Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique

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Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация

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De son petit hôtel si merveilleusement situé, M. Philox Lorris veut faire un modèle d’arrangement intérieur; le chef de son bureau d'ingénieurs-constructeurs est à l’œuvre. Georges Lorris donne ses idées et ses plans, qui sont un peu les idées et les plans d'Estelle et, par conséquent, ceux de M meLacombe ; mais son père les met imperturbablement de côté ou les modifie si complètement que Georges ne les reconnaît plus. N’importe, ce sera bien.

L’embarcadère, à 12 mètres au-dessus du toit, est tout en verre, supporté par une gracieuse et artistique arcature de fer. Une coupole, surmontée d’un phare électrique, abrite quatre ascenseurs desservant les appartements particuliers de Monsieur et de Madame, les appartements de réception et l’aile des laboratoires et cabinets de travail. Sur l’un des côtés de la plate-forme de l’embarcadère débouche le grand ascenseur de service, près de la remise des aéronefs, haute tour rectangulaire sur un angle de la maison, ayant place pour dix véhicules superposés, avec les ouvertures de ses dix étages sur un des côtés.

Les salons de réception sont tout à fait somptueux ; le précédent propriétaire en avait fait une galerie de photo-peinture. M. Philox Lorris a remplacé les tableaux partis par quatre grands panneaux décoratifs : l'Eau, l'Air, le Feu, l'Electricité, panneaux animés, vivants pour ainsi dire, et non froides peintures.

Dans chacune de ces grandes décorations, par un procédé tout nouveau, autour de la statue allégorique de l'élément représenté, cet élément lui— même joue son rôle. Sur le panneau consacré à l’Élément humide, l’eau ruisselle et cascade véritablement sur un fond de rochers et de coquillages, animé par des échantillons des plus remarquables habitants de l’onde, des poissons vrais ou faux, vrais pour les races de petite taille et, dans le lointain, représentations minuscules, à mouvements automatiques bien réglés, des plus formidables espèces.

Le panneau consacre au Feu est le pendant naturel de l’Eau. Le feu est allégoriquement représenté par une figure à buste de femme sur un corps de salamandre à longue queue contournée ; autour de cette figure des flammes véritables, mais sans chaleur, dessinent d’etincelantes volutes et, dans le fond, un volcan en éruption laisse couler des rivières de lave flamboyante dont on peut à volonté varier les couleurs. On devine quel magnifique thème les deux autres éléments, l’Air et l’Élcctricitc, ont pu fournir à l’artiste décorateur ; dans le panneau de l’Air, au milieu de magnifiques effets de nuage, produits, avec l’inépuisable variété de la nature elle-même, par un procédé particulier, passent les habitants de l’atmosphère, de charmantes réductions d'aéronefs aux contours atténués par les vapeurs, absolument comme dans la nature. Tout ce panneau est admirablement réglé : les aspects changent à volonté, on a de ravissants levers et couchers de soleil, et même de superbes effets de véritables nuits constellées d’étoiles, réduction de notre ciel nocturne aux chemins azurés, poudrés de sable d’or, comme disent les poètes.

Quant à l’Électricité, l'artiste mécanicien a tiré un bon effet décoratif des si curieux appareils producteurs et transmetteurs, et M. Philox Lorris a mis la grande plaque de Télé comme motif central au-dessus de la figure allégorique.

Nous voyons clone ici vraiment l’art de l’avenir. Après la peinture d’autrefois, les timides essais artistiques des Raphaël, Titien, Rubens, David, Delacroix, Carolus Duran et autres primitifs, nous avons eu la

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photo-peinture, qui représentait déjà un immense progrès; les photo peintres d’aujourd’hui seront dépassés par les photo-picto-mécaniciens de demain. Ainsi l’art va toujours progressant.

Est-il besoin de dire que le laboratoire-cabinet de travail de Monsieur et celui de Madame, aménagés par les soins de M. Philox Lorris, qui n’a pas craint de sacrifier une bonne demi-heure à en tracer de sa main le plan détaillé, sont pourvus de tous les instruments et appareils perfectionnés indispensables pour les hautes études ?

M meLacombe, qui suivait les travaux d'installation avec un intérêt que l’on comprend, pendant que sa fille était occupée au grand laboratoire Philos Lorris, ne ménageait ni son admiration lorsqu’elle la croyait légitimement méritée, ni ses critiques quand il y avait lieu. Mais il ne lui était pas très facile de faire part de ses observations au père de son futur gendre. M. Philos Lorris, horriblement avare de son temps, avait chargé un simple phonographe de recevoir ses observations, auxquelles ce même phonographe répondait seulement le lendemain... quand il daignait répondre.

« Ma première opinion sur cet original de Philox Lorris était la bonne! se disait M meLacombe, en se gardant bien eependant de penser tout haut; ee Philox Lorris est un ours! Enfin, ce n’est pas lui que nous épousons. Sa pauvre femme est une martyre ; heureusement, Georges est doux et charmant, ma fille sera heureuse ! »

Une chose inquiétait M meLacombe : elle ne voyait pas de cuisine dans cette maison si bien montée ; elle se hasarda un jour à en témoigner son étonnement au phono du savant.

La réponse vint le lendemain.

« Une cuisine! s’écria le phono, y pensez-vous, elière madame? C'est bon pour les rétrogrades et tardigrades réfractaires au progrès ! D’iei vingt ans, il n’y aura plus de maisons à cuisines que dans les malheureux hameaux perdus au fond des campagnes ! L’économie sociale bien entendue proscrit les petites cuisines particulières où l’élaboration des petits plats est forcément et de toutes façons plus dispendieuse que l’élaboration en grand des mêmes plats dans une cuisine centrale. ll n'y aura pas plus de cuisine chez mon fils que chez moi. Nous sommes abonnés à la Grande Compagnie d’alimen

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tation et les repas nous arrivent tout préparés par une série de tubes et tuyaux spéciaux. On n’a done à s’oceuper de rien. Économie de temps, ce qui est précieux, et, de plus, très notable économie d argent !

— Merci ! fit M meLacombe, vous me traiterez de tardigrade si vous voulez, mais je préfère notre petite cuisine de ménage, on je puis combiner des petites douceurs agréables quand il me plait! Votre cuisine de la Grande Compagnie d’alimentation, tenez, ce n'est jamais que de la confection !

— Je vous assure, dit le phono, qui semblait avoir prévu des objections, que la cuisine est succulente et que les menus sont très variés. Ce ne sont pas de vulgaires marmitons, madame, ou d’ignorants cordons bleus qui préparent nos repas, ce sont des cuisiniers instruits, diplômés, des ingénieurs culinaires ayant poussé très loin leurs études! Ils sont sous la direction d’un comité d'hygiénistes des plus distingués, qui savent ordonner nos repas selon les lois d'une bonne hygiène et nous fournir une alimentation rationnelle... Au lieu de plats combinés par des chefs sans responsabilité médicale, an hasard de l’inspiration, à tort et à travers, la Compagnie fournit la nourriture qui convient à la saison, aux circonstances, rafraîchissante ou tonifiante, abondante en viandes fortes ou en légumes quand elle le juge bon pour la santé générale... Et l’on a constaté, parmi les abonnés, une forte amélioration des gouttes, gastralgies, dyspepsies, etc. »

Le phono s’arrêta, semblant attendre des objections que M meLacombe, qui se défiait, se garda bien de formuler.

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