F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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… elle vacilla, au bord de l’éternité…

… quand elle entendit la voix de Papa.

Magda s’y cramponna désespérément comme un nageur à la corde qu’on lui jette. Papa ne l’appelait pas, il ne parlait même pas en roumain, mais c’était bien sa voix, la seule chose familière dans ce chaos qui l’englobait.

Les yeux se détournèrent. Magda était libre. La main l’avait lâchée.

Épuisée, en sueur, haletante, elle serra contre elle ses vêtements gonflés par le vent qui soufflait toujours dans la pièce. Puis la terreur revint, plus forte que jamais, car les yeux se posaient à présent sur son père.

Mais Papa ne fléchit pas sous le regard impitoyable. Il reprit la parole dans une langue qu’elle ne connaissait pas. Elle vit le sourire hideux s’effacer sur les lèvres décharnées. Les yeux rétrécirent pour ne plus former que deux fentes, comme si un esprit réfléchissait aux paroles de Papa.

Incapable d’agir, Magda contempla le visage. Elle vit la commissure des lèvres se retrousser doucement – un hochement de tête, une décision…

Le vent tomba aussi subitement qu’il s’était levé. Le visage se fondit dans la nuit.

Tout était redevenu tranquille.

Immobiles, Magda et son père se regardèrent. Le froid et l’obscurité diminuèrent peu à peu. Une bûche craqua dans l’âtre.

— Papa, comment vas-tu ? dit-elle, accrochée au fauteuil.

Mais Papa n’était préoccupé que par ses doigts gantés.

— Mon Dieu, qu’était-ce ? Qu’était-ce ? bredouillât-elle, comme si elle revivait toute cette scène.

Papa ne l’écoutait pas.

— Ils sont morts. Je ne sens plus rien, dit-il, en retirant lentement ses gants.

Elle poussa le fauteuil vers la cheminée, où le feu brûlait maintenant avec toute son intensité. Elle était épuisée, à bout de nerfs, mais cela était sans importance. Pourquoi dois-je toujours être là ? Pourquoi dois-je toujours être la plus forte ? Une fois… rien qu’une fois… elle aurait tant aimé que quelqu’un s’occupe d’elle. Mais elle chassa bien vite ces pensées. Une fille ne devait pas réagir de la sorte quand son père avait besoin d’elle.

— Tends les mains. Papa ! Il n’y a pas d’eau chaude, il faudra nous contenter des flammes !

À la lueur vacillante, elle s’aperçut que les mains de son père étaient devenues aussi livides que celles de la… de la chose.

Elle commença de les frotter, mais sans précipitation. Dans leur maison de Bucarest, une bouilloire chauffait en permanence sur le poêle. Toute chute soudaine de température provoquait un spasme dans les artères : les docteurs parlaient de maladie de Raynaud. La nicotine lui faisait le même effet, et il avait dû cesser à tout jamais de fumer le cigare. La gangrène pouvait s’installer si les tissus étaient trop longtemps privés d’oxygène.

Elle le vit présenter ses mains à la flamme, les tourner en tous sens. Pour l’instant, il ne sentait encore rien, mais il souffrirait le martyre quand le sang circulerait de nouveau.

— Regarde ce qu’ils t’ont fait ! dit-elle, virulente, en voyant la peau se bleuir.

— Ça à déjà été pire, fit Papa.

— Je le sais bien, mais tout ceci aurait pu ne jamais avoir eu lieu. Qu’est-ce qu’ils essayent de nous faire ?

— De qui parles-tu ?

— Des nazis ! Ils s’amusent avec nous, nous leur servons de sujet d’expérience ! Je ne sais pas au juste ce qui vient de se produire… c’était très réaliste, mais ce n’était pas réel ! Ils nous ont hypnotisés, drogués, ils ont éteint la lumière…

— Tout ceci était bien réel, Magda, dit Papa d’une voix douce.

Et cela confirmait ce qu’elle savait au plus profond d’elle-même, ce qu’elle aurait tant aimé l’entendre nier.

