F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Kaempffer s’arrêta de marcher et regarda Woermann.

— Cela vaut la peine d’essayer, dit ce dernier. Je n’ai pour ma part pas de meilleure idée. Et vous ?

Kaempffer jeta à terre son mégot et l’écrasa méthodiquement du talon.

— Trois jours, Juif. Vous avez trois jours pour découvrir quelque chose d’utile.

Il quitta brusquement la pièce, laissant la porte ouverte derrière lui. Woermann se tourna alors vers Magda et son père.

— Permettez-moi de vous donner un avertissement, commença-t-il. Le major n’a qu’une envie, vous écraser comme ce mégot. Il a ses propres raisons pour régler rapidement ce problème, et j’ai les miennes : je ne veux plus aucun mort parmi mes hommes. Trouvez le moyen de nous faire passer une seule nuit sans victime et vous aurez fait la preuve de votre valeur. Trouvez le moyen de détruire cette chose et je pourrai vous faire ramener à Bucarest et faire veiller sur votre sécurité.

— Vous le pourrez, si vous le désirez, dit Magda.

— Oui, je le pourrai, si je le désire, répéta-t-il, le visage sombre.

Woermann demeura un instant seul après avoir ordonné qu’on portât du bois dans les appartements du premier étage. Il n’avait d’abord vu en Magda et en son père qu’un couple pitoyable – une fille accrochée à son père, et un vieillard cloué à son fauteuil. Mais, depuis, il les avait observés et entendu parler, et il avait décelé en eux des forces insoupçonnées. C’était tant mieux, car il leur faudrait un moral d’acier pour survivre à ce donjon. Si des hommes armés étaient incapables de se protéger, que pouvaient espérer un infirme et une femme sans défense ?

Il sentit soudain qu’on l’épiait. Il n’aurait pu dire comment, mais la sensation était là. Troublante en n’importe quel lieu, elle était ici particulièrement désagréable car il ne pouvait oublier ce qui s’était passé depuis une semaine.

Woermann jeta un coup d’œil dans l’escalier. Il n’y avait personne. Il regarda ensuite dans la cour. Les lumières étaient allumées, les sentinelles à leur poste.

Mais l’impression d’être observé était toujours là.

Il s’engagea alors dans l’escalier pour regagner sa chambre, avec l’espoir de laisser derrière lui le regard invisible. C’est ce qui se produisit.

Mais la terreur sous-jacente n’avait pas disparu, la terreur dans laquelle il vivait chaque nuit – la certitude que quelqu’un connaîtrait une fin atroce avant le lever du jour.

Le major Kaempffer se tenait dans l’ombre, dans la partie arrière du donjon. Il vit Woermann s’arrêter devant la tour puis s’engouffrer dans l’escalier. Kaempffer éprouva l’envie subite de le suivre – de traverser la cour à toute allure et de monter frapper à sa porte.

Il ne voulait pas rester seul ce soir. Derrière lui, l’escalier conduisait à ses appartements privés où, la nuit précédente, les deux cadavres avaient marché jusqu’à son lit. La seule idée de retourner dans cette chambre le glaçait d’horreur.

Woermann était la seule personne qui pût quelque chose pour lui ; officier, Kaempffer ne pouvait décemment pas se joindre aux hommes du rang ; pas plus qu’il ne pouvait se mêler aux Juifs.

Woermann était le remède à son angoisse. Il était également officier et il n’y avait rien de plus normal à ce qu’ils se tiennent mutuellement compagnie. Kaempffer prit avec résolution le chemin de la tour mais, au bout de quelques pas, il s’arrêta brutalement. Woermann ne le laisserait jamais franchir sa porte ; quant à lui offrir un verre de schnaps… Woermann méprisait le Parti, la SS, et tous ceux qui s’y trouvaient associés. Son attitude était incompréhensible : Woermann était un pur Aryen, qui n’avait rien à craindre des SS. Dans ce cas, pourquoi les méprisait-il tant ?

