Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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Estelle avait d’abord été adjointe à quelques dames attachées à la section des recherches, savantes non moins éminentes, dans leurs diverses spécialités, que leurs confrères barbus. L’une de ces dames, sortie jadis de l’École polytechnique, section féminine, avec le n° 1, avait d abord paru s’intéresser à la jeune fille, à qui elle supposait, en raison de son entréo au grand Labo, des facultés transcendantes. Mais le fond de la science d’Estelle lui était bien vite appavu et alors elle avait, avec une moue de mépris, tourné le dos à cette représentante de 1 antique et douloureuse futilité féminine.
Estelle devint donc le secrétaire de l’ingénieur-secrétaire-général do Philox Lorris, de Sulfatin, bras droit de l'illustre savant, et cela lui plut davantage, d’abord parce que Sulfatin, qui lui montrait une certaine condescendance, ne l'intimidait plus, et surtout parce que cela la rapprochait de Georges Lorris.

Alors elle passa scs journées dans le grand hall du secrétariat, prête à prendre des notes, à transmettre à l’occasion quelques ordres, ou à recevoir dans les plionos les recommandations de Philox Lorris destinées à ctre communiquées, comme des ordres du jour , à ses innombrables chefs de service. Pliilox Lorris jouait toujours du phonographe: de cette façon, c’était toujours et partout, même dans les plus lointaines usines, la voix du grand chef qui se faisait entendre et entretenait l’ardeur de ses collaborateurs.
C’est en cette qualité de secrétaire adjointe qu’elle assista maintes fois aux discussions de Sulfatin et de Philox Lorris, aux conférences avec de très hautes personnalités, conférences et discussions relatives à trois grandes, à trois immenses affaires, très différentes l’une de l’autre, qui occupaient alors presque exclusivement les méditations de Philox Lorris.
Pour être initié aux préoccupations du savant, il nous suffit d’assister indiscrètement à quelques-unes de ses conférences. Voici aujourd’hui, dans le grand hall du secrétariat, discutant avec Philox, des messieurs aux figures basanées, aux chevelures crépues, aux barbes d’un noir luisant, des militaires revêtus d'uniformes étrangers. Ce sont des diplomates de Costa-Rica, avec une commission de généraux, qui traitent une affaire de fourniture d’engins et produits. Écoutons Philox Lorris, en train de résumer la question avec la concision d'un homme qui tient à ne jamais gaspiller le quart d’une minute.
« En deux mots, messieurs, dit Philox Lorris en coupant la parole à un diplomate loquace, la république de Costa-Rica, pour sa guerre avec la Danubie...
— Pardonnez ! pardonnez! fait le diplomate, pas de guerre ! La république de Costa-Rica, pour assurer le maintien de la paix, avec la Danubie... Les négociationssont pendantes, nous n’en sommes pas encore aux ultimatums !... pour assurer le maintien de la paix...

— Désire acquérir une ample provision de nos explosifs inédits, continue Philox...
— C’est bien cela.
— Ainsi que les engins de notre création, destinés à porter, en eas de besoin, ees explosifs aux endroits les plus favorables pour endommager le plus sérieusement possible l’ennemi...
— Précisément.
— Vous avez assisté aux essais de nos produits nouveaux, vous avez entrevu — de loin — les engins dont nous gardons le secret, et vous désirez acquérir engins et produits. Vous avez transmis à votre gouvernement nos conditions ; ces conditions ne varieront pas. Certains de la supériorité de nos produits sur tout ce qui s’est fait jusqu’à ce jour, nous n’abaisserons pas nos prétentions : c’est à prendre ou à laisser !
— Cependant...
— Rien du tout... Dites oui, dites non, mais concluons...
— Une simple observation... La république de Costa-Rica fera tous les sacrifices... pour l’amour de la paix... Mais, en consentant à ces lourds sacrifices, elle désirerait avoir, pour conduire les armées chargées d’expérimenter vos nouveaux engins, l'homme qui les a conçus... vous-même, illustre savant !
— Moi ! s’exclama Philox Lorris ; croyez-vous que j’aie le temps ? Et

puis, je suis ici ingénieur général de l’artillerie, je ne puis prendre du service à l’étranger...
— Oh! service provisoire! L’autorisation serait facile à obtenir, en payant même un fort dédit à votre gouvernement ! Vous voyez à quel prix nous mettons votre précieux concours !
— Messieurs, c’est inutile, d’autres affaires me réclament...
— Donnez-nous au moins l’un de vos collaborateurs, M. Sulfatin, par exemple...
— J’ai besoin de Sulfatin ; je pourrais vous donner quelques-uns de mes ingénieurs, mais pour un temps seulement... Mais je me réserve le droit d’exploiter mes engins et produits comme il me conviendra et de livrer à toutes puissances, même à la Danubie, ce qu’elles me demanderont...

— A la Danubie ! les mômes produits qu’à nous !
— C’est également pour le maintien de la paix...
— Oh ! mais, rien de fait !
— Soit, je ne vous cache pas que la Danubie a, ces jours derniers, accepté toutes mes conditions et pris livraison de ces engins que vous refusez d’acquérir... Elle sera seule pourvue !
— Elle a pris livraison !... Nous acceptons alors...
— C’est ce que vous avez de mieux à faire ; il ne reste qu'à régler le mode de paiement et les sûretés.
— Voulez-vous des hypothèques sur palais gouvernementaux ?
— Non, je préfère recevoir de régulières délégations sur produits des douanes et octrois...»
Si l'affaire de fourniture des engins perfectionnés et produits chimiques nouveaux aux deux belligérants actuels et dans l’avenir à tous belligérants quelconques pendant un certain temps était d'une colossale importance, la seconde affaire, d'un caractère absolument différent, n’avait pas de moins gigantesques proportions. Inclinons-nous devant la souveraine puissance de la science! Si, impassible comme le destin, elle fournit à l’homme les plus formidables moyens de destruction ; si elle met entre ses mains, avec la liberté d’en abuser, les forces mêmes de la nature, elle donne aussi libéralement les moyens de combattre la destruction naturelle ; elle fournit aussi abondamment des armes puissantes pour le grand combat de la vie contre la mort !

Cette fois, Philox Lorris n’a plus affaire à des soldats, à des généraux ayant hâte d'expérimenter sur les champs de bataille ses nouvelles combinaisons chimiques ; il s’agit d’une affaire de médicaments nouveaux, et pourtant ce ne sont pas des médecins qui discutent avec lui dans le grand laboratoire, mais des hommes politiques.
Il est vrai que, parmi ces hommes politiques, il y a Son Excellence le ministre de l’Hygiêne publique, un avocat célèbre, un des maîtres delà tribune française, ayant déjà fait partie, depuis vingt ans, de cent quarante-neuf combinaisons ministérielles, avec les portefeuilles les plus divers, de puis celui de la Guerre, celui de l’industrie ou celui des Cultes jusqu’au ministère des Communications aériennes ; en somme, un homme d’une compétence universelle.
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