F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Le rouquin menait sa monture dans les collines proches de l’entrée sud du défilé de Dinu. Dans sa hâte, il ne remarquait même pas que le paysage verdoyait. Le soleil déclinait et les roches devenaient plus hautes, plus arides aussi. Le chemin qu’il empruntait ne devait pas mesurer plus de quatre mètres de large. Après cet étranglement, il trouverait le défilé de Dinu. Le trajet serait alors des plus aisés, même dans le noir. Il connaissait bien la route.

Il se réjouissait déjà d’avoir évité les nombreuses patrouilles circulant dans la région quand il vit deux soldats armés de fusils à baïonnette. Il fit faire halte à sa monture tout en réfléchissant à la façon dont il les aborderait. Ne voulant pas d’histoires, il décida de jouer les humbles.

— Où vas-tu si vite, chevrier ?

Le plus âgé des deux avait pris la parole. Il avait un visage grêlé, une épaisse moustache. Le plus jeune se mit à rire au mot « chevrier », comme si ce terme sous-entendait quelque chose de dépréciatif.

— Je me rends à mon village. Mon père est malade. Je vous en prie, laissez-moi passer.

— Chaque chose en son temps. Où vas-tu, au juste ?

— A côté du donjon.

— Le donjon ? Je n’en ai jamais entendu parler. Où se dresse-t-il ?

Cela répondait au moins à l’une des questions que se posait le rouquin. Ces hommes auraient eu connaissance du donjon s’il avait été impliqué dans quelque action militaire.

— Pourquoi m’arrêtez-vous ? demanda-t-il, faussement étonné. Ça ne va pas ?

— Les gens comme toi n’ont pas le droit d’interroger les membres de la Garde de Fer, dit le moustachu. Mets pied à terre, qu’on te voie de plus près.

Ainsi donc, ils n’appartenaient pas à l’armée mais à la Garde de Fer. Se rendre au donjon serait plus difficile qu’il ne l’avait prévu. Le rouquin descendit de cheval et garda le silence pendant que les hommes l’observaient.

— Tu n’es pas d’ici, lui dit le moustachu. Fais-moi voir tes papiers.

C’était ce que le rouquin avait le plus redouté pendant tout son périple.

— Je ne les ai pas sur moi, monsieur, dit-il avec une politesse extrême. Je suis parti si précipitamment que je les ai oubliés. Je peux aller les chercher si vous le désirez.

Les soldats échangèrent un regard. Un voyageur sans papiers n’avait aucun droit – ils pouvaient donc en user avec lui comme bon leur semblait.

— Pas de papiers ? répéta le moustachu en commençant de donner des coups de crosse dans l’estomac du rouquin. Dans ce cas, comment pouvons-nous savoir que tu n’apportes pas des armes aux partisans réfugiés dans les collines ?

Le rouquin ne répliqua pas et feignit la souffrance ; se montrer stoïque aurait eu pour conséquence de déchaîner la colère de son interlocuteur.

— Fouille-le ! dit alors le moustachu à son compagnon.

Ses mains glissèrent sur le corps de l’étranger puis ses gestes se firent plus nerveux quand il sentit la ceinture. Il lui ouvrit la chemise et défit la ceinture. La vue des pièces d’or galvanisa le courage des membres de la Garde de Fer.

— Où as-tu volé cela ? demanda le moustachu en frappant de nouveau le rouquin.

— C’est à moi. C’est tout mon bien. Mais vous pouvez le garder. Laissez-moi passer, c’est tout ce que je vous demande.

Le rouquin pensait vraiment ce qu’il disait : l’or ne lui servait plus à rien désormais.

— Ne t’en fais pas, nous allons le garder. Mais montre-nous d’abord ce que tu caches là-dedans, dit le moustachu en désignant la longue boîte.

— N’y touchez pas ! s’écria le rouquin, pour qui la comédie avait assez duré.

