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Alber Robida: Le vingtième siècle: la vie électrique

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Alber Robida Le vingtième siècle: la vie électrique

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Trop tôt, hélas! Aux premiers mots, SI. Philox Lorris vit qu'il était tombé dans une nouvelle distraction. Dans sa hâte d'en finir, il avait négligé de préciser un point assez important: laquelle des deux épousait Sulfatin? laquelle épousait La Héronnière ? Il leur avait donné le choix à toutes les deux et chacune avait jeté le dévolu sur le même, sur l'illustre ingénieur et docteur Sulfatin, certain du plus magnifique avenir et n’ayant jamais eu besoin d’être remis à neuf.

Ce fut peut-être la partie la plus difficile de ces négociations. Sulfatin, aux premiers mots, eut par bonheur la délicatesse de couper la communication avec Adrien La Héronnière, resté chez lui et en train de s’habiller pour la noce ; l’amour-propre de l’ex-malade n’eut done pas à souffrir trop cruellement de la discussion.

Une heure eneore de négociations !

M. Philox Lorris rongeait furieusement son frein. Que de temps perdu ! Tout cela par la faute de cet étourneau de Georges, en ce moment bien tranquille et en train de roucouler des fadeurs vieilles comme le monde auprès de sa fiancéc, pendant que son père se donnait tant de mal et se fatiguait aussi ridiculement la cervelle à cause de lui !

Enlin, cette fois tout fut conelu et arrangé. M llela sénatriee Coupard, de là Sarthe, acceptait la main de l’ingénieur-docteur Sulfatin, moyennant contrat d’association complète de ce dernier à la grande maison Philox Lorris et promesse de cession pour plus tard, — et M llela doctoresse Bardoz

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daignait agréer la main de M. Adrien La Héronnière. Un si curieux cas de restauration ! Un triomphe de la science médicale ! C’était si bien son affaire, à elle doctoresse...

Enfin on put faire reparaître Adrien La Héronnière pour lui apprendre son - фото 201

Enfin, on put faire reparaître Adrien La Héronnière pour lui apprendre son bonheur et terminer les derniers arrangements.

M. Philox Lorris était libre; il se hâta, après courtes félicitations aux deux couples, de commander son aéronef pour voler à la mairie et en finir avec ses absorbants devoirs de pere,

Il se trouvait en retard pour l'État-civil ; comme il allait partir en coup de foudre, la sonnerie du Télé, retentissant de nouveau, l’arrêta encore une fois.

C’était M. le maire du LXII earrondissement qui tranchait la difficulté en proposant de marier téléphoniquement les jeunes époux.

M. Philox Lorris, heureux de la bonne attention de ce magistrat, lequel d’ailleurs était très pressé lui-même, accepta bien vite et téléphona sans pins tarder le consentement paternel.

Il eut de cette façon l’agrément de s’épargner une course et d’éviter la rencontre de quelques huissiers lancés trop vite et non avertis encore de l'apaisement si difficilement obtenu, qui venaient, de la part des demoiselles Bardoz et Coupard, de la Sarthe, signifier aux jeunes époux l’ouverture des hostilités, parlant à leur personne, en pleine noce. Coût : 7,538 fr. 90.

Après la signature sur le registre, M. le maire, pour aller plus vite, eut l'obligeance, au lieu de prononcer l'allocution des grandes occasions, réservée aux mariés d’importance, de remettre des phonogrammes de cette allocution à Georges, qui les mit dans sa poche, en promettant de les écouter avec respect et attention le lendemain même, ou plus tard.

La noce se dirigea ensuite vers l’église, où se pressaient déjà toutes les notabilités de la science, de la politique, de l’industrie, du haut commerce» des lettres et des arts. Plus de douze cents aéronefs ou aérocabs se balançaient au-dessus de l’édifice et ce fut un charmant coup d’œil que le défilé de tous ces élégants véhicules aériens escortant les nouveaux époux jusqu’à l’hôtel Philox Lorris.

Dans l’après-midi, les nouveaux mariés remontèrent dans leur aéronef. Ils fuyaient vers le coin de nature tranquille interdit aux envahissements de la science moderne, vers le Pare national de Bretagne, où ils avaient naguère fait leur Voyage de fiançailles.

La petite ville de Kernoel les revit. Par autorisation spéciale, Georges Lorris put amener dans une anse de la petite baie un aéro-chalet des plus confortables et s’y installer avec Estelle à 50 mètres au-dessus de la grève, dans l’embrun de la mer et le parfum des landes, devant un panorama splendidement pittoresque de criques sauvages ou de pointes rocheuses hérissées de vieux clochers, de forêts de chênes enchâssant dans l’émeraude frissonnante de vieilles ruines féodales ou de mystérieux cercles de pierres celtiques...

Les semaines passèrent vite dans ces délicieuses solitudes... Un jour vint cependant où elles furent envahies. C'était le commencement des vacances. Toutes les diligences du pays, toutes les carrioles, toutes les guimbardes roulaient chargées de gens pâles et fatigues, dont les têtes ballottaient sous les cahots des chemins. C’était l’arrivée annuelle des citadins lamentables venant chercher le repos et puiser de nouvelles forces dans le calme et la tranquillité des landes, l’arrivée de tous les énervés et de tous les surmenés, accourant se rejeter sur le sein de la bonne nature, haletants des luttes passées et heureux d’échapper pour quelque temps à la vie électrique.

Il fallait les voir jaillir de toutes les voitures, descendre plus ou moins péniblement, aux portes de Kernoël, les pauvres énervés et se la'sser tomber aussitôt sur la première herbe entrevue, s'étendre sur le gazon, s’allonger dans le foin, se rouler sur le ventre ou sur le dos, avec des soupirs de soulagement et des frémissements d’aise.

Il en venait, il en arrivait de partout par bandes lamentables...

Ouf! enfin ! L’air pur, non souillé par toutes les fumées soufflées par les monstrueuses usines! la tranquillité, la détente complète du cerveau et des nerfs, la joie suprême de se sentir renaître et le bonheur de revivre !

Nous, dans la douceur des prairies, dans la bonne senteur des prairies, dans la fraîcheur des grèves, nous allons nous reprendre, nous allons respirer, souffler, nous allons reconquérir des forces pour les luttes futures... Continue à tourner avec les autres, ceux qui, hélas ! ne peuvent se donner ces quelques bonnes semaines de vacances, avec les malheureux ilotes trop profondément engagés dans tes rudes engrenages, absorbante et terrifiante machine sociale !

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