F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Les collines succédèrent bientôt aux plaines et le train aborda la première montée. Le soleil brillait au-dessus des Alpes. Dans quelques instants, ils arriveraient à Campina. Magda aida son père à enfiler un pull-over. Ensuite, elle arrangea son fichu et se rendit à l’extrémité du wagon, où avait été rangé le fauteuil roulant. Le plus jeune des deux gardes l’y suivit. Pendant tout le voyage, elle avait senti son regard posé sur son corps, dont il essayait de découvrir les véritables contours par-delà les plis lourds du vêtement.

Magda se pencha pour remettre en place les coussins du fauteuil quand une main se plaqua sur ses fesses avant de tenter de s’insinuer entre ses jambes. Une nausée gonfla en elle mais elle se retourna brusquement en se retenant pour ne pas enfoncer ses ongles dans les yeux du garde.

— Je croyais que ça te plairait, dit-il en la prenant par l’épaule. Tu n’es pas mal pour une Juive, et je suis sûr que tu cherches un homme, un vrai.

Magda le dévisagea. Il n’avait rien d’« un homme, un vrai ». Il avait à peine plus de dix-huit ans et sa lèvre supérieure s’ornait d’une moustache si claire qu’on eût dit une ombre de maquillage. Il se frotta contre elle et la poussa vers la porte.

— Allons dans la prochaine voiture, c’est le fourgon à bagages.

— Non, fit-elle, impassible.

Il la poussa plus rudement.

— Grouille-toi !

Sans cesser de le regarder, elle dit :

— Vous ne pouvez pas trouver de fille qui veuille de vous ?

— Oh si ! fit-il, en clignant de l’œil.

— Dans ce cas, pourquoi forcez-vous les autres ?

— Tu me remercieras après, dit-il en ricanant.

Magda ne savait plus que faire. Elle pensa un instant le frapper et crier, mais les freins du wagon se mirent à grincer.

Le train entrait en gare de Campina.

— On n’a plus le temps, dit-il en jetant un coup d’œil par la fenêtre. Dommage.

Sauvée . Magda ne dit rien. Elle en aurait pleuré de bonheur.

Le jeune garde se redressa et tendit la main en direction du quai.

— Je crois que tu m’aurais trouvé très doux comparé à eux.

Magda se pencha à son tour. Elle vit quatre hommes en uniforme noir et se sentit défaillir. Elle avait trop entendu parler des SS pour ne pas les reconnaître au premier coup d’œil.

XII

KARABURUN, TURQUIE
Mardi 29 avril
18 heures 2

Debout sur la digue, le rouquin regardait les dernières lueurs du soleil projeter l’ombre de la pile loin au-dessus de la mer. La mer Noire. Quel nom ridicule. Elle était bleue et ressemblait à un océan. Tout autour de lui, de petites maisons de brique et de stuc s’entassaient jusqu’au bord de l’eau ; leurs toits de tuiles rouges avaient à présent la même couleur que le soleil couchant.

Il ne lui avait pas été très difficile de se procurer un bateau. La pêche était assez bonne mais les hommes étaient très pauvres…

Il ne s’agissait plus d’une embarcation longue et souple mais d’un sardinier aux flancs couverts de sel. Ce n’était pas exactement ce qu’il recherchait, mais c’était tout de même mieux que rien.

La barque à moteur l’avait conduit tout près de Silivri, à l’ouest de Constantinople – on disait Istanbul, maintenant, n’est-ce pas ? Il se souvint que le régime en place avait changé le nom de la ville une dizaine d’années plus tôt. Il allait devoir s’y faire, mais les vieilles habitudes étaient tenaces. Il avait tiré le bateau à sec, déchargé sa longue caisse, puis repoussé la barque vers la mer de Marmara. Un pêcheur ou un navire officiel la retrouverait un jour, avec le cadavre de son propriétaire.

