Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
Здесь есть возможность читать онлайн «Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: sf_stimpank, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le vingtième siècle: la vie électrique»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le vingtième siècle: la vie électrique — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le vingtième siècle: la vie électrique», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
« Allons travailler! » dit enfin Georges en dégageant de sa tringle l’aérocab, qui fila bientôt vers un des laboratoires Philox Lorris, établis avec les usines d'essai, sur un terrain de 10 hectares dans la plaine de Gonesse.
Pendant ce temps, à Lauterbrunnen-Station, Estelle Lacombe, demeurée seule, laissait bien vite ses cahiers et courait à sa fenêtre pour interroger anxieusement l'horizon. Pendant l’ouragan, n'était-il rien arrivé à sa mère dans sa course à Paris, ou à son père dans sa tournée d'inspection? Tout était tranquille dans la montagne; le Casino aérien, redescendu à Lauterbrunnen-Station an premier signal d’alarme, remontait doucement aux couches supérieures, pour donner à ses hôtes le spectacle du coucher du soleil derrière les cimes neigeuses de l’Oberland.
Estelle ne resta pas longtemps dans l'inquiétude : un aérocab venant d'Interlaken parut tout à coup, et la jeune fille, avec le secours d'une lorgnette, reconnut sa mère penchée à la portière et pressant le mécanicien. Mais aussitôt une sonnerie du Télé fit retourner Estelle, qui jeta un cri de joie en reconnaissant son père sur la plaque.
M. Lacombe, dans une logette de phare, de l'air d'un homme très pressé, se hàta de parler :
« Eh bien ! fillette, tout s’est bien passé? Bien de cassé par cette diablesse de tournade, hein? Heureux! Je t'embrasse ! J'étais inquiet... Où est maman ?
— Maman revient! Elle arrive de Paris..
— Encore! fit M. Lacombe. A Paris! pendant cette tourmente! Quelle inquiétude, si j’avais su !
— La voici...
— Je n’ai pas le temps! Gronde-la pour moi! Je suis resté en panne pendant la tournade au phare 189, à Bellinzona; je serai à la maison vers neuf heures; ne m’attendez pas pour dîner... »
Drinn ! Il avait déjà disparu. Au même moment, M mcLacombe mettait le pied sur le balcon et payait précipitamment son aérocab. La porte du balcon s’ouvrit et la bonne dame, chargée de paquets, s’écroula dans un fauteuil.
« Ouf! ma chérie, comme j’ai eu peur! Tu sais que j’ai vu plusieurs accidents...
— Je viens de communiquer avec papa, répondit Estelle en embrassant sa mère; il est au 189, à Bellinzona; il va bien, pas d’accident... Et toi, maman?
— Oh! moi, mon enfant, je suis mourante! Quelle tempête! Quelle affreuse tournade! Tu verras les détails clans le Téléjournal de ce soir... C’est effrayant! Tu sais que, tout bien réfléchi, je n’ai pas changé le chapeau rose... Figure-toi que j’étais à Babel-Magasins quand elle a éclaté, cette tournade; j’y suis restée trois heures, affolée, mon enfant, littéralement affolée!... J’en ai profité pour voir ce qu’ils avaient de nouveau dans les

demi-soies à 14 fr. 50... Il est tombé devant Babel-Magasins des débris d’aéronefs, il y a eu tant d’accidents!... Et puis, dans les dentelles pour manchettes ou collerettes, j'ai trouvé quelque chose de délicieux... et de très avantageux!.. Oui, mon enfant, j’ai vu, de mes yeux vu, de la plateforme de Babel-Magasins, un abordage d’aéronefs au milieu des éclairs quand le fluide a passé... Ce fut horrible... Voyons, n'ai-je pas oublié quelque paquet? Non, tout est bien là... Et j’étais inquiète, ma pauvre chérie; je me suis précipitée dans la salle des Télés dès que je l’ai pu, pour te voir et te faire une foule de recommandations, mais les Télés étaient détraqués... Quelle administration! Quelle mécanique ridieule! Et on appelle ça la seienee ! J'arrive, je veux prendre une communication. Drinn!

