F. Wilson - Le donjon

Здесь есть возможность читать онлайн «F. Wilson - Le donjon» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1982, ISBN: 1982, Издательство: France Loisirs, Жанр: Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le donjon: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le donjon»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

Le donjon — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le donjon», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Eh bien, j’échangerai avec la personne de la chambre nord. Je paierai le supplément.

— Il s’agit d’une dame, monsieur, et je ne crois pas qu’elle acceptera.

— Demandez-le-lui ! ordonna l’homme d’un ton impérieux.

Magda entendit Iuliu monter l’escalier et elle alla l’attendre dans sa chambre. L’attitude de l’étranger la révoltait. Mais comment avait-il pu effrayer Iuliu à ce point ?

On frappa à la porte. Iuliu était très pâle et tordait nerveusement les pans de sa chemise. De grosses gouttes de sueur tombaient de sa moustache.

Domnisoara Cuza, bredouilla-t-il, il y a ici un étranger qui désire votre chambre. Pourriez-vous la lui céder, s’il vous plaît ?

Iuliu pleurnichait comme un enfant et Magda le plaignait sincèrement, mais elle n’en abandonnerait pas sa chambre pour autant.

— Il n’en est pas question !

— Mais il le faut !

— J’ai dit non, Iuliu, et je ne changerai pas d’avis !

— Dans ce cas, pourriez-vous… le lui dire vous-même ?

— Que craignez-vous de lui ? Et puis, qui est-ce au juste ?

— Je n’en sais rien, et je n’ai pas très envie… commença-t-il d’une voix mourante… dites-le-lui vous-même, je vous en supplie !

Sa première réaction fut de laisser Iuliu se débrouiller tout seul puis elle pensa qu’elle tirerait un certain plaisir de cet affrontement. Cela faisait deux jours qu’on la contrecarrait, cette discussion lui permettrait d’agir enfin à sa guise.

— D’accord, j’y vais.

Elle descendit l’escalier. L’homme se tenait près de l’âtre ; il s’appuyait nonchalamment sur la longue boîte qu’elle avait déjà remarquée accrochée aux flancs du cheval. Elle le voyait pour la première fois en pleine lumière et dut revenir sur son jugement premier. Certes, il avait l’air sombre et son odeur était assez forte, mais ses traits étaient égaux, son nez aquilin et ses pommettes saillantes. Ses cheveux avaient la couleur de la flamme ; ils étaient peut-être un peu trop longs, un peu trop fous aussi, mais ce devait être la conséquence du long voyage qu’il avait entrepris. Ses yeux d’un bleu très clair retinrent un instant son attention. La seule note discordante était la couleur olivâtre de sa peau.

— Ce ne pouvait être que vous, dit-il.

— Je garde ma chambre.

— Je vous la demande, dit-il très sérieusement.

— Vous pourrez l’avoir quand je serai partie.

Il s’avança vers elle.

— Il est capital qu’elle soit exposée au nord. Je…

— Et moi, j’ai mes raisons pour désirer conserver cette chambre, l’interrompit-elle. Par conséquent, je ne déménagerai pas.

Ses yeux se mirent à briller et Magda pensa avoir dépassé les bornes. Mais l’homme se calma et un léger sourire releva le coin de sa bouche.

— Il est évident que vous n’êtes pas d’ici.

— Je viens de Bucarest.

— C’est bien ce que je pensais.

Magda décela dans ses yeux quelque chose qui ressemblait à du respect. Non, cela n’avait pas de sens. Pourquoi me regarderait-il ainsi, moi qui l’empêche d’accéder à ses désirs ?

— Vous avez bien réfléchi ? dit-il.

— Oui.

— Dans ce cas, soupira-t-il, je prendrai la chambre donnant à l’est.

Iuliu dévala l’escalier.

— Fort bien, monsieur. Votre chambre est située à droite, en haut de l’escalier. Je vais porter votre…

Il tendit la main vers la longue boîte mais Glenn arrêta son geste.

— Je la porterai moi-même. Mais vous pouvez vous occuper de la couverture roulée sur mon cheval. Soignez aussi ma monture, c’est une brave bête !

Il jeta un coup d’œil en direction de Magda avant de s’élancer dans l’escalier.

