Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique

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Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация

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Ainsi oecupé lesprit accaparé par mille entreprises diverses en sus de ses - фото 52

Ainsi oecupé, l’esprit accaparé par mille entreprises diverses en sus de ses recherches et travaux en cours, Philox Lorris ne pouvait guère fréquenter le Palais de justice. C’est à peine s’il pouvait voler à la science le temps de conférer téléphoniquement pendant deux minutes tous les quinze jours avec son avocat.

Le divorce traînant, Philox lit quelques concessions, il se montra un peu plus gracieux à la maison et se raccommoda avec M meLorris pour avoir l’esprit libre et pouvoir se consacrer plus complètement à son laboratoire.

Quand il disposa d'un peu plus de temps, toutes les affaires industrielles lancées par lui pouvant se passer de sa direction, les hostilités recommencèrent ; mais d’autres préoccupations de recherches et de découvertes nouvelles le reprirent, et l’instance en divorce traîna encore. Le ménage alla ainsi de brouilles en raccommodements jusqu’au jour où Philox s’aperçut que ces brouilles tournaient, en définitive, au profit de la science, puisque les discussions habituelles avec M meLorris étaient comme des coups de fouet pour son esprit, qui l’empêchaient de s’aifadir dans la mollesse et la tranquillité, et qui surexcitaient ses nerfs.

« Nous verrons, se disait donc Philox Lorris, fort de son expérience personnelle ; du voyage résulteront des ennuis, les ennuis produiront de petits chocs, les petits chocs des désillusions, les désillusions de grandes brouilles !

« Je m’arrangerai, d'ailleurs, pour faire naître ces ennuis et ces petits choes... Nous allons bien voir ! »

Il se chargea de tous les préparatifs du voyage. Au lieu de mettre son aéroyacht de voyage à la disposition des fianeés, il leur donna une simple

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aéronef d un confortable plus sommaire et il choisit lui même les compagnons des deux jeunes gens. Georges Lorris, tout entier à ses espérances, heureux de voir son père s’amadouer, ne fit aucune objection et accepta toutes ces dispositions.

Le déjeuner de fiançailles eut lieu à l'hôtel Lorris. M. et M meLacombe arrivèrent avec Estelle par un train de tube du matin. Philox se montra rempli d’attentions pour M meLacombe , qui restait un peu génée par le souvenir de sa conversation avec le phonographe de l'illustre savant.

« Vous voyez, chère madame, lui dit-il, que j’ai eu soin de mettre les pantoufles que vous avez eu l'amabilité de m’offrir, vous savez, le jour où certaine dame anglaise s’en vint me traiter de vilain ours... Mais je confonds peut-être, est-ce bien la dame anglaise qui...

— C'était la dame anglaise, dit vivement M meLacombe ; et je vous prie de croire que, dans l’ascenseur qui nous a transportées à l'embarcadère, j'ai vertement relevé l’inconvenance de cette insulaire !

— Je n’en doute pas et je vous en offre tous mes remerciements. »

Philox Lorris avait tracé le plan du Voyage de fiançailles au dessert il - фото 54

Philox Lorris avait tracé le plan du Voyage de fiançailles; au dessert, il remit ce programme à son fils.

« Mes chers enfants, dit-il, tout a été préparé par mes soins pour vous rendre ce voyage agréable et profitable ; vous trouverez dans vos bagages tous les livres et instruments nécessaires, sextants, cartes, guides, statistiques, questionnaires, compas, éprouvettes, etc. Voici le programme, rempli, comme vous aliez le voir, de vraies attractions :

« Visite des hauts fourneaux électriques, forges et laminoirs de Saint-Eticnne ; études et rapports sur les diverses améliorations apportées depuis une dizaine d’années, etc.

« Visite du grand réservoir central d’électricité d’Auvergne; en établir un relevé complet, plan, coupe et élévation, avec notices explicatives détaillées ; étudier le système de volcans artificiels adjoint à ce grand réservoir, développer des considérations sur l’avenir des grandes exploitations de la force électrique, etc.

