Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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Le plus terrible sinistre eut lieu entre Orléans et Tours. L ' Aéronautic-Club de Touraine donnait, ce jour-là, ses grandes régates annuelles. Mille ou douze cents véhicules aériens, de toutes formes et de toutes dimensions, suivaient avec intérêt les péripéties de la grande course du prix d’honneur, où vingt-huit aéroflèches se trouvaient engagées. Tous les regards suivant les coureurs, dans la plupart des vélhieules on ne s’aperçut pas que l’aiguille de l’électromètre s’était mise à tourner follement, et, parmi les hourras et les cris des parieurs, on n’entendit même pas la sonnerie d’alarme.
Quand on vit le danger, il y eut dans la foule des aéronefs une bousculade fantastique pour chercher un abri à terre. Le millier de véhicules s’abattit à toute vitesse en une niasse confuse et enchevêtrée où les accidents d'abordage furent nombreux et souvent graves. La tournade, arrivant en foudre, balaya tout cc qui n’eut pas le temps de fuir; il y eut des aéronefs désemparées, emportées dans le tourbillon et précipitées en quelques secondes à cinquante lieues de là; par bonheur, dans ce désastre, les grandes aéronefs portant les membres de l'Aéronautic-Club et leurs familles étaient pourvues du nouvel appareil réunissant l’électromètre et les tubes de gaz isolateur à une soupape automatique ; l'appareil s’ouvrit de lui-même dès que l'aiguille marqua danger et les aéronefs, enveloppées dans un nuage proteeteur, fortement secouées seulement, purent regagner l’embarcadère du club.
Si nous revenons à Paris, à l’hôtel Philox Lorris, nous trouvons, au « plein » de la tournade, le quartier de Sannois dans un désarroi facile à imaginer : de terrifiants éclairs jaillissent de partout et, dans le lointain, roulent d’effroyables explosions qui vont se répercutant encore d’écho en écho, s'affaiblissant peu à peu, pour revenir soudain et éclater avec plus de violence.
Georges Lorris, en chaussons et gantelets isolateurs, regarde de la fenêtre de sa chambre le spectacle du ciel convulsé. Il n’y a rien à faire qu'à attendre, dans une prudente inaction, que le courant fou soit capte.
Tout à coup, après un crescendo de décharges électriques et de roulements accompagnés d'éclairs prodigieux, en nappe et en zigzags, la nature sembla pousser comme un immense soupir de soulagement, et le calme se fit instantanément. Les héroïques ingénieurs et employés du poste 28, à Amiens, venaient de réussir à crever la tournade et à canaliser le courant fou. Le sous-ingénieur en chef et treize hommes succombaient victimes de leur dévouement, mais tout était fini, on n’avait plus de désastres à craindre.
Le danger avait disparu, mais non les dernières traces de la grande perturbation. Sur la plaque du téléphonoscope de Georges Lorris, comme

sur tous les Télés de la région, passèrent avec une fabuleuse vitesse des milliers d'images confuses et des sons apportés de partout remplirent les

maisons de rumeurs semblables au rugissement d’une nouvelle et plus farouche tempête. Il est facile de se figurer cette assourdissante rumeur,

ce sont les bruits de la vie sur une surface de 1,000 lieues carrées, les bruits recueillis partout par l’ensemble des appareils, condensés en un bruit général, reportés et rendus en bloc par chacun de ces appareils avec une intensité effroyable !
Au cours de la tournade, quelques graves désordres s'étaient naturellement produits au poste central des Télés; sur les lignes, des fils avaient été fondus et amalgamés. Ces petits accidents ne font courir aucun danger à personne, à condition, bien entendu, que l’on ne touche pas aux appareils. Georges Lorris, ayant pris un livre à illustrations photographiques, s’installa patiemment dans un fauteuil pour laisser finir la crise des Télés. Ce ne fut pas long. Au bout de vingt minutes, la rumeur s’éteignit subitement. Le bureau central venait d’établir un fil de fuite; mais, en attendant que les avaries fussent réparées, ce qui allait demander encore au moins deux ou trois heures de travaux, chaque appareil recevait au hasard une communication quelconque qui ne pouvait s’interrompre avant que tout fut remis en ordre.
Et, dans la plaque du Télé, les figures, cessant de passer dans une confusion falotte, se précisèrent peu à peu, le défilé se ralentit, puis tout à coup une image nette et précise s’encadra dans l’appareil et ne changea plus.
C’était une chambre au mobilier très simple, une petite chambre aux boiseries claires, meublée seulement de quelques chaises et d’une table chargée de livres et de cahiers, avec une corbeille à ouvrage devant la cheminée. Riéfugiée dans un angle, presque agenouillée, une jeune fille semblait encore en proie à la plus profonde terreur. Elle avait les mains sur les yeux et ne les retirait que pour les porter sur ses oreilles dans un geste d’affolement.
Georges Lorris ne vit d’abord qu’une taille svelte et gracieuse, de jolies mains délicates et de beaux cheveux blonds, un peu en désordre. Il parla tout de suite pour tirer l’ineonnue de sa prostration :
"Mademoiselle! mademoiselle! » fit-il assez doucement.
Mais la jeune fille, les mains sur les oreilles et la tète pleine encore des terribles rumeurs qui venaient à peine de cesser, ne sembla point entendre.
« Mademoiselle ! » cria Georges d’une voix forte.
La jeune fille, tournant la tête sans baisser ses mains et sans bouger, regarda, d’un air effaré, vers le Télé de sa chambre.
« Le danger est passé, mademoiselle; remettez-vous, reprit doucement Georges; m'entendez-vous ? »
Elle fit un signe de tête sans répondre autrement.
« Vous n’avez plus rien à craindre, la tournade est passée...
— Nous êtes sur que cela ne va pas revenir ? fit la jeune fille d’une voix si tremblante que Georges Lorris comprit à peine.
— C’est tout à fait fini, tout est rentré dans l’ordre, on n’entend plus rien de ce fracas de tout à l’heure qui semble vous avoir si fort épouvantée...
— Ah ! monsieur, comme j’ai en peur, s’écria la jeune fille, osant à peine se redresser ; comme j’ai eu peur !
— Mais vous n’aviez pas vos pantoufles isolatrices ! dit Georges, qui, dans le mouvement que fit la jeune fille, s’aperçut qu’elle était chaussée seulement de petits souliers.
— Non, répondit-elle, mes isolatrices sont dans une pièce au-dessous ; je n’ai pas osé aller les chercher...
— Malheureuse enfant, mais vous pouviez être foudroyée si voire maison s’était trouvée sur le passage direet du courant fou ; ne commettez jamais pareille imprudence ! Les accidentsaussisérieux que cette tournade sont rares, mais enfin il faut se tenir constamment sur ses gardes et conserver

à notre portée, contre les accidents, petits ou grands, qui se peuvent produire, les préservatifs que la seienee nous met entre les mains... ou aux pieds, contre les dangers qu’elle a créés!...
— Elle eût mieux fait, la seienee, de ne pas tant multiplier les causes de danger, fit la jeune lille avec une petite moue.
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