Il lui avait ensuite fallu parcourir une trentaine de kilomètres dans les landes de la Turquie d’Europe. Acheter un cheval s’était révélé aussi facile que louer un bateau. Les gouvernements se succédaient, et l’argent d’aujourd’hui ne vaudrait peut-être plus rien demain ; mais la vue de l’or ouvrait toujours toutes les portes.

Il se trouvait donc au bord de la mer Noire et attendait que l’on fasse le plein du sardinier. Secouer le propriétaire n’aurait servi à rien : ces gens vivaient à leur propre rythme.

Il y avait encore plus de 250 milles jusqu’au delta du Danube ; de là, 300 kilomètres le sépareraient du col de Dinu. Sans cette guerre stupide, il aurait loué un avion et y serait déjà arrivé.

Que s’était-il passé là-bas ? Est-ce qu’on s’était battu dans le défilé ?

La radio n’avait pas mentionné de combats en Roumanie. Cela n’avait pas d’importance. Quelque chose s’était déréglé. Et il avait cru les choses immuables.

Immuables ? Il était bien placé pour savoir que c’était rarement vrai.

Il pouvait tout de même conserver l’espoir que les événements n’eussent pas dépassé le point de non-retour.

XIII

LE DONJON
Mardi 29 avril
17 heures 52

— Vous ne voyez donc pas qu’il est épuisé ? cria Magda, chez qui la peur avait cédé la place à la colère et à l’instinct de protection.

— Je me moque bien de savoir s’il va rendre l’âme, dit l’officier SS que l’on appelait le major Kaempffer. Je veux qu’il me dise tout ce qu’il sait de ce donjon.

La route de Campina au donjon avait été un véritable cauchemar. Ils avaient été poussés sans ménagement à l’arrière d’un camion et surveillés par deux membres des einsatzkommandos tandis que deux autres membres se tenaient dans la cabine. Papa avait expliqué qui ils étaient à Magda, mais elle n’avait pas besoin de ses explications pour les trouver répugnants : la façon dont ils traitaient Papa lui suffisait. Ils ne parlaient pas le roumain et s’exprimaient à coups de pied et de crosse de fusil. Magda avait toutefois décelé une certaine préoccupation par-delà leur brutalité : ils semblaient heureux d’avoir quitté le col de Dinu et n’y retournaient qu’à contrecœur.

Magda était finalement aussi fatiguée que son père quand ils atteignirent le donjon.

Le donjon… il avait changé. Il était en aussi bon état qu’auparavant mais, à l’instant même où ils franchirent le portail, Magda sentit une aura de menace, une nuance imperceptible de l’air, qui pesait sur les esprits et parcourait de frissons le cou et les épaules.

Papa la remarqua également car elle le vit lever la tête et regarder tout autour de lui comme s’il voulait identifier cette sensation.

Les Allemands paraissaient affairés, et il semblait y avoir deux types de soldats, les uns en gris et les autres en noir. Deux soldats en uniforme gris s’approchèrent de l’arrière du camion dès qu’il se fût arrêté et leur firent signe de descendre en criant : « Schnell ! Schnell ! »

Magda leur adressa la parole en allemand, langue qu’elle comprenait et parlait assez bien :

— Il ne peut pas marcher !

Elle n’exagérait rien car Papa était au bord de l’épuisement.

Les deux hommes n’hésitèrent pas à grimper dans le camion pour transporter Papa dans son fauteuil roulant mais ils laissèrent à Magda le soin de le pousser dans la cour. Tout en suivant les soldats, Magda sentait les ombres se presser autour d’elle.

— Il y a quelque chose d’anormal ici. Papa, murmura-t-elle à son oreille. Est-ce que tu le sens ?

Un bref hochement de tête fut sa seule réponse.

Elle le conduisit au premier étage de la tour de guet. Deux officiers allemands les y attendaient, l’un vêtu de gris et l’autre de noir, debout près d’une table éclairée par une ampoule unique.

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