Kaempffer fit demi-tour et regagna l’arrière du donjon. Tout rapprochement avec Woermann était impossible. Cet homme était trop borné pour accepter la réalité de l’Ordre Nouveau. Il convenait donc de s’en tenir le plus éloigné possible.

Et pourtant… Kaempffer redoutait la solitude. Mais il n’y avait personne.

Lentement, craintivement, il monta vers ses appartements en se demandant quelle nouvelle horreur allait l’y attendre.

Le feu dispensait plus que de la chaleur à la pièce : il lui apportait une lumière bien supérieure à celle que pouvait diffuser l’ampoule unique sous son abat-jour conique. Magda avait étendu un sac de couchage près du feu mais son père ne semblait pas s’y intéresser. Elle ne l’avait pas vu aussi pétillant depuis des années. Mois après mois, la maladie avait sapé ses forces et les heures de sommeil avaient pris l’avantage sur l’éveil.

Ce soir, c’était un autre homme, qui dévorait avec impatience les textes disposés devant lui. Magda savait que cela ne pourrait durer. Il n’avait aucune réserve d’énergie.

Magda hésita pourtant à lui suggérer de se reposer. Lui qui avait récemment perdu tout intérêt dans l’existence était maintenant animé d’une vie nouvelle. Elle le vit poser le De Vermis Mysteriis, enlever ses lunettes et se frotter les yeux d’une main gantée de coton. L’instant était peut-être venu de lui conseiller de cesser ses lectures.

— Pourquoi ne leur as-tu pas parlé de ta théorie ? demanda-t-elle.

— Hein ? fit-il en levant la tête. Laquelle ?

— Tu leur as dit que tu ne croyais pas aux vampires, mais ce n’est pas tout à fait exact, n’est-ce pas ? A moins que tu n’aies finalement renoncé à tout jamais à cette idée.

— Non, je crois toujours qu’il a pu exister un véritable vampire dont se sont inspirées toutes les légendes roumaines. Il y a des indices historiques mais pas de véritable preuve, ce qui m’a interdit de publier un livre à ce sujet. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi de n’en pas parler aux Allemands.

— Pourquoi ? Ce ne sont pas des spécialistes.

— Exact, mais ils pensent pour l’instant que je suis un vieux savant qui peut leur être utile. Si je leur parlais de ma théorie, ils ne verraient plus en moi qu’un vieux Juif radoteur et inutile. Et je ne connais personne dont l’espérance de vie soit plus minime que celle d’un vieux Juif inutile. N’ai-je pas raison ?

Magda hocha la tête, bien que la conversation ne s’engageât pas comme elle le souhaitait.

— Mais cette théorie… Crois-tu que ce donjon a abrité…

— Un vampire ? dit Papa avec un petit geste. Qui donc pourrait dire ce qu’est au juste un vampire ? Il y a eu tant de légendes à ce sujet qu’on ne sait plus où commence la réalité et où finit le mythe. D’un autre côté, il y a eu tellement d’histoires de vampires en Moldavie et en Transylvanie que quelque chose les a forcément engendrées. Toute légende possède en son cœur une parcelle de vérité.

Ses yeux brillaient et il s’arrêta un instant, pensif.

— Je n’ai pas à te dire qu’il se passe ici des choses anormales. Ces livres sont là pour prouver que cette bâtisse a quelque rapport avec le mal. Et cette inscription sur le mur… est-ce l’œuvre d’un dément ou la preuve que nous avons affaire à un de ces moroi, un de ces morts vivants ? Voilà ce qu’il nous faut découvrir.

— Mais toi, qu’en penses-tu ? le pressa-t-elle, frissonnante à l’idée que les morts-vivants pussent vraiment exister.

Elle n’avait jamais cru à leurs légendes, ils n’étaient pour elle qu’une sorte de jeu intellectuel. Mais aujourd’hui…

— Je ne peux rien te dire pour l’instant. Mais j’ai le sentiment que la réponse n’est pas loin. Ce n’est pas rationnel et pourtant… non, ce n’est pas une chose que je puisse expliquer. Mais l’impression est là. Et toi aussi, tu l’éprouves, j’en suis persuadé.

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