Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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ressenti eux-mêmes qu’un insignifiant malaise. Et de ces centres épidémiques la maladie rayonnait peu à peu, prenant, au furet à mesure, un caractère plus franc.
Sur les rapports de 31"” la doctoresse Bardoz, ingénicure en médecine et doctoresse en toutes sciences, l’Académie de médecine avait délégué une commission de docteurs et de doctoresses pour étudier de près cette maladie nouvelle, la classer autant que possible et lui donner un nom. On ne s’entendait guère sur ce point, et chaque membre de la commission avait dejà son mémoire en train dans lequel il formulait des conclusions différentes et proposait un nom particulier. La discorde menaçait de diviser le corps médical, car on ne s’accordait pas davantage sur la question du traitement.
Par bonheur, M. Philox Lorris se trouva enfin rétabli. Quand la fièvre lui laissa la faculté de réfléchir, l’immunité d'Adrien La Héronnière traité par le grand Médicament national lui fut une indication précieuse ; il s’inocula lui-même pour essayer. En deux jours, il se trouva complètement guéri. Il se garda bien de rien dire à la commission de médecins et, les laissant discuter et disputer sur le nom à donner à la maladie et sur le traitement à lui appliquer, il inocula tous ses malades et les remit sur pied au grand étonnement de la Faculté. L’affaire, qui faisait un bruit énorme depuis une quinzaine au détriment du crédit et de la renommée de l’illustre savant, prit soudain une autre tournure. Ses ennemis avaient eu beau jeu pendant quelques jours pour dauber sur lui à propos de l'aventure et ils s’étaient efforcés de jeter un peu de ridicule sur l’accident. Mais, lorsqu’on vit Philox Lorris et son collaborateur Sulfatin se lever de leur lit de souffrance, se guérir eux-mêmes en un tour de main et guérir tous leurs malades pendant que la Faculté continuait à se perdre dans les plus contradictoires hypothèses et à développer les plus bizarres théories sur cette maladie entièrement inconnue, l’opinion publique changea brusquement. On les proclama martyrs de la science ! Des adresses de félicitations leur arrivèrent de toutes parts.

Martyrs de la science ! Et tous les invités de la fameuse soirée l’étaient aussi quelque peu en leur compagnie. Tous avaient plus ou moins été atteints, tous avaient droit aux mêmes palmes.
Écoutons les journaux les plus importants et les plus autorisés leur rendre un public hommage après avoir détaillé leurs souffrances :
« An moment ou l'illustre inventeur, — disait l' Epoque, le journal téléphonoseopique de M. Hector Piquefol, invité de la grande soirée et martyr de la science lui aussi, — au moment où le grand Philox Lorris venait de couronner sa carrière en faisant profiter la France d'abord et l’humanité ensuite, non pas d'une, comme on l’a dit, mais de deux immenses découvertes, il a failli périr victime de ses courageux essais et, avec lui, l’élite de la société parisienne...
« Non pas une, mais deux immenses découvertes qui doivent, la première, révolutionner complètement l'art de la guerre et le faire sortir de son éternelle routine, et la seconde révolutionner de même l'art médical et lui faire quitter les mêmes sempiternels errements où il se traîne depuis Hippocrate !

« Deux découvertes sublimes véritablement, et qui se tiennent, malgré leur apparente opposition !
« La première amène la suppression des anciennes armées et le rejet complet des anciens systèmes militaires ; elle permet d’organiser la guerre médicale, faite seulement par le corps médical offensif mis en possession d’engins qui portent chez l’ennemi les miasmes les plus délétères. Plus d’explosils comme jadis, plus même d’artillerie chimique, mais seulement l’artillerie des miasmes, les microbes et bacilles envoyés électriquement sur le territoire de l'ennemi.
« Merveilleuse transformation! Gigantesque pas en avant! Bellone n’ensanglante plus ses lauriers, immense progrès!
« La sceonde découverte, qui met l’illustre savant au rang des bienfaiteurs de 1'humanité, c’est le grand médicament national, agissant par inoculation et ingestion, médicament dont la formule est encore un secret, mais qui va rendre soudain vigueur et santé à un peuple surmené, à un sang appauvri par toutes les fatigues de la vie électrique que nous menons tous...
"Bienfaiteur de l'humanité, le sublime Philox Lorris l’est donc doublement — par la santé et l'énergie physique et morale rendues à tous au moyen du miraculeux philtre que le grand magicien moderne a composé et par sa puissante conception de la guerre médicale qui clôt à jamais
l'ère sanglante des explosifs projetant au loin en débris sanglants les

innombrables bataillons amenés sur les champs de bataille... La guerre médicale, ô progrès ! ayant pour but seulement la mise hors de combat, déchaînera sur les belligérants des maladies qui coucheront des populations entières sur le flanc pour un temps donné, mais du moins n’enlèveront que les organismes déjà en mauvaises conditions !...
« Mais, de même que, lors de l'invention de la poudre, le moine Schwartz, inaugurant l'ère des explosifs, fut la première victime de sa grande découverte, de même Philox Lorris, inaugurant l’ère de la guerre médicale, inventeur de procédés et d’engins merveilleux, faillit périr dans son laboratoire sur le théâtre de sa victoire, terrassé, avec son collaborateur Sulfatin, par une fuite des miasmes concentrés réunis pour ses études ! « Il a failli périr, mais il vit pour assurer le triomphe de la science, pour faire franchir une étape nouvelle à l'humanité, pour faire faire un pas décisif à la cause sacrée du progrès et de la civilisation !...


« Il a failli périr, mais il vit.. Couché sur un lit de douleur, il pave par de cruelles souffrances noblement supportées la rançon du génie... »
Et dans le grand téléphonoscope de l 'Epoque, celui qui montrait chaque jour aux Parisiens, devant l’hôtel dujournal, l’événement à sensation, apparut, matin et soir, la chambre du malade, avec l’illustre savant dans son lit, en proie à la fameuse fièvre inédite.
On voyait, avec le bulletin rédigé chaque matin et chaque soir par les illustrations médicales :
L'illustre savant en proie à un accès de délire ;
L'illustre savant commençant à aller un peu mieux ;
L'illustre savant ayant une rechute;
.....Jusqu'au jour où l’on put voir ce martyr de la science debout dans la robe de chambre du convalescent et déjà au travail.
L'homme d'Etat, le grand orateur et historien des Marettes, lier d’être aussi compté parmi les martyrs de la science, se hâta, aussitôt rétabli, de déposer à la Chambre, en demandant l'urgence, la proposition de loi relative au grand médicament'national. Depuis quinze jours on ne parlait que de l'affaire Philox Lorris; c'était la grande actualité à l’ordre du jour de toutes les conversations, le sujet de loutes les discussions des Académies scientifiques. La proposition des Marettes ne traîna done pas dans les bureaux; elle fut examinée par une commission, ses articles furent débattus avec l'illustre savant, discutés d'avance par tous les journaux, et, lorsqu’elle parut devant les Chambres, presque tous les partis s'y rallièrent, opposants et gouvernementaux ; et même, grâce à l'appui de M mePonto à la Chambre, de la sénatrice Coupard, de la Sarthe, au Sénat, le parti féminin, et le parti intégral masculin, les adhérents de la Ligue de l’émancipation de l’homme, dirigés par M. des Marettes, se trouvèrent d’accord et votèrent du même côté pour la première fois.
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