F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Le donjon n’en devenait pas plus agréable pour autant. Il y régnait toujours cette présence malveillante, quoique indéfinissable. Non, c’était lui-même qui avait changé. Et il éprouvait à présent quelque obscure raison de croire qu’il reviendrait un jour à Rathenow. Il lui était arrivé de douter de cette éventualité mais, à présent, l’estomac bien rempli par un solide petit déjeuner et certain de trouver ses hommes aussi nombreux qu’hier, tout lui semblait possible. Y compris le départ d’Erich Kaempffer et de ses brutes.

Son tableau ne le troublait même plus. Bien sûr, l’ombre à gauche de la fenêtre ressemblait toujours à un corps pendu à une corde, mais cela ne lui produisait plus le même effet comme lorsque Kaempffer le lui avait fait remarquer pour la première fois.

Il descendit l’escalier de la tour de guet et, comme il parvenait au premier étage, il vit Kaempffer se diriger vers l’appartement du professeur, plus confiant que jamais.

— Bonjour, mon cher major ! s’écria Woermann, qui songeait déjà à l’imminence du départ de Kaempffer. Je vois que nous avons eu la même idée : vous êtes venu adresser vos plus sincères remerciements au professeur Cuza pour les vies allemandes qu’il a permis une nouvelle fois d’épargner !

— Rien ne prouve qu’il ait fait quoi que ce soit ! dit Kaempffer. Même s’il le prétend…

— Vous ne voulez donc pas voir une relation de cause à effet entre son arrivée et la fin des meurtres ?

— Coïncidence, rien de plus !

— Dans ce cas, pourquoi êtes-vous là ?

Kaempffer hésita un instant.

— Pour interroger le Juif sur ce qu’il a appris dans les livres, bien entendu.

— Bien entendu.

Ils entrèrent dans la première pièce, Kaempffer en tête, et trouvèrent Cuza agenouillé sur son sac de couchage. Il n’était pas en train de prier mais essayait de remonter sur son fauteuil. Après un bref regard lancé dans leur direction, il se concentra à nouveau sur sa tâche.

Le premier mouvement de Woermann fut de l’aider. Les mains de Cuza paraissaient incapables de s’agripper aux bras du fauteuil et ses muscles trop faibles pour lui permettre de se relever. Mais il n’avait pas demandé d’aide et devait mettre un point d’honneur à regagner son fauteuil sans assistance aucune. Woermann ne voulut pas le priver de cette satisfaction.

Cuza semblait savoir ce qu’il faisait. Woermann se plaça aux côtés du major – il était certain que Kaempffer jouissait littéralement d’un tel spectacle – et vit Cuza pousser le dossier du fauteuil contre le mur avant de se cramponner et, dans un effort surhumain, de hisser son vieux corps à hauteur du siège où il se laissa retomber, haletant et couvert de sueur.

— Que me voulez-vous ? dit-il dès qu’il eut repris son souffle.

Son ton était plus brutal, moins poli qu’auparavant ; les souffrances qu’il éprouvait lui interdisaient de se permettre le luxe d’être sarcastique avec les deux Allemands.

— Alors, Juif, qu’avez-vous appris cette nuit ? dit Kaempffer.

Cuza s’appuya contre le dossier et ferma un instant les yeux avant de les rouvrir et de les porter sur le major. Il paraissait totalement aveugle sans lunettes.

— Pas grand-chose. Sinon que ce donjon a dû être bâti par un boyard du XV esiècle, un contemporain de Vlad Tepes.

— C’est tout ? Après deux jours d’étude ?

Un jour, major, dit le professeur qui, Woermann le sentit bien, recouvrait peu à peu sa force d’esprit. Un jour et deux nuits. Ce qui est peu quand on songe que les matériaux de référence sont écrits dans une langue étrangère.

— Je ne veux pas d’excuses, Juif, mais des résultats !

— Vous n’en avez donc pas ? demanda Cuza, impatient de connaître la réponse.

Kaempffer se redressa avec une certaine fierté.

— Nous avons passé deux nuits consécutives sans déplorer de victimes, mais je ne crois pas que vous ayez quelque chose à voir là-dedans.

