Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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VI
Le Parc national d'Armorique barré à l’industrie et interdit aux innovations de la science. — Une diligence! — La vie d’autrefois dans le décor de jadis. — L’auberge du grand Saint-Yves, à Kernoël. — Où se découvre un nouveau Sulfatin.
Les vagues de l’Océan battent doucement en caresse le sable étincelant et doré d’une crique étroite, bordée de belles roches, escarpées par endroits, sur lesquelles se mamelonnent des masses de verdures suspendues parfois jusqu’au-dessus des flots. Il fait beau, tout sourit aujourd’hui, le soleil brille, le murmure du Ilot, comme une douce et lente chanson, s'élève parmi les roches où l’écume floconne.
Au fond de la crique, près de quelques barques hissées sur la grève, se voient quelques vieilles maisons de pêcheurs, couvertes d’un chaume roux, par-dessus lesquelles, au sommet de l’escarpement rocheux, trois ou quatre menhirs, fantômes des temps lointains, dressent dans le ciel leurs tètes grises et moussues. Au loin, sur le bord d’une petite rivière capricieuse et cascadante, un gros bourg cache à demi ses maisons sous les ombrages des chênes, des aulnes et des châtaigniers que perce une belle flèche d’église, élancée et ajourée. Un calme profond règne sur la région tout entière; d’un bout de l’horizon à l’autre, aussi loin que l’œil peut voir par-dessus les lignes de collines bleuâtres où surgissent aussi d'autres clochers çà et là, nulle trace d’usines ou d’établissements industriels, gâtant tous les coins de nature, polluant de leurs déjections infâmes les eaux des rivières, salissant tout au loin, en haut comme en bas, et jusqu’aux nuages du ciel ; pas de tubes coupant le paysage d’une ligne ennuyeuse et rigide, point de ces hauts bâtiments indiquant des secteurs d'électricité, point d’embarcadères aériens, et pas la moindre circulation d’aéronefs dans l’azur.
Où sommes-nous donc? Avons-nous reculé de cent cinquante ans en arrière, ou sommes-nous dans une partie du monde si lointaine et si oubliée que le progrès n’y a pas cneore pénétré?
Non pas! Nous sommes en France, sur la mer de Bretagne, dans un coin détaché des anciens départements du Morbihan et du Finistère, formant, sous le nom de Parc national d Armorique , un territoire soumis à un régime particulier.
Bien particulier, en effet. De par une loi d'intérêt social, votée il y a une cinquantaine d’années, le Parc national a été dans toute son étendue soustrait au grand mouvement scientifique et industriel qui commençait-alors à bouleverser si rapidement et à transformer radicalement la surface de la terre, les mœurs, les caractères et les besoins, les habitudes et lu vie de la fourmilière humaine.
De par cette loi préservatrice qui a si sagement, au milieu do ce boule versement universel, dans cette course haletante vers le progrès, songé à garder intact un coin du vieux monde où les hommes puissent respirer, le Parc national d’Armorique est une terre interdite à toutes les innovations de la science, barrée à l'industrie. Au poteau marquant sa frontière, le progrès s’arrête et ne passe pas ; il semble que l’horloge des temps soit détraquée; à quelques lieues des villes où règne et triomphe en toute intensité notre civilisation scientifique, nous nous trouvons reportés en plein Moyen âge, au tranquille et somnolent 19° siècle.
Dans ce Parc national, où se perpétue l'immense calme delà vie provinciale de jadis, tous les énervés, tous les surmenés de la vie électrique, tous les cérébraux fourbus et anémiés viennent se retremper, chercher le repos réparateur, oublier les écrasantes préoccupations du cabinet de travail, de l'usine ou du laboratoire, loin de tout engin ou appareil absorbant et énervant, sans Télés, sans phonos, sans tubes, sous un ciel vide de toute circulation.
Comment les fiancés Georges Lorris et Estelle Lacombe, avec Sulfatin et son malade La Héronnière, sont-ils ici, au lieu d’étudier en ce moment, suivant les instructions de Philox Lorris, les hauts fourneaux électriques du bassin de la Loire ou les volcans artificiels d'Auvergne ?
Georges Lorris, dès qu'il eut installé Estelle dans un fauteuil d'osier, plia soigneusement les instructions de Philox Lorris, les mit dans sa poche et s’en alla dire deux mots au mécanicien. Aussitôt l’aéronef, qui avait pris la direction du Sud, vira légèrement sur tribord et pointa droit vers l'Ouest. Sans doute Sulfatin, qui tâtait le pouls à son mal ide, ne s’en aperçut pas, car il ne fit aucune observation. Le temps était superbe, l’atmosphère, d’une limpidité parfaite, permettait à l’œil de fouiller jusqu’en ses moindres détails l’immense panorama qui semblait avec une vertigineuse rapidité se dérouler sous l'aéronef : chaînes de collines, plaines jaunes et vertes, capricieusement découpées par les méandres des

rivières, forêts étalées en larges taches d’un vert sombre, villages, villes, bourgs de plaisance, groupements de villas élégantes, faubourg de quel-que riche cité devinée dans le lointain à sa couronne de véhicules aériens, agglomérations industrielles, noires usines aux formes étranges, envelop

pées d’une atmosphère d’épaisses fumées dont la coloration suffit parfois à indiquer le genre d’industrie exploité...
On suivit quelque temps, à 600 mètres au-dessus, le tube de Paris-Brest, on croisa plusieurs aéronefs ou omnibus de Bretagne, et Sulfatin, qui contemplait le paysage avec une lorgnette, ne dit rien ; on passa au-dessus des villes de Laval, de Vitré, de Rennes, signalées pourtant à haute voix par Georges, sans qu’il fit aucune observation.
Ce fut Estelle, plongée comme dans un rêve charmant, qui tout à coup quitta le bras de Georges.
« Mon Dieu, lit-elle, je n’y songeais pas, tant j’étais heureuse, mais nous n’allons pas à Saint-Étienne ?
— Étudier les hauts fourneaux électriques, forges, laminoirs, établissements industriels et volcans artificiels, ete., répondit Georges en souriant; non, Estelle, nous n’y allons pas !...
— Mais les instructions de M. Philox Lorris ?
— Je ne me sens pas en train en ce moment pour ce genre d'occupations... Je serais obligé de faire une trop dure violence à mon esprit, qui est aujourd’hui entièrement fermé aux beautés de la science et de l’industrie...
— Pourtant...
— Voudriez-vous me voir devenir un second La Iléronnière ? Je désire pour quelque temps, pour le plus longtemps possible, ignorer toutes ces choses, à moins que vous ne teniez vous-même à vous plonger dans ces douceurs; je souhaite ne plus entendre parler d’usines, de hauts fourneaux, d’électricité, de tubes, de toutes ces merveilles modernes qui nous font la vie si bousculée et si fiévreuse !... »

L'aéronef atterrit au dernier débarcadère aérien, à la limite du Parc national, sans que Sulfatin soulevât la moindre objection. Il était six heures du soir lorsque les voyageurs touchèrent le sol ; immédiatement, Georges Lorris emmena tout son monde vers un véhicule bizarre, à caisse jaune, traîné par deux vigoureux petits chevaux.
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