Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique

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Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация

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— Allô ! allô ! Georges Lorris, » dit l’appareil.

Estelle pressa le bouton, Georges Lorris apparut dans la plaque.

« Eh bien ? dit-il, comment! des larmes, mademoiselle, vous pleurez?... Cet examen ?

— Manqué ! s’écria-t-elle, essayant de sourire, encore manqué!

— Ces bourreaux d’examinateurs vous ont done demandé des ehoses extraordinaires ?

— Mais non, fit-elle, et j’en suis d’autant plus furieuse eontre moi !... Les questions étaient difficiles, mais je pouvais répondre, je savais... gràce à vous...

— Eh bien?

— Eh bien ! ma déplorable timidité m’a perdue ; devant mes juges, je me suis troublée, embrouillée, j’ai tout confondu... et j’ai été écrasée sous les boules noires...

Ne pleurez pas vous vous présenterez une autre fois et vous serez plus - фото 38

— Ne pleurez pas, vous vous présenterez une autre fois et vous serez plus heureuse. Voyons, Estelle, ne pleurez pas... je ne veux pas... je ne puis vous voir pleurer !... Voyons done, je vous en prie, Estelle, ma ehère petite Estelle...

— Comment! ma ehère petite Estelle ? s'écria une voix derrière la jeune fille; je vous trouve bien familier, monsieur Georges Lorris! »

C’était M meLacombe, qui, n’ayant pas rencontré Estelle à Zurieh, venait de rentrer en proie aux plus vives inquiétudes et d’apprendre la triste nouvelle par le phono du salon.

Georges Lorris resta un instant interdit. Il connaissait M meLacombe, ayant déjà eu plusieurs fois, depuis la tournade, l’occasion de causer avec elle.

« Madame, fit-il, je voyais M meEstelle si désolée de son échec, j’essayais de la consoler, et la vive amitié que j’ai conçue pour elle depuis l’heureux hasard... Enfin, elle pleurait, elle se lamentait, et je ne pouvais voir couler ses larmes sans...

— Je vous suis très obligée, dit sèchement M meLacombe, nous avons subi un petit échee, nous travaillerons et nous nous représenterons, voilà tout... Je me charge de consoler ma fille moi-niéme... Monsieur, je vous présente mes civilités...

— Madame! s’écria Georges Lorris, je vous en conjure, ne vous fâchez pas... Un seul mot, je vous prie... j’ai l’honneur de vous demander la main de M lleEstelle !

— La main d’Estelle ! s’écria M meLacombe en se laissant tomber dans un fauteuil.

— Si vous voulez bien me l’accorder, ajouta le jeune homme, et si M lleEstelle ne... Excusez le manque de formes de ma demande, ce sont les circonstances... le chagrin de M lleEstelle m’a tout à fait troublé. Je vous en prie, Estelle, ne me découragez pas...

— Monsieur, fit M meLacombe avec dignité, je ferai part de votre demande si honorable pour nous à mon mari, et M. Lacombe vous fera connaître sa réponse ; quant à moi, je ne puis que vous dire que mon vote vous est acquis... et il compte ! »

On voit, à cette brusque demande en mariage, que Georges Lorris était un homme de décision rapide. Il ne ressentait, une heure auparavant, aucune velléité matrimoniale précise. Il trouvait depuis quelque temps un vrai plaisir à ces entrevues téléphonoscopiques avec la jeune étudiante, sans chercher à se rendre compte des sentiments qui lui en faisaient trouver l’habitude si douce. La vue des larmes d’Estelle lui avait subitement révélé l’état de son cœur, et, sans hésiter, il avait pris la résolution de lier sa vie à la sienne. Il avait vingt-sept ans, il était libre de ses actes et il était plus que suffisamment riche pour deux.

Il ne se dissimulait pas que des difficultés pouvaient se présenter du côté de sa famille à lui. Son père avait d’autres idées. Précisément, le jour de là tournade, Philox. Lorris lui avait développé son plan matrimonial : trouver une doctoresse pourvue des plus hauts diplômes, une vraie cervelle scientifique, une femme sérieuse et assez mûre pour avoir la tête débarrassée de tout vestige d'idée futile... Georges frissonnait en se rappelant les expressions de Philox Lorris. Bit... ! Bien que cette menace suffisait pour le décider à brusquer la situation.