Il se tourna alors vers Woermann et ajouta :

— Il semble que ma mission soit accomplie. Mais je demeurerai une dernière nuit par sécurité avant de poursuivre mon chemin.

— Ah, une dernière nuit en votre compagnie ! s’écria Woermann, qui se sentait vraiment d’excellente humeur. Quel honneur !

— Vous n’avez pas besoin de rester aussi longtemps, Herr Major, dit Cuza, sarcastique. Je suis sûr que d’autres pays vous réclament déjà.

Kaempffer eut une sorte de sourire.

— Je ne vais pas quitter votre cher pays, Juif. Je dois me rendre à Ploiesti.

— Ploiesti ? Pourquoi cela ?

— Vous le saurez assez tôt. dit-il en se tournant vers Woermann. Je partirai demain à l’aube.

— J’aurai plaisir à vous accompagner jusqu’au portail.

Kaempffer lui jeta un regard furibond puis quitta la pièce. Woermann le regarda s’en aller. Il avait le sentiment que rien n’avait été réglé, que les assassinats s’étaient arrêtés d’eux-mêmes, qu’ils pouvaient reprendre ce soir, demain, un autre jour. Ils ne jouissaient que d’une pause, un moratoire ; ils n’avaient rien appris et n’avaient rien fait. Mais il ne parlerait pas de ses doutes à Kaempffer. Il ne désirait qu’une chose, voir le major quitter le donjon, et il ne ferait rien qui pût retarder son départ.

— Que voulait-il dire avec Ploiesti ? demanda Cuza.

— Cela ne vous regarde pas, fit Woermann, qui porta ses yeux sur la table où gisait toujours la petite croix d’argent.

— Je vous en prie, capitaine. Pourquoi se rend-il à Ploiesti ?

Woermann fit la sourde oreille. Le professeur avait déjà assez de problèmes, et il ne servirait à rien de lui apprendre que l’équivalent roumain d’Auschwitz allait être édifié dans les environs.

— Vous pourrez voir votre fille aujourd’hui si vous le désirez. Mais il faudra vous rendre à l’auberge. Elle ne peut venir ici.

Il prit alors la petite croix.

— Elle vous a été utile à quelque chose ?

Cuza lança un bref coup d’œil à l’objet d’argent puis détourna le regard.

— Non, pas le moins du monde.

— Je peux donc la reprendre ?

— Quoi ? Non, non ! Elle peut m’être encore utile. Laissez-la là.

L’intensité soudaine de la voix de Cuza frappa Woermann. Cet homme semblait transformé depuis hier, moins sûr de lui. Woermann n’aurait pu dire pourquoi mais c’était un fait.

Il jeta la croix sur la table et s’éloigna. Il avait bien trop de soucis pour chercher à découvrir ce qui préoccupait le professeur. En supposant que Kaempffer s’en aille, Woermann devrait décider ce qu’il ferait lui-même. Rester, partir ? Une seule chose était certaine : il devrait rapatrier les corps des malheureuses victimes. Elles attendaient depuis déjà trop longtemps. Débarrassé de Kaempffer, il pourrait enfin penser par lui-même.

Il quitta donc le professeur sans même lui dire au revoir. Au moment de fermer la porte, il constata que Cuza avait rapproché son fauteuil de la table et rechaussé ses lunettes. Immobile, il tenait la croix à la main et ne semblait pouvoir en détacher son regard.

Au moins il était en vie.

Magda trépignait d’impatience pendant que l’une des sentinelles en faction près du portail était allée chercher Papa. Ils l’avaient déjà fait attendre une bonne heure avant d’ouvrir les portes. Elle était arrivée aux premières lueurs mais ils étaient restés sourds à ses appels. Cette nuit blanche l’avait irritée et épuisée mais, au moins, Papa était vivant.

Ses yeux balayèrent la cour. Tout était calme. Il y avait des monceaux de gravats provenant du démantèlement du donjon mais personne ne travaillait ; tous les soldats devaient prendre leur petit déjeuner. Mais pourquoi cette si longue attente ? Ils auraient très bien pu la laisser entrer…

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