Il y avait quelque chose de menaçant dans sa voix, et les deux soldats se figèrent. Le moustachu parla à voix basse, frémissant de rage, puis il éclata :

— Tu ne vas pas…

Mais le rouquin s’était jeté sur lui et emparé de son arme. Il n’eut pas le temps de réagir. La crosse du fusil s’écrasa contre sa mâchoire puis contre sa gorge. L’autre voulut intervenir mais le rouquin fut là aussi plus prompt : retournant son arme, il enfonça la baïonnette dans la poitrine du jeune homme qui s’effondra à terre.

Le moustachu était encore vivant mais son larynx brisé bloquait la respiration. Les yeux exorbités, les mains crispées sur son cou, il s’écroula sur le cadavre de son compagnon.

Le rouquin n’éprouvait rien, ni regret ni triomphe, comme lorsqu’il avait tué Carlos, le batelier. Il ne voyait pas en quoi le monde serait appauvri par la disparition de deux membres de la Garde de Fer. Il savait aussi que ce serait lui qui serait couché à présent à terre, blessé ou mort, s’il avait attendu un peu plus longtemps pour passer à l’action.

Le rouquin boucla sa ceinture et dissimula les cadavres ainsi que les armes dans les rochers. Puis il reprit le chemin du donjon.

Magda arpentait la petite chambre éclairée à la bougie et se frottait sans cesse les mains. De la fenêtre de l’auberge, elle apercevait le donjon. Il faisait déjà nuit, et les nuages sombres venus du sud occultaient complètement la lune.

Elle redoutait l’obscurité… et la solitude. Bien sûr, Lidia, la femme de Iuliu, n’était pas très loin, mais elle ne pourrait rien pour elle si la créature du donjon décidait de franchir la gorge pour l’attaquer.

Iuliu s’était montré très aimable, voire obséquieux, ce qui l’étonnait un peu. Il avait toujours été courtois mais il semblait maintenant la couver littéralement.

Magda pouvait voir la fenêtre éclairée du premier étage de la tour. Papa s’y trouvait seul. Elle lui en avait terriblement voulu quand elle s’était rendu compte de la façon dont elle avait été manipulée. Mais les heures s’écoulaient, et la colère cédait la place à l’inquiétude. Comment ferait-il pour se défendre tout seul ?

Elle s’appuya contre la fenêtre et observa les quatre murs de plâtre de la chambre. La pièce était assez réduite et le mobilier sommaire : un petit placard, une coiffeuse avec un miroir, un tabouret et un grand lit moelleux. Sa mandoline était posée sur le lit, et elle n’y avait pas touché depuis son arrivée. De même qu’elle n’avait pas ouvert les Cultes des Goules. Elle n’avait emporté ce livre que pour donner le change aux Allemands et n’avait nullement l’intention de l’étudier.

Elle eut envie de sortir quelques instants. Elle éteignit deux des bougies et laissa la troisième allumée. Elle ne voulait pas que la chambre fût totalement plongée dans l’obscurité. Elle ne pourrait plus jamais rester dans le noir après l’étrange rencontre de la nuit dernière.

Un escalier de bois poli la conduisit au premier étage. Elle y trouva l’aubergiste adossé à un pilier, l’air pitoyable.

— Ça ne va pas, Iuliu ?

Il sursauta, la regarda un instant dans les yeux, puis se prostra à nouveau.

— Votre père… il va bien ?

— Pour l’instant, oui. Pourquoi ?

Il se couvrit les yeux et laissa échapper un flot de paroles :

— C’est ma faute si vous êtes ici. Je suis un misérable… Mais ils voulaient tout savoir sur le donjon et, moi, je ne pouvais répondre à leurs questions. Alors, j’ai pensé au professeur qui connaît tant de choses. Je ne savais pas qu’il était si malade et je ne croyais pas qu’ils vous auraient fait venir avec lui. Mais j’ai dû céder ! Ils m’ont frappé…

Magda sentit la colère monter en elle : Iuliu n’avait pas le droit de parler de Papa aux Allemands ! Puis elle reconnut que, dans des circonstances semblables, elle n’aurait pas agi autrement. Du moins, elle comprenait à présent pourquoi on avait fait venir Papa au donjon, et pourquoi l’aubergiste se montrait si révérencieux.

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