Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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Mais si la villa parisienne de Georges Lorris ne pouvait guère montrer d'autres verdures que les arbres comprimés et rabougris de ces forêts d'appartement, elle possédait une annexe un peu plus loin, dans les montagnes du Limousin, à trente-cinq minutes de tube et deux heures d aéronef à peine, une maison de campagne, petite, mais commode, agréablement placée dans un fort beau paysage, à mi-côte d'une colline rocheuse, avec des arbres de proportions naturelles et des coins de véritables bois sous ses fenêtres.
Par une heureuse idée de l'architecte, la partie supérieure de la maison, sorte de tourelle carrée dominant le corps de bâtiment principal, était mobile et pouvait monter, faisant cage d'ascenseur, jusqu’à la erête de la colline voisine et stationner ainsi, pendant'les belles journées, à 80 mètres au-dessus de la maison.
De là, le pays se découvrait plus vaste, pittoresque et tourmenté, coupé de ravins, sillonné de rivières, et montrait au loin, sur des roches isolées ou sur les différentes cronpes de collines, cinq ou six ruines de vieux châteaux et seulement, l’industrie étant cneore peu développée dans la région, une vingtaine de groupes d’usines fumeuses à l'horizon.
Pour revenir à l’hôtel parisien abandonné par le banquier milliardaire comme trop simple et ne convenant plus à sa haute situation, il n’en était pas moins un somptueux petit bijou d’architecture moderne en délicieuse situation.
On jouissait d'une vue admirable et très étendue des loggias du grand salon du sixième étage au-dessus du sol, c’est-à-dire du premier, comme on a l’habitude de dire, maintenant que l’entrée principale d’une maison est sur les toits, à l’embarcadère aérien. De cette loggia, ainsi que des miradors vitrés suspendus aux façades, on aperecvait tout Paris, l’immense agglomération quasi-internationale de ll millions d’habitants qui fait battre sur les rives de la Seine le cœur de l’Europe et presque le cœur du monde, en raison des nombreuses colonies asiatiques, africaines ou américaines fixées dans nos murs; on planait au-dessus des plus anciens quartiers, ceux de la vieille Lutèce, bouleversés par les embellissements et les transformations, par delà lesquels d’autres quartiers plus beaux, les quartiers modernes, si étonnamment développés déjà, projetaient au loin d’immenses boulevards en construction.
Là-bas, derrière les hauts fourneaux, les grandes cheminées et les coupoles de réservoirs électriques du grand musée industriel des Tuileries, se dressent, au centre du berceau de Lutèce, flottant entre les deux bras de la Seine, — de la vieille Lutèce agrandie et transformée, allongée, grossie, gonflée et hypertrophiée — les tours de Notre-Dame, la vieille cathédrale, surmontées d’un transparent édifice en fer, simple careasse aérienne de style ogival comme l’église, portant, à 80 mètres au-dessus de la plateforme des tours, une seconde plate-forme avec bureau central d’aéronefs omnibus, commissariat, restaurant et salle de concert de musique religieuse. La tour Saint-Jaeques se montre non loin de là, surmontée, elle aussi, à 50 mètres, d’un immense cadran électrique et d’une seconde plate-forme autour de laquelle voltigent, à différentes hauteurs, les aérocabs d’une station.
Des édifices aériens pointent très nombreux au-dessus des cent mille embarcadères des maisons, au-dessus des toits où s'étalent, de cime en cime, de gigantesques réclames pour mille produits divers. On distingue d’abord les embarcadères des grandes lignes d’aéronefs omnibus, les wharfs d’aéronefs transatlantiques, — ces constructions de toutes les formes et de tous les styles, monumentales, mais très légères, portées sur de transparentes armatures de fer, — le grand embarcadère central des Tubes, plus massif, projetant dans toutes les directions des tubes, portés parfois sur de longues arcatures de fer ou traversant en tunnels les collines chargées de maisons, — puis bien d’antres édifices divers, plus ou moins turriformes : phares de quartier, commissariats et postes aériens pour la surveillance de l’atmosphère , si difficile pendant la nuit, malgré les flots de lumière . électrique répandus par les phares, embarcadères de grands établissements ou de magasins.
Quelques quartiers apparaissent voilés par un treillis serré et embrouillé de fils électriques qui semblent -


les envelopper d’une gigantesque toile d’araignée. Trop de fils! Ces réseaux courant en tous sens sont, à certains endroits, un obstacle à la cireulation aérienne ; bien des accidents ont été causés par eux aux heures nocturnes, malgré l’éclat des phares et des lampadaires de toits, et l’on a vu maintes fois des passagers d’aérocabs foudroyés au passage, ou blessés et presque décapités par la reneontre d’un fil inaperçu.
Tout près de l’hôtel Lorris se montre le plus ancien de ces légers édifices escaladant les nuées construit jadis par un ingénieur qui pressentait la

grande circulation aérienne de notre temps, l’antique et bien vénérable tour Eiffel, élevée au siècle dernier, un peu rouillée et déversée.
Cette vieille tour a reçu récemment, au cours d’une complète restauration bien nécessaire, de considérables adjonctions; ses deux étages inférieurs sont enserrés dans de magnifiques et décoratives plates-formes d’une contenance de plusieurs hectares, organisées en jardins d'hiver, supportées par deux ceintures d’ares de fer d'un grand style. Comme pendant, de l’autre côté du fleuve, montent et se perdent, dans l’atmosphère des coupôles, les terrasses et les pointes de Nuage-Palace, le grand hôtel international aux architectures étranges, construit au sommet de l'ancien Arc de Triomphe, par une société financière qui a, par toutes ces splendeurs, ruiné deux séries d'actionnaires, mais qui, sur l’Arc de Triomphe à elle vendu par l'État en un moment de gêne après notre douzième révolution, a superposé de véritables merveilles.
Plus loin, au-dessus du bois de Boulogne, découpé en petits squares, s’élève Carton-Ville, un quartier ainsi baptisé à cause de ses élégantes et vastes maisons de rapport entièrement construites en pâte de papier aggloméré, rendue plus solide que l’acier et plus résistante que la pierre aux intempéries des saisons, avec des épaisseurs bien moindres, ce qui économise la place. L’avenir est là; dans la construction moderne, on n’emploie plus beaucoup les lourds matériaux d’autrefois : la pierre est à peu près dédaignée, le Pyrogranit en tient lieu dans les constructions monumentales, disposé en cubes fondus d’une bien autre résistance que la pierre et appliqué de mille façons à la décoration des façades. On n’a plus recours au fer que dans certains cas, lorsqu’on a besoin de supports solides, colonnes ou colonnettes, et partout maintenant le carton-pâte est employé concurremment avec les plaques de verre, murailles transparentes, qui laissent les pièces d’apparat des maisons se pénétrer de lumière.
Les grands magasins, certains établissements, comme les banques, sont maintenant construits entièrement en plaques de verre; l’industrie est même parvenue à fondre d’une seule pièce des cubes de 10 mètres de côté, à cloisons intérieures pour bureaux, et des belvédères également d’une seule pièce.
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