— Et préparez-moi un bain !

— Oui, monsieur ! fit Iuliu, qui serra chaleureusement les mains de Magda tout en lui murmurant : Merci.

Moins effrayé que tout à l’heure, il sortit de l’auberge pour se rendre auprès du cheval.

Magda demeura seule un instant et considéra la chaîne étrange des événements qui s’étaient déroulés pendant la soirée. Elle aurait aimé poser toutes sortes de questions à propos de cette auberge, mais là-bas, au donjon, d’autres questions plus terribles…

Le donjon ! Elle avait failli oublier Papa ! Elle se précipita à la fenêtre de sa chambre et regarda au-dehors. Dans la tour de guet, la lumière des appartements de Papa était toujours aussi vive.

Rassurée, elle s’étendit sur le lit. Un lit… un vrai lit, large et moelleux. Tout irait peut-être bien cette nuit. Elle sourit. Non, c’était impossible, il fallait qu’il se passe quelque chose. Elle ferma les yeux et tenta d’évoquer des choses agréables… Papa pourrait s’en retourner avec elle à Bucarest, il échapperait à tout jamais aux Allemands et à la créature hideuse…

Un bruit dans le hall la tira de ses rêveries. Elle constata que l’unique bougie avait diminué de moitié. Elle courut à la fenêtre. Dans la chambre de Papa, la lumière était toujours aussi intense.

Des pierres crissèrent sur le chemin menant à la chaussée. Elle aperçut un homme. Glenn… Avec des mouvements de chat, il se dissimula dans les broussailles où elle s’était elle-même cachée et regarda le donjon. La brume qui montait de la gorge baignait ses pieds mais lui, sentinelle fidèle, observait toujours.

Magda sentit la colère poindre en elle. Que faisait-il là ? Cet emplacement était le sien. Si au moins elle avait eu le courage de descendre protester… Mais elle n’osait pas. Glenn était dangereux. Pas pour elle, elle le sentait confusément, mais pour les autres. Pour les Allemands, peut-être. Ce qui faisait de lui une sorte d’allié.

A pas de loup, elle descendit l’escalier et sortit de l’auberge pour le surveiller. Peut-être comprendrait-elle enfin le pourquoi de sa présence ici.

Elle rampa jusqu’à une grosse roche d’où il ne pourrait la voir.

— Vous voulez reprendre votre poste d’observation ?

Magda sursauta – il ne s’était même pas retourné !

— Comment avez-vous su que j’étais là ?

— Je vous ai entendu marcher. On ne peut pas dire que vous soyez très discrète.

A nouveau cette arrogance…

— Venez à côté de moi et dites-moi pourquoi les Allemands éclairent à ce point le donjon. Ils ne dorment donc jamais ?

Elle décida de le rejoindre, sans trop s’en approcher toutefois. Il avait une odeur infiniment plus agréable, à présent. Il avait dû se baigner pendant qu’elle s’était assoupie.

— Ils ont peur du noir, dit-elle.

— Peur du noir, répéta-t-il, comme si cette réponse ne le surprenait pas. Comment cela se fait-il ?

— Ils croient qu’il y a un vampire.

Magda le vit lever les sourcils d’étonnement.

— C’est cela qu’ils vous ont dit ? Vous connaissez quelqu’un qui y habite ?

— J’y ai moi-même vécu, et mon père y demeure toujours. La fenêtre allumée, là-bas…

— Qu’est-ce qui peut leur faire croire à un vampire ?

— On a retrouvé huit victimes – rien que des soldats allemands – la gorge tranchée.

— Un vampire, dites-vous ? fit-il, l’air sombre.

— Il y a également une histoire de cadavres qui marchent. Seul un vampire pourrait être la cause de tout ce qui s’est produit ici. Et après ce que j’ai vu…

— Vous l’avez vu ?

Glenn se tourna vers elle et la regarda droit dans les yeux.

— Oui, fit Magda, qui eut un mouvement de recul.

— A quoi ressemblait-il ?

— Qu’est-ce que cela peut bien vous faire ?

Il commençait à lui faire peur avec ses questions. Il se rapprocha encore un peu plus.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le donjon»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le donjon» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le donjon»

Обсуждение, отзывы о книге «Le donjon» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x