Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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Le Vingtième Siècle - LA VIE ÉLECTRIQUE
CORBEIL. — IMPRIMERIE CRÉTÉ-DE L'aRBRE
A mon ami ANGELO MARIANI.
A. ROBIDA
PREMIÈRE PARTIE
I
L'accident du grand réservoir d’éieclricité N. — Un dégel factice. — Le grand Philox Lorris expose à son fils son moyen pour combattre en lui nu factieux atavisme. — Adinoncslatious téléphonoscopiques interrompues.
ANS l’après-midi du 12 décembre 1955, à la suite d’un petit accident dont la cause est restée inconnue, une violente tempête électrique, une tournade, suivant le terme consacré, se déchaîna sur loat l’Ouest de l’Europe et amena, au milieu du trouble et des profondes perturbations à la vie générale, bien de l’inattendu pour certaines personnes que nous présenterons plus loin.
Des neiges étaient tombées en grande quantité depuis deux semaines, recouvrant toute la France, sauf une petite zone dans le Midi, d’un épais tapis blanc magnifique, mais fort gênant. Suivant 1 usage, le Ministère des l 'oies et Communications aériennes et terriennes ordonna un dégel factice et le poste du grand réservoir d’clectricité N (de l'Ardèclie), chargé de l’opération, parvint, en moins de cinq heures, à débarrasser tout le Nord-Ouest du continent de cette neige, le deuil blanc de la nature que portaient tristement jadis, pendant des semaines et des mois, les horizons déjà tant attristés par les brumes livides de l’hiver.
La science moderne a mis tout récemment aux mains de l’homme de puissants moyens d'action pour l’aider dans sa lutte contre les éléments, contre la dure saison, contre cet hiver dont il fallait naguère subir avec résignation toutes les rigueurs, en se serrant et se calfeutrant chez soi, au coin de son feu. Aujourd’hui, les Observatoires ne se contentent plus d’enregistrer passivement les variations atmosphériques; outillés pour la lutte contre les variations intempestives, ils agissent et ils corrigent autant que faire se peut les désordres de la nature.
Quand les aquilons farouches nous soufflent le froid des banquises polaires, nos électriciens dirigent contre les courants aériens du Nord des contre-courants plus forts qui les englobent en un noyau de cyclone factice et les emmènent se réchauffer au-dessus des Saharas d’Afrique on d'Asie, qu’ils fécondent en passant par des pluies torrentielles. Ainsi ont été reconquis à l’agriculture les Saharas divers d’Afrique, d’Asie et d Océanie; ainsi ont été fécondés les sables de Nubie et les brûlantes Arabies. De même, lorsque le soleil d'été surchauffe nos plaines et fait bouillir douloureusement le sang et la cervelle des pauvres humains, paysans ou citadins, dos courants factices viennent établir entre nous et les mers glaciales une circulation atmosphérique rafraîchissante.
Les fantaisies de l’atmosphère, si nuisibles ou si désastreuses parfois, l’homme ne les subit plus comme une fatalité contre laquelle aucune lutte n’est possible. L’homme n’est plus l’humble insecte, timide, effaré, sans défense devant le déchaînement des forces brutales de la Nature, courbant la tête sous le joug et supportant tristement aussi bien l’horreur régulière des interminables hivers que les bouleversements tempétueux et les cyclones.
Les rôles sont renversés, c’est à la Nature domptée aujourd'hui de se plier sous la volonté réfléchie de l'homme, qui sait modifier à sa guise, suivant les nécessités, l’éternel roulement des saisons et, selon les besoins divers des contrées, donner à chaque région ce qu’elle demande, la portion de chaleur qu’il lui faut, la part de fraîcheur après laquelle elle soupire ou les ondées rafraîchissantes réclamées par un sol trop desséché ! L’homme ne veut plus grelotter sans nécessité ou cuire dans son jus inutilement.
L’homme a régularisé aussi les saisons et les a mieux distribuées. Il a capté les pluies au moyen d’appareils électriques et recueilli pour ainsi dire à la main les nuages chargés d’humidité, les ondées menaçantes qui s'en allaient ici ruiner les moissons, — pour les conduire là-bas vers des contrées où la terre calcinée, où l’agriculture altérée imploraient ces pluies comme un bienfait.
Cette merveilleuse conquête de la science moderne, vieille à peine d'une quinzaine d’années en 1953, a déjà sur bien des points changé la face du globe ; elle a rendu à la vie des zones devenues presque inhabitables, des déserts de roches effritées ou de sables arides, sur lesquels la créature végétait misérablement entre la soif et la faim.
Allez voir renaître la vieille Nubie ou les steppes brûlants de la Perse, semés de débris qui furent des capitales de nations éteintes. Les mamelles naguère desséchées de l’Asie, vénérable mère des peuples, redonnent du lait aux fils de l'homme !
C’est la conquête définitive de l'Électricité, du moteur mystérieux des mondes qui a permis à l'homme de changer ce qui paraissait immuable, de toucher à l’antique ordre des choses, de reprendre en sous-œuvre la Création, de modifier ce que l’on croyait devoir rester éternellement en dehors et au-dessus de la Main humaine !
L’Électricité, c'est la Grande Esclave. Respiration de l’univers, fluide courant à travers les veines de la Terre, ou errant dans les espaces en fulgurants zigzags rayant les immensités de l’éther, l’Électricité a été saisie, enchaînée et domptée.
C'est elle maintenant qui fait ce que lui or lonne l’homme, naguère terrifié devant les manifestations de sa puissance incompréhensible; c’est elle qui va, humble et soumise, où il lui commande d'aller; c’est elle qui travaille et qui peine pour lui.
Elle est l’inépuisable foyer, elle est la lumière et la force; sa puissance captive est employée à Faire mareher aussi bien l’énorme accumulation de machines colosses de nos millions d’usines, que les plus délicats et subtils mécanismes. Elle porte instantanément la voix d’un bout du monde à l’autre, elle supprime les limites de la vision, elle véhicule dans l’atmosphère l’homme, son maître, la lourde créature, jadis ridiculement attachée au sol comme un insecte incomplet.
Enfin, si elle est outil, (lambeau, porte-voix intercontinental, interocéanique et bientôt interastral, et mille choses encore, elle est arme aussi, arme terrible, terrifiant engin de bataille...
Mais l’Eselave que nous avons su forcer à nous rendre tant et de si variés services n’est pas si bien domptée, si bien rivée à ses chaînes qu’elle n’ait encore parfois ses révoltes. Avec elle, il faut veiller, toujours veiller, car la moindre erreur, la plus petite négligence ou inattention peut lui fournir l’occasion qu’elle ne laissera pas échapper d’une sournoise attaque ou même d’un de ces brusques réveils qui font éclater les catastrophes.
Précisément, en ce jour de décembre, l’un de ces accidents, causé par un oubli, par une seconde de distraction d’un employé quelconque, venait de se produire malheureusement, dans l’opération de dégel menée avec tant de rapidité' par le poste central électrique 17; juste au moment où tout était heureusement terminé, une fuite se produisit au grand Réservoir avec une telle soudaineté que le personnel ne put préserver que deux secteurs
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