais il faudrait pour cela qu’il s’ouvrît à elle. Peut-être ce moment était-il venu.

— Glenn, dit-elle doucement, que fais-tu exactement ici ?

Au lieu de lui répondre, il tendit la main en direction du donjon :

— Il se passe quelque chose là-bas.

Magda tourna la tête. Six silhouettes avançaient sur la chaussée, et l’une d’elles était en fauteuil roulant.

— Où peuvent-ils aller avec Papa ? demanda-t-elle, la gorge nouée.

— A l’auberge, probablement.

— Ils viennent me chercher, dit Magda, qui ne voyait que cette explication.

— Cela m’étonnerait. Ils n’ont pas besoin de ton père pour te ramener au donjon. Il y a une autre raison.

Magda regarda le petit groupe progresser sur la chaussée au milieu des nappes de brouillard qui ne cessaient de monter. Il n’était plus qu’à quelques mètres d’eux quand elle murmura à Glenn :

— Il vaut mieux rester cachés pour l’instant.

— S’ils ne te trouvent pas, ils vont croire que tu t’es enfuie, et ton père en subira les conséquences. De toute façon, ils te retrouveront. Nous sommes coincés ici. Il est préférable que tu ailles à leur rencontre.

— Et toi ?

— Tu pourras compter sur moi si cela s’avère nécessaire, mais il vaut mieux que je me montre le moins possible.

A regret, Magda se leva et se fraya un passage dans les buissons. Le groupe était déjà passé quand elle arriva au bord du chemin. Aussitôt, un sentiment de danger s’empara d’elle. Il y avait le major SS, et les soldats étaient également des SS ; pourtant, Papa semblait les accompagner de son plein gré. Il leur parlait, à présent. Non, il ne devait y avoir rien à redouter.

— Papa ?

Tous les soldats se retournèrent en même temps et pointèrent leur arme vers Magda. Papa s’adressa à eux en allemand.

— C’est ma fille ! Laissez-moi lui parler !

Magda courut jusqu’à lui et, sans s’occuper des hommes en noir, le questionna dans le dialecte tzigane qui leur était familier.

— Pourquoi t’ont-ils amené ici ?

— Je t’expliquerai plus tard. Où est Glenn ?

— Juste derrière, dans les broussailles, répondit-elle sans la moindre hésitation. Pourquoi ?

Papa se tourna vers le major et lui dit en allemand :

— Il est là !

Aussitôt, les quatre soldats se déployèrent pour former un demi-cercle autour des buissons.

— Papa, qu’est-ce que tu fais ? s’écria-t-elle.

Elle voulut s’élancer vers le bord du ravin mais son père la saisit par le bras.

— Tu vas comprendre, dit-il dans la langue des Tziganes. J’ai appris il y a quelques instants que Glenn était l’un d’eux.

— Non, c’est impossible !

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