Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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« Oh ! c est une diligence ! s’écria Estelle; j’en ai vu dans les vieux tableaux! Il y en a encore ! Nous allons voyager en diligence, quel bonheur !
— Jusqu à Kernoël, un pays délicieux, vous verrez! Vous n’étes pas au bout de vos étonnements ! Dans le Parc national de Bretagne, vous n’allez plus retrouver rien de ce que vous connaissez... Ce qui me surprend, c'est que notre ami Sulfatin ne dise rien et ne réclame pas contre ces accrocs au programme... Son silence me stupéfie; mais ces savants sont si distraits, que Sulfatin se croit peut-être en aérocab ! »
Deux heures de route par des chemins charmants, où rien ne rappelait le décor de la civilisation moderne : petits villages tranquilles à toits de chaume, calvaires de granit à personnages sculptés, groupés au pied de la croix, auberges indiquées par des touffes de gui, troupeaux de porcs gardés par de vieux bergers à silhouettes fantastiques, apparitions vraiment surprenantes qui semblaient surgir du fond du passé, ou se détacher de vieilles peintures de musées, voilà tout ce que le regard apercevait, défilant sur le côté de la route. Estelle, penchée au carreau de la diligence, erotait rêver. Sur le pas des portes, clans les villages, des femmes faisaient tourner des rouets, de vrais rouets, comme on n’eu voit plus que dans les vieilles images; bien mieux, sur les talus des routes, des femmes, assises dans l’herbe, filaient l’antique quenouille !
« Quand 011 songe, «lit Sulfatin, aux grandes usines de Rouen, où quarante mille balles de laine entrent tous les matins pour se faire laver, carder, teindre, tisser et en sortent, le soir, transformées en camisoles, gilets, bas, chàles et capuchons ! »

Sulfatin n'était pas si distrait qu’on le pensait. Georges le regarda très surpris. Comment ! il savait où l’on allait et il ne réclamait pas !
A toutes les auberges de la route, suivant l'antique usage, le postillon s’arrêtait, échangeant quelques mots avec les servantes accourues sur la porte, et prenait une grande bolée de cidre avec un petit verre d'eau-de-vie. Enfin, après bien des changements de décors plus charmants et plus surannés les uns que les autres, le conducteur, du bout de son fouet, indiqua aux voyageurs une flèche d’église qui se dressait en haut d’une colline.
C'était la toute petite ville de Kernoël, assise dans le cadre d'or des genêts, au bord d’une petite rivière qui s’en allait trouver la mer à une demi-lieue. Clic, clac ! avec un grand bruit de ferraille secouée et de claquements de fouet, la diligence traversa la ville au grand galop de ses chevaux. Jolie petite ville, à la mode de jadis en son cadre de remparts ébréchés et moussus, ombragés de grands arbres, avec une belle église grise et jaune en haut de la colline, étendant son ombre protectrice sur un fouillis de vieux toits, avec des rues tortueuses et des files serrées de maisons à pignons ardoises, dont toutes les poutres sont soutenues par de bonnes figures de saints barbus, par des animaux, bizarres, ou se terminent par de grosses tûtes qui font au passant les plus comiques grimaces.
O étonnement ! il y a même des réverbères suspendus au-dessus des carrefours! Des réverbères qu'an bonhomme descend en tirant sur la corde, et qu’il allume gravement avec un bout de chandelle qu'il porte dans une

petite lanterne. C’est véritablement inimaginable! Toute la population est en l’air sur le passage de la diligence, les boutiquiers sont bien vite sur les portes, les bonnes femmes se mettent aux fenêtres. Nos voyageurs admirent les costumes de ces bonnes gens. Foin des modes modernes, les naturels de ce pays s’en moquent autant que des idées nouvelles. Ils sont restés fidèles aux vieux costumes de leurs ancètres. Les hommes ont les bragou-brass et les guêtres, la veste brodée et le grand chapeau. Les

femmes portent les corsages bleus ou rouges à larges entournures de velours, les jupes droites à plis lourds, les belles collerettes blanches et les coiffes â grandes ailes. C'est superbe, et l'on ne voit plus cela qu'ici ou dans les opéras.
La diligence s'arrêta sur la grande place, à l'auberge du Grand Saint-Yves, flanquée à droite du Clieval-Rouge et à gauche de Y Ecu-de-Bretagne. Une plantureuse hôtesse, très empressée, et des servantes à la figure réjouie

reçurent les voyageurs à la descente de la diligence. Qn leur donna de vastes chambres éclairées d'un côté sur la rue et de l'autre sur une cour pittoresque, entourée de bâtiments divers à grands pavillons et tourelles d'escalier, d'écuries, de remises aux vieux piliers de bois et encombrée de véhicules, omnibus, cabriolets et autres antiques guimbardes.
Estelle avait deux chambres, une petite pour Grettly et, pour elle, une immense pièce à poutres apparentes, à grande cheminée et à meubles antiques. De naïves lithographies du Moyen âge, retraçant les malheurs de Gene\iève de Brabant, ornaient les murs tapissés d'un papier à grandes Heurs.
Dûs le lendemain, une existence nouvelle commença pour nos voyageurs. C'était le jour du marché, qui se tenait sur la place, devant le Grand Saint-Yves ; ils furent réveillés par le bruit et assistèrent de leurs fenêtres au défilé des voitures de légumes, des ânes chargés de paniers de pommes de terre, de choux et d’oignons, des fermiers menant des cochons roses dans de petites charrettes, des paysannes guidant avec une gaule des troupes d’oies cancanantes.
Estelle et Georges, suivis de Greltly, furent bientôt sur la place à tourner autour des paysans et des marchandes, des laitières, des petites bourgeoises de la ville marchandant une botte de carottes ou une paire de canards. Sulfatin et son malade les rejoignirent. Toutes ces petites scènes de la rue semblaient extrêmement curieuses à ces ultra-civilisés; ils faisaient de longues stations devant line laitière mesurant son lait, devant le rémouleur

ambulant repassant les couteaux des paysans, devant le maréchal ferrant entrain de remettre lin fer à un cheval, spectacle nouveau et plein d’intérêt pour ces chevauchcurs d’aéronefs.
Après un déjeuner qui menaçait de ne plus tinir, car de la cuisine aux bonnes fumées odorantes surgissaient constamment des servantes avec des plats nouveaux, les voyageurs gagnèrent la rivière et descendirent vers la

nier par un sentier des plus irréguliers menant à des champs de roseaux, à de petites criques de sable jaune sous les arbres, où résonnait le battoir des lavandières en corsages bleus, à côté de ponts de bois cahotants, jetés de roche en roche, sous les vieux moulins moussus dont les grandes roues verdies, tournant lentement avec le courant, versaient comme des ruissellements d’étincelles.
Grettly était aux anges. Elle retrouvait la vraie nature sans aucune trace de ces fils électriques tendus comme un immense filet aux mailles mille fois entre-croisées sur le reste de la terre. De temps en temps, elle levait la tête, surprise et charmée de ne plus voir le ciel sillonné de nos véhicules aériens à grande vitesse.
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