F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Magda se rendit alors compte que son cerveau n’avait jamais enregistré ce phénomène… jusqu’à cet instant.

Ils étaient arrivés devant le mur éboulé. Les gravats avaient été déblayés. Magda sentit un courant d’air froid venir de l’ouverture pratiquée dans le sol, et elle chercha dans la pochette accrochée au dossier du fauteuil les gants de cuir de Papa.

— Il vaut mieux que tu les remettes, dit-elle, en lui tendant le gant de la main gauche.

— Il en a déjà ! s’écria Kaempffer, impatient.

— Ses mains sont très sensibles au froid, dit Magda en lui présentant l’autre gant. C’est une des conséquences de sa maladie.

— Et quelle est cette maladie ? demanda Woermann.

— La sclérodermie.

Magda lut l’ignorance sur le visage des deux Allemands. Papa prit alors la parole :

— Moi-même n’en avais jamais entendu parler avant d’en être atteint. En fait, les deux premiers docteurs qui m’ont examiné ont établi un mauvais diagnostic. Je n’entrerai pas dans le détail et je vous dirai seulement qu’elle n’affecte pas que les mains.

— Fort bien, mais comment affecte-t-elle vos mains ? demanda Woermann.

— Une baisse de température soudaine interdit la circulation du sang dans mes doigts et je risque la gangrène si je n’en prends pas le plus grand soin. C’est pour cela que je porte des gants jour et nuit. Voilà. Maintenant, je suis à vous.

Déjà entrée dans le puits. Magda se mit à frissonner.

— Il fait bien trop froid pour toi, Papa.

— Il n’est pas question de monter les corps, dit Kaempffer.

Il fit signe aux deux SS de transporter le fauteuil et son occupant dans le sous-sol. Magda se tenait tout près de son père et craignait de voir les hommes glisser sur les marches humides ; elle ne se calma que lorsqu’ils eurent déposé le fauteuil sur la terre battue.

Un des hommes roula Papa vers les huit formes recouvertes chacune d’un drap. Magda resta en arrière, car elle savait qu’elle ne pourrait supporter cette vision. Mais elle remarqua que le capitaine Woermann avait également l’air très mal à l’aise.

Un sous-sol… son père et elle-même avaient visité le donjon à plusieurs reprises, et ils n’en avaient jamais envisagé l’existence. Elle se frotta les mains pour tenter de se réchauffer. Il faisait si froid…

Elle regarda autour d’elle avec appréhension, redoutant d’apercevoir des rats. Leur nouvelle maison de Bucarest avait un grenier infesté de rats ; elle savait que sa répulsion était hors de mesure mais elle ne pouvait se maîtriser. Ils l’emplissaient d’horreur et de dégoût… leurs mouvements furtifs, cette queue sinueuse… ils la rendaient malade.

Magda était trop loin pour entendre ce que les hommes se disaient en découvrant chaque cadavre. La voix de son père ne lui fut intelligible que lorsqu’ils revinrent vers elle, leur macabre inspection achevée.

— Il m’est impossible de trouver quoi que ce soit de rituel dans ces blessures. Si l’on excepte l’homme qui a été décapité, la mort semble avoir été causée à chaque fois par le sectionnement des principaux vaisseaux sanguins du cou. Il n’y a pas de traces de dents, animales ou humaines, bien que ces coupures n’aient pas été provoquées par un instrument. Ces gorges ont été arrachées, déchiquetées , si l’on peut dire, mais je ne saurais préciser comment.

Comment Papa pouvait-il prendre un ton aussi clinique pour évoquer de telles choses ?

— Une fois de plus, vous avez réussi à ne rien nous apprendre ! lança le major Kaempffer, menaçant.

— Il faut dire que vos éléments sont plutôt minces, vous ne trouvez pas ?

Le major s’éloigna sans daigner répondre. Le capitaine Woermann fit alors claquer ses doigts.

— Les mots inscrits sur le mur en lettres de sang ! Ils appartiennent à une langue inconnue !