J’aperçois un intérieur de caserne avec un major entrain de faire la théorie des pompes à mitraille à ses hommes... Oh ! je suis ferrée là-dessus maintenant... et des jurons, mon enfant, des jurons affreux, parce qu’il y avait un des hommes... une espèce de moule... — bon, voilà que je parle comme le major maintenant ! — qui ne saisissait pas le mécanisme... Oh! dans les vingt-quatre Télés du magasin, rien que des scènes semblables, des communications qu’on ne pouvait pas couper... Quelle administration !
— Oui, je sais, dit Estelle; on a donné provisoirement, pendant le travail nécessité par les avaries, une communication quelconque à tous les abonnés.
— Et ici, mon enfant, j'espère que tu n'es pas tombée sur une communication désagréable.
— Non, maman, au contraire!... C’est-à-dire, fit Estelle en rougissant, que nous avions communication avec un jeune homme très comme il faut... »
A ces mots. M meLacombe sursauta.

« Un jeune homme, parle, tu m’inquiètes! Mon Dieu! quelle administration ridicule que celle des Télés! Sont-ils inconvenants parfois avec leurs erreurs ou leurs accidents! On voit bien que leurs employées sont de jeunes linottes qui ne songent qu’à bavarder, à médire, à se moquer des abonnés, à rire des petits secrets qu’elles peuvent surprendre!... Un jeune homme!... Oh! je me plaindrai!
— Attends, maman!... c’était le fils de Philox Lorris !
— Le fils de Philox Lorris! s’écria M meLacombe; tu ne t’es pas sauvée, n’est-ce pas? tu lui as parlé?
— Oui, maman.
— J’aurais mieux aimé le grand Philox Lorris lui-même ; mais enfin j’espère que tu n’as pas baissé la tête comme une petite sotte, ainsi que tu le fais devant ces messieurs des examens?

— J’avais très peur, maman, la tournade m’avait terrifiée... il m’a rassurée...
— Je suppose que tu as montré pourtant, par quelques mots spirituels, mais techniques, sur la tournade électrique, que tu étais ferrée sur tes sciences, que tu avais tes diplômes...
— Je ne sais trop ce que j’ai pu dire... mais ce monsieur a été très aimable; il a vu mon insuffisance, au contraire, car il doit m’envoyer des notes, des phonogrammes de conférences de son père.
— De son père! de l’illustre Philox Lorris! Quelle heureuse chance! Ces Télés ont quelquefois du bon avec leurs erreurs... je le reconnais tout de même... Il t’enverra des phonogrammes, je ferai une petite visite de remerciements, je parlerai de ton père qui croupit dans un poste secondaire aux Phares alpins... J’obtiendrai une recommandation du grand Philox Lorris et ton père aura de l'avancement. . Je me charge de tout, embrasse-moi ! »
Drinn! Drinn ! C’était le Télé. Dans la plaque apparut encore M. Lacombe.
« Ta mère est revenue! Ali! bon, te voilà, Aurélie? J’étais inquiet ; au revoir, très pressé; ne m’attendez pas pour dîner, je serai iei à neuf heures et demie... »
Drinn ! Drinn! M. Lacombe avait disparu.
Nous ne savons si l’incident amené par la tournade troubla le sommeil d’Estelle, mais sa mère fit, cette nuit-là, de beaux rêves où MM. Philox Lorris père et fils tenaient une plaee importante. M meLacombe était en train, aussitôt levée, de se faire encore une fois raconter par sa fille les détails de sa conversation de la veille avec le fils du grand Philox Lorris, lorsque l’aéro-galère du tube amenant des touristes d’Interlaken apporta un colis tubal adressé de Paris à M meEstelle Lacombe.
Il contenait une vingtaine de phonogrammes de conférenees de Philox et de leçons d’un maître célèbre qui avait été le professeur de Georges Lorris. Le jeune homme avait tenu sa promesse.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le vingtième siècle: la vie électrique» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.