« Etude, dans l’ancien bassin houiller de Flandre, des établissements de la grande Entreprise de transformation électrique du mouvement planétaire en force motrice transportable à distance et distribuable en quantités infinitésimales ; établissements qui se fondèrent lors de l'épuisement des houillères et sauvèrent les industries de la région d'une ruine complète, etc... Trouver quelques applications nouvelles si possible ou quelques simplifications aux procédés, etc...

« Que dites-vous de cela ? Vous ai-je préparé un voyage charmant? dit Philox Lorris en tendant cet attrayant programme avec un carnet de chèques à son fils.

— Superbe ! » répondit le jeune homme en mettant programme et carnet dans sa poche.

Estelle n’osa rien dire; mais, au fond du cœur, elle trouva les attractions un peu faibles. La courageuse M meLacombe seule hasarda quelques observations.

« Est-ce bien un Voyage de fiançailles? fit-elle; il me semblait qu'une bonne petite excursion au Parc européen d’Italie, à Gènes, Venezia la Bella, Rome, Naples, Sorrente, Païenne, en poussant, de ville d’eaux en ville d’eaux, jusqu’à Constantinople, par Tunis, le Caire, etc., eût mieux fait l’affaire.

— On est fatigué de voir cela par Télé, répondit le grand Philox, tandis qu’on revient, d’un bon voyage d’études, bourré d'idées nouvelles...

« Tenez, demandez à Lorris; nous avons fait notre voyage de noces dans les centres industriels d’Amérique, allant d’usine en usine ; je suis sûr, bien qu’elle n'ait pas adopté la carrière scientifique et n’ait pas voulu s’associer à mes travaux, que M meLorris n’en a pas moins rapporté de Chicago les meilleurs souvenirs... »

Le déjeuner ne traîna pas, M. Philox Lorris étant pressé de retourner à son laboratoire. Il ne monta même pas à l’embarcadère pour assister au départ des fiancés et se contenta de remettre à son fils un cliché phonographique.

« Tiens, voici mes souhaits de bon voyage, mes effusions paternelles et mes dernières recommandations ; je les ai préparées en me débarbouillant ce matin; au revoir! »

Les fiancés ne partaient pas seuls. Les compagnons exiges par les convenances étaient le secrétaire général particulier de Philox Lorris, M. Sulfatin, et un grand industriel, M. Adrien La Ilèronnière, autrefois associé aux grandes entreprises de Philox, actuellement retiré des affaires pour cause de santé.

Pendant que les voyageurs s’installent dans l’aéronef, il convient de présenter ces deux personnages. Le secrétaire Sulfatin est un grand, fort et solide gaillard, marquant environ trente-cinq ou trente-six ans, large d’épaules, bâti carrément, un peu rugueux de manières et de physionomie inélégante, mais extrêmement intelligente, avec des yeux extraordinaires, vi s, perçants, d’un éelat de lumière électrique. Ce nom de Sulfatin peut sembler bizarre, mais on ne lui en connaît pas d’autre.

Il y a une mystérieuse légende sur le secrétaire général de Philox Lorris. D’après ees on dit, acceptés pour vérités dans le monde savant, Sulfatin n’a ni père ni mère, sans être orphelin pour cela, car il n’en a jamais eu, jamais!... Sulfatin n’est pas né dans les conditions normales —actuelles du moins — de l’humanité ; Sulfatin, en un mot, est line création ; un laboratoire de chimie a entendu ses premiers vagissements, un bocal a été son berceau! Il est né, il y a une quarantaine d’années, des combinaisons chimiques d’un docteur fantastique, au cerveau enflammé par des idées étranges, parfois géniales, mort fou, après avoir épuisé sa fortune et son cerveau en recherches sur les grands problèmes de la nature. De toutes les découvertes de l’immense génie sombré si malheureusement flans

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