Le regard de Papa s’alluma.

— Montrez-les-moi !

Le fauteuil fut une nouvelle fois transporté et Magda suivit le petit groupe de l’autre côté de la cour. Elle se chargea ensuite de pousser son père dans un petit couloir, jusqu’à l’inscription brunâtre portée sur le mur.

Magda remarqua que les jambages variaient en épaisseur mais qu’ils avaient à peu près tous la taille d’un doigt humain. Cette pensée la fit frissonner. Elle étudia les mots. Elle reconnut la langue dans laquelle ils étaient écrits et eût facilement pu les traduire si son esprit avait accepté de se concentrer sur autre chose que ce qui avait servi d’encre.

— Savez-vous ce que cela signifie ? demanda Woermann.

— Oui, fit Papa en hochant la tête.

Il était littéralement fasciné par l’inscription qui s’étalait devant lui.

Eh bien ? dit Kaempffer.

Magda voyait fort bien que la simple idée de dépendre d’un Juif lui faisait horreur, et Papa aurait dû prendre garde de ne pas le provoquer inutilement.

— Cela veut dire : Etrangers, quittez ma demeure ! A l’impératif.

Sa voix avait quelque chose de mécanique. Les mots le troublaient outre mesure.

Kaempffer plaqua la main contre l’étui de son revolver.

— Voilà qui est clair ! Les morts ont un mobile politique !

— Peut-être. Mais cet avertissement, cette prière – appelez cela comme vous voudrez – est rédigée en slavon. C’est une langue morte, comme le latin. Et les lettres sont tracées à l’ancienne. J’en suis absolument certain, j’ai lu suffisamment de vieux manuscrits pour vous l’affirmer.

L’esprit de Magda pouvait se concentrer sur les mots maintenant que Papa avait identifié la langue. Et elle croyait savoir ce qu’ils dégageaient de si troublant.

— Messieurs, poursuivit le professeur Cuza, votre tueur est un érudit particulièrement doué. A moins qu’il ne s’agisse d’une personne vieille d’un demi-millénaire.

XIV

— Il est clair que nous avons perdu notre temps, dit le major Kaempffer, qui déambulait en tirant sur une cigarette.

Les quatre personnages étaient revenus au niveau inférieur de la tour de guet. Magda s’appuyait contre le dossier du fauteuil de Papa, épuisée. Elle avait l’impression de se trouver au centre d’une guerre qui opposait Woermann et Kaempffer mais elle n’en comprenait pas les règles, pas plus qu’elle ne comprenait ce qui motivait les adversaires. Elle était cependant certaine d’une chose : la vie de Papa et la sienne dépendaient de l’issue de la bataille.

— Je ne suis pas d’accord, dit le capitaine Woermann, qui se tenait adossé au mur. Nous en savons plus que ce matin. Pas énormément, bien sûr, mais tout de même plus que nous n’avons été capables de…

— Cela ne suffit pas ! aboya Kaempffer. Nous ne savons rien !

— Dans ce cas, et puisque nous ne disposons d’aucune autre source d’information, je suggère d’abandonner immédiatement le donjon.

Kaempffer ne répondit pas et se contenta d’arpenter la pièce en fumant.

Papa s’éclaircit la voix pour attirer l’attention.

— Vous, le Juif, ne vous occupez pas de ça !

— Écoutons ce qu’il a à dire. C’est bien pour ça que nous l’avons fait venir, non ?

Il était de plus en plus évident pour Magda qu’une profonde hostilité régnait entre les deux officiers. Elle savait aussi que Papa s’en était rendu compte et qu’il chercherait à profiter de la situation.

— Je peux peut-être vous aider, dit Papa, en désignant la pile de livres. Ainsi que je l’ai déjà dit, la réponse se trouve peut-être dans ces volumes. S’il en est ainsi, je suis la seule personne – avec l’aide de ma fille – qui puisse la découvrir. Avec votre permission.

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