Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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En conséquence, entourant ses plans d’un profond mystère, il se fit présenter chez les parents de la tragédienne-médium et demanda la main de Sylvia. Le mariage traînait un peu, Sylvia se montrant, en présence de Sulfatin, d'humeur très irrégulière, tantôt aimable, tantôt inquiète; un jour consentant presque aù mariage projeté, et reprenant sa parole le lendemain, sans donner de motif.
Au moment du départ pour le Voyage de fiançailles, tout le temps de Sylvia étant pris par les répétitions d’une pièce nouvelle à grand spectacle, Sulfatin dut se contenter d’une correspondance par clichés phonographiques ; mais maintenant il lui fallait chaque jour une entrevue par

Télé avec la grande artiste. Oui, vraiment, l'absence avait développé chez lui un défaut qu’il ne se connaissait pas auparavant : il devenait jaloux, violemment jaloux, au nom de la science, et, songeant qu’un autre pouvait avoir la même idée que lui et se faire agréer en son absence, il regrettait amèrement de n’avoir pas disposé dans le petit hôtel les ingénieux et invisibles appareils photo-phonographiques qui rendent, en certains cas, la surveillance si facile.
C’est ainsi que, peu à peu, il en vint à courir trois ou quatre lois par jour au Télé de la station de Kerloch, à prendre communication avec l’hôtcl de la tragédienne-médium ou avec sa loge et même à passer là-bas une partie de ses soirées à suivre les représentations de Molière-Palace. Pendant ce temps, La Héronnière restait un peu abandonné, mais Estelle et Grettly étaient là pour veiller sur le malade.
Un soir que tout le monde, moins Sulfatin, était réuni dans la grande salle de l’auberge de Kerloch, où quelques joyeux photo-peintres déroulaient leurs théories sur l’art, agrémentées de plaisanteries. La Iléronnière, qui semblait plongé depuis longtemps dans un laborieux et douloureux travail de réflexion, se frappa le front tout à coup et gloussa dans l'oreille de Georges :
« J'y suis! je devine pourquoi le docteur Sulfatin, ayant pour instructions précises d’amener, par n’importe quels moyens, une brouille entre vous et votre fiancée, laisse complètement de côté ses instructions... Il est déjà le second de Philox Lorris ; eh bien! en vous écartant... ou plutôt en vous aidant à vous écarter vous-même des laboratoires et des grandes alfa ires... pas votre