Le sang afflua subitement dans les doigts du vieillard, qui émit un sifflement de douleur. Puis la chair se réveilla, et la brûlure devint insupportable.

Papa s’efforça pourtant d’achever ce qu’il voulait lui dire.

— Je lui ai parlé en slavon… je lui ai dit que nous n’étions pas ses ennemis… qu’il devait nous laisser tranquilles… et il est parti.

Il grimaça de douleur puis tourna vers Magda des yeux d’un éclat inhabituel. D’une voix basse, rauque, il poursuivit :

— C’est lui. Magda. Je le sais. C’est lui !

Magda ne répondit pas. Elle aussi savait.

XV

LE DONJON
Mercredi 30 avril
6 heures 22

Le capitaine Woermann avait tenté de veiller toute la nuit mais sans y parvenir. Il s’était installé auprès de la fenêtre surplombant la cour, le Luger serré contre sa poitrine, bien qu’il doutât qu’un.9 mm pût quelque chose contre celui qui hantait le donjon. Trop de nuits sans sommeil et pas suffisamment de petites siestes avaient finalement eu raison de lui.

Il se réveilla en sursaut, ne sachant plus où il était. Il se crut un instant à Rathenow : dans la cuisine, Helga, sa femme, préparait des œufs et des saucisses, tandis que ses fils étaient partis traire les vaches. Mais ce n’était qu’un rêve.

Il bondit de la chaise quand il constata que le ciel était clair. La nuit s’était écoulée, et il était encore vivant. Une fois de plus, la mort l’avait épargné. Mais son bonheur ne fut que de courte durée, car il comprit aussitôt que quelqu’un d’autre avait péri. Il savait qu’un cadavre ensanglanté gisait dans un recoin du donjon.

Il rangea son Luger et traversa la pièce pour sortir sur le palier. Tout était calme. Il descendit l’escalier en se frottant les yeux. Comme il arrivait au niveau inférieur, la porte de l’appartement des Juifs s’ouvrit.

Magda apparut mais ne le vit pas. Elle portait un pot de métal. Perdue dans ses pensées, elle gagna la cour et tourna à droite en direction de l’escalier menant aux caves. Elle paraissait savoir parfaitement bien où elle allait : cela le troubla, puis il se souvint qu’elle était déjà venue à de nombreuses reprises au donjon. Elle avait connaissance des citernes et savait qu’elle pourrait y trouver de l’eau fraîche.

Woermann sortit dans la cour pour la regarder. Ce spectacle avait quelque chose de féerique : une femme marchant parmi les brumes de l’aube au milieu de murailles de pierre incrustées de croix de métal. Un rêve. Elle semblait très belle sous ses vêtements épais. Ses hanches ondulaient naturellement, et cela ne pouvait que le bouleverser. Son visage était joli – ses yeux bruns, surtout. Si au moins elle avait défait ses cheveux au lieu de les retenir sous un fichu, elle aurait été splendide.

Il s’apprêtait à la suivre à la cave pour s’assurer qu’elle ne cherchait pas autre chose que de l’eau, quand le sergent Oster arriva en courant.

— Mon capitaine ! Mon capitaine !

Woermann soupira et s’apprêta à entendre les tristes nouvelles.

— Qui avons-nous perdu ?

— Personne, mon capitaine ! dit Oster en brandissant une feuille de papier. J’ai fait l’appel, tout le monde est là !

Woermann ne céda pas à la joie – il avait été trop éprouvé au cours de la semaine précédente – mais il laissa toutefois une petite place à l’espoir.

— Vous en êtes sûr ? Absolument sûr ?

— Oui, mon capitaine. A l’exception du major et des deux Juifs.

Woermann se tourna vers l’arrière du château, où se trouvaient les appartements de Kaempffer. Était-ce lui qui…

— J’ai gardé les officiers pour la fin, dit Oster, comme pour s’excuser.

Woermann hocha la tête. Eric Kaempffer avait-il été victime… Ç’aurait été trop beau. Woermann n’aurait jamais cru possible de haïr à ce point un être humain…

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