Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
Здесь есть возможность читать онлайн «Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: sf_stimpank, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le vingtième siècle: la vie électrique»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le vingtième siècle: la vie électrique — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le vingtième siècle: la vie électrique», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Elle jetait des regards d’envie aux Bretonnes qui marchaient pieds nus sur la rive, et son bonheur eût été complet s’il lui eût été permis de retirer scs souliers, ainsi qu’elle faisait, pour ne pas les user, au temps de son enfance, dans la montagne.
Au moins, il n'était pas besoin de pantoufles isolatrices, et l’on n’avait point à redouter les dangereuses fantaisies de l’Éleetrieité !
Certes, M. Philox Lorris eût marqué un vif mécontentement s’il avait pu voir, dans l’après-midi de ee jour et tous les jours suivants pendant une quinzaine, sur la plage de Kernoël, Georges Lorris étendu sur le sable à eôté d’Estelle Lacombe, à l’omhre d’un rocher ou d’un bateau, ou couché dans l’herbe, plus haut, à marée haute, au pied des menhirs, avec Estelle près de lui, passant ces douces journées en causeries d’mie intimité charmante, ou lisant— horreur! au lieu des Annales de la Chimie ou de la Revue polytechnique , — quelque volume de vers ou quelque recueil de légendes et traditions bretonnes !
Enfin, sujet d’étonnement non moins grand, Sulfatin était là aussi, la pipe à la bouche, lançant en 1'air des nuages de fumée, pendant que son malade Adrien La lléronnière ramassait des coquillages ou faisait des bouquets de fleurettes avee Grettly. La Iléronnière n’était plus tout à fait le lamentable surmené qu’on avait été obligé de nicher pendant trois mois

dans une couveuse mécanique; il allait très bien, le traitement de l’ingénieur médical Sulfatin faisait merveille et surtout le régime suivi au Parc national.
Le tête-à-tête du Voyage de fiançailles est bien loin d’avoir produit la

brouille que Philox Lorris jugeait inévitable. Au contraire. Les deux jeunes gens passent de bien douces journées en longues causeries, à se faire de mutuelles confidences, à se révéler plus complètement, pour ainsi dire, l’un à l’autre et à reconnaître dans leurs goûts, leurs pensées, leurs espoirs, une conformité qui permet d’augurer pour l’union projetée un long avenir de bonheur.
Dans une belle vieille église remplie de naïves statuettes religieuses, avec des petits navires en ex-voto suspendus aux voûtes gothiques, ils ont assisté à la messe et aux vêpres au milieu d’une population revêtue des costumes des grands jours. Après les vêpres, on danse sur la place ; sur une estrade faite de planches posées sur des tonneaux, des joueurs de biniou soufflent dans leurs instruments aux sons aigrelets. Bretons et Bretonnes, formant d’immenses rondes, tournent et sautent en chantant de vieux airs simples et naïfs.
Bonheur de revivre aux temps primitifs,
D’écouter des chants joyeux ou plaintifs....
Georges et Estelle, entraînés par le courant sympathique de ces bonnes vieilles mœurs, se joignirent aux rondes avec quelques étrangers en train de faire une cure de repos, et Sulfatin lui-même parut s’y mettre de bon eœur. Son malade regardait, n’osant se risquer : Grettly le poussa dans la ronde et lui fit faire quelques tours, après lesquels il s’en alla tomber, essoufflé, sur un banc de bois, près des tonneaux de cidre, parmi les gens (pie la danse altérait.
Estelle est tout à fait heureuse. Tous les deux jours, le facteur lui apporte une lettre de sa mère. Le facteur ! On ne connaît guère plus ce fonctionnaire maintenant, excepté dans le l'arc national d’Annorique.
Partout ailleurs, on préfère téléphonoscoper, ou pour le moins téléphoner; les messages importants sont envoyés en clichés phonographiques arrivant par les tubes pneumatiques; il n’y a doue plus que les parfaits ignorants du fond des campagnes qui écrivent encore. Estelle seule connaît les émotions de l'heure du courrier, car Georges Lorris ne reçoit pas de lettres, ll a écrit à son père après quelques jours passés à Kernoël, mais Philox Lorris n’a pas répondu. Peut-être n’a-t-il pas encore eu le temps d’ouvrir la lettre.

Sulfatin reçoit aussi sa correspondance, non pas des lettres, mais de véritables colis apportés par la diligence, des paquets de phonogramines qu'il se fait lire par le phonographe apporté dans son bagage. Il répond de la même façon , c’est-à-dire qu’il parle ses réponses et envoie ensuite les clichés phonographiques par colis. Cette correspondance est ainsi expédiée rapidement et Sulfatin est ensuite maître de tout son temps.
A la grande surprise de Georges, l'imperturbable Sulfatin continuait à ne rien dire, à ne pas protester contre le séjour dans ee pays arriéré de Kernoël. Il oubliait complètement les instructions de 31. Pihlox Lorris; un Sulfatin nouveau s’était révélé, un Sulfatin gai, aimable et charmant. Il ne cherchait aucunement troubler les joies paisibles de ces bonnes journées et ne s’ell’orçait point de susciler, ce qui n’eùt pas été facile d’ailleurs, des motifs de brouille, ainsi que le lui avait pourtant si expressément recommandé Philox Lorris. Etrange ! étrange !
Georges, qui s’était préparé à soutenir de violents combats contre le. sévère Sulfatin, se réjouissait de n’avoir pas en même à commencer la lutte. Seul, le malade de Sulfatin, Adrien La Iléronnière, devant qui Philox Lorris ne s’était pas gêné de parler quand il avait expliqué ses intentions à Sulatin. seul La Iléronnière se creusait la tête pour chercher à deviner le motif d’une si complète infraction aux instructions de son grand Patron. Bien qie toute opération mentale, tout enchaînement d'idées un peu compliqué fût encore une dure fatigue pour lui, La Iléronnière s'efforcait de réfléchir là-dessus, mais il n’y gagnait que de terribles migraines et des admonestations de Sulfatin.
Vers le quinzième jour,

Sulfatin changeatoutàcoup: il parut moins gai , presque inquiet. Sous prétexte que l'on commen-çaitàs’ennuyer à Kernoël dans un paysage trop connu, il proposa de partir vers
Ploudescan, à l’autre extrémité du l'arc national. Georges, pour le satisfaire, y consentit volontiers. On quitta donc Kernoël. Empilés dans un mauvais omnibus, secoués sur des chemins rocailleux, entretenus avec négligence, les voyageurs durent faire quinze longues lieues.
C'était une autre Bretagne, une Bretagne plus rude et plus sévère qui se révélait à eux, avec ses landes mélancoliques malgré la parure des genêts, avec ses horizons aux lignes austères, ses sites rocailleux et ses falaises chauves.
Ploudescan était bien loin de posséder les agréments de Kernoël. C était un simple village aux rudes maisons de granit, couvertes en chaume, au bord de la mer sur des roches sombres, dans un paysage d'une grandiose austérité. Il s’y trouvait seulement une auberge passable, fréquentée par les photo-peintres qui viennent braquer chaque été leurs appareils sur les rochers et récifs de la tempétueuse baie de Ploudescan, et nous donnent ainsi, en groupant avec art les habitants de Ploudescan, leurs modèles, dans des scènes ingénieusement trouvées, sur des fonds appropriés, les magnifiques photo-tableaux que nous admirons aux différents Salons.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le vingtième siècle: la vie électrique» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.