Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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Après un instant, le phono continua avec une nuance d’ironie dans la voix :
« Dans tous les cas, il est honteux pour des gens de notre époque de se montrer trop préoccupés des satisfactiens de l’estomac! Cet insignifiant organe ne doit pas primer et opprimer le cerveau, l’organe roi, madame! D’ailleurs, ces questions sont sans importance; vous savez bien que, de nos jours, on n’a plus d’appétit ! »
M meLacombc soupira :
« Bon ! il est avare, je m’en doutais ! »
Ce fut aussi M. Philox Lorris qui se chargea d’engager le personnel nécessaire. M meLacombc fut terriblement surprise quand elle sut que ce personnel devait se composer seulement d’un concierge, d’un mécanicien breveté et d’un aide-mécanicien. Pas plus de femme de chambre ou de valet de chambre que de cuisinière.
« Heureusement ma fille aura Grettly! » pensa-t-elle.
M. Philox Lorris avait chargé son phono de recevoir les candidatures des gens.
Ce fut un véritable défilé pendant quelques jours. L’appareil enregistrait les déclarations, photographiait les candidats. M. Philox Lorris, de cette façon, put fixer ses choix sans bavardages oiseux et sans perte de temps. Il eut à écarter de nombreux candidats ne pouvant justifier d'études complètes et bons à servir seulement dans la petite bourgeoisie, moins exigeante sur les titres ; il lui fallut même repousser aussi des polytechniciens dont certaines circonstances avaient entravé la carrière :
« Quels sont vos titres ? demandait le phonographe aux candidats ; parlez et veuillez remettre vos brevets. »
Le concierge engagé avait, ainsi que sa femme, outre les meilleures références, les brevets des baccalauréats ès sciences ; quant aux mécaniciens, ils sortaient dans les bons numéros de l’Ecolc centrale. On pouvait leur remettre en toute confiance la direction des forces électriques de la maison.
C'est ainsi que fut organisée la maison destinée aux deux jeunes gens. Malgré les hauts cris de M meLacombe, Philox Lorris tint bon et fit accepter son programme sans y apporter aucune modification. Il sut fournir la maison de tous les perfectionnements que la mécanique a de nos jours apportés dans la vie habituelle, perfectionnements qui permettent de se passer des bonnes, des domestiques et du nombreux personnel que nos aïeux devaient entretenir autour d’eux.


II
Les grandes affaires eu train. — Conflit Costa-Rica-Danubien. — L'ère des explosifs va être dose. — La guerre humanitaire. — Triste état de la santé publique. — Trop de microbes.— Le grand médicament national.
M. Philox Lorris ne voulait pas de femmes inoccupées. C’est un principe d’ailleurs généralement adopté. Devant la femme égale de l'homme, ayant reçu la même instruction, électrice, éligible, ayant les mêmes droits politiques et sociaux que l'homme depuis plus de trente ans, toutes les carrières

jadis fermées se sont ouvertes. C'est un progrès immense, bien que certaines femmes à l'esprit réactionnaire, et justement M mePhilox Lorris est du nombre, prétendent y avoir perdu. Mais, hélas! toutes les carrières libérales, si encombrées déjàlorsquc les hommes seuls pouvaient s’y lancer, le sont bien davantage maintenant que les femmes peuvent être notairesses, avocates, doctoresses, ingénicures, etc.
Grâce aux vigoureuses campagnes menées par les chettesses du parti féminin, nous avons maintenant des mairesses et même quelques sous-préfètes, et l’on vient de voir dans le dernier cabinet une ministresse ! On le voit, une des carrières les plus belles et les plus productives en bénéfices, celle qui nourrit le mieux son homme, comme on disait autrefois, nourrit aussi la femme — l’industrie politique, petite et grande, côté opposition ou côté gouvernement, compte déjà de nombreuses notabilités féminines.

La femme travaille donc à côté de l’homme, comme l’homme, autant que l'homme, au bureau, au magasin, à l'usine, à la Bourse!... Par cc temps d’industrialisme et d’électrisme, quand la vie est devenue si déplorablement coûteuse, tous, hommes et femmes, s’occupent fiévreusement d’affaires. La femme qui lie trouve pas l’emploi de ses facultés dans l'industrie de son mari doit se créer à côté une autre industrie: elle ouvre un magasin, fonde un journal ou une banque, se démène et se surmène comme lui à travers la grande bataille des intérêts, au milieu des concurrences surexcitées.
Que deviennent le ménage intérieur et les enfants dans cc tourbillon ?
Les soucis du ménage sont allégés considérablement par les compagnies d'alimentation qui nourrissent les familles par abonnement ; pour le reste, on a des femmes à gages, d’une e'ducation moins soignée ou d’ambition moindre, qui s’en chargent. Quant aux enfants, qui sont un embarras considérable pour des gens si occupés, les écoles, puis les collèges les reçoivent dès l’âge le plus tendre et l’on n’a que le souci des trimestres à paver, ce qui est déjà bien suffisant.
31 mePhilox Lorris faisait exception à la règle, elle était restée complètement étrangère aux entreprises de son mari, n’avait jamais paru à ses laboratoires ni à ses bureaux et ne s’était lancée dans aucune entreprise particulière. Elle avait même dédaigné jusqu’à la politique, où pourtant la situation de son mari eut pu lui servir de marchepied initial. Elle ne sortait pas bcaucoup ; le bruit courait qu’elle s’occupait de sciences philosophiques et qu’au fond de son cabinet elle méditait les problèmes métaphysiques, attelée à un grand ouvrage de haute philosophie.
On aimait à se représenter ainsi la femme du plus illustre représentant de la science moderne, enfoncée dans ses recherches, au milieu des livres, lancée dans les chemins de l'inconnu, dans la forêt des hypothèses, à travers le lacis embroussaillé des erreurs, à la recherche des hautes vérités morales, comme son mari à la poursuite des grandes lois physiques.
Philox Lorris avait assigné une place à Estelle Lacombe au grand laboratoire, dans la section des recherches, la plus importante ; les ingénieurs de cette section des recherches forment, pour ainsi dire, l’état-major du savant et travaillent sous ses yeux, avec lui ; ce sont pour la plupart des gloires de la science, des savants vieillis dans les laboratoires, dès longtemps célèbres et pâlissant encore avec joie parmi les livres et les instruments, ou des jeunes gens dont Philox Lorris a deviné le génie naissant et que le maître illustre lance, pleins d’ardeur, sur les pistes inexplorées, sur toutes les voies pouvant conduire à la découverte des secrets de la nature.
Que faisait la pauvre Estelle, avec son médiocre bagage de science, au milieu de ces sommités scientifiques? C’est que les questions à l’ordre du jour dans le laboratoire, les sujets à l’étude sont bien autrement ardus, compliqués et difficiles que les questions et les sujets qui l’ont le plus tracassée au temps où elle piochait ses examens pour le brevet d’ingé-nicure ! Au cours des discussions qu’elle entendait, lorsqu’elle essayait de monter jusqu’à la compréhension, même superficielle, des problèmes soulevés, il lui semblait que sa tête allait éclater.
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