Le soir, lorsque M. Lacombe rentra pour le dîner, Georges Lorris, arrivé par le tube pneumatique d’interlaken, débarqua d'aérocab à Lauterbrunnen-Station presque en même temps que lui. M meLacombe avait à peine eu le temps de prévenir son mari.

Mon ami la journée est solennelle avaitelle dit à son mari en prenant sa - фото 39

« Mon ami, la journée est solennelle ! avait-elle dit à son mari, en prenant sa figure des grands jours ; tu ne sais pas ce qui arrive à Estelle ? Prépare-toi à entendre quelque chose de grave... Ne cherche pas à deviner... Prépare-toi seulement...

— Je m’en doute, répondit M. Lacombe. J'ai demandé la communication pour savoir le résultat de son examen, et vous ne m’avez pas répondu... Elle est refusée, parbleu, encore refusée !

— Il s’agit bien de ces vétilles ! lit M meLacombe avec un superbe haussement d’épaules. Dieu merci, elle ne sera pas ingénieure; non, elle ne le sera pas ! Voilà : on nous demande notre tille en mariage ; moi, j’ai dit oui, et, quand j’ai dit oui, j’espère que M. Lacombe ne dira pas non !

— Mais qui ?

Mon gendre dit M meLacombe avec emphase sappelle M Georges Lorris fils - фото 40

— Mon gendre, dit M meLacombe avec emphase, s’appelle M. Georges Lorris, fils unique de l'illustre Philox Lorris! »

M. Lacombe, à ce nom, se laissa tomber sur une chaise. C’était le coup de théâtre que méditait M meLacombe. Contente de l'effet produit, elle s’assit en face de son mari.

« Oui, M. Georges Lorris adore notre fille, je m’en doutais, \ois-tu, et Estelle l’aime aussi.

Tu rêves Le fils de Philox Lorris Songe à la distanee qui existe entre nous - фото 41

— Tu rêves! Le fils de Philox Lorris! Songe à la distanee qui existe entre nous et le grand Philox Lorris !... entre notre situation modeste, et...

— Modeste, j’en conviens, mais à qui la faute, monsieur?

Et puis assez de Philox, le grand Philox, l’illustre Philox, l’immense

et vertigineux Philox ee nest pas lui quEstelle épouse Cest un jeune - фото 42

et vertigineux Philox, ee n’est pas lui qu’Estelle épouse !... C'est un jeune homme moins immense, mais plus aimable.

— Mais la dot? lui as-tu dit qu’Estelle...

— Une dot! Nous nous occupons bien de ces misères... Quel bourgeois tu tais ! »

L’arrivée de Georges Lorris interrompit l’entretien. Il n’était jamais venu à Lauterbrunnen-Station. Jusqu’à présent, le jeune homme avait communiqué avec le chalet Lacombe uniquement par Télé. Il était un peu ému, il allait se trouver réellement en présence d’Estelle. Qu’allait-elle dire ? 11 lui venait des craintes; si, par malheur, elle n’avait pas le cœur libre, si elle allait le repousser !

Il fut bientôt rassuré. L’accueil de M meLacombe lui montra que tout allait bien, et lorsque enfin Estelle parut toute confuse et pâle d’émotion, une douce pression de main fut la réponse à la question muette que posaient les yeux inquiets du jeune homme.

Il passa une soirée charmante au chalet Lacombe, et, quand il remonta en aérocab, vers onze heures, pour regagner le tube d’Interlaken, les larges rayons de lumière électrique du phare éclairant fantastiquement les montagnes, perçant l’obscurité des vallées et faisant étinceler comme des cscarboucles les énormes pics, et luire les glaciers ainsi que des coulces de diamants, lui semblaient, comme des promesses d’avenir lumineux, éclairer devant lui une longue existence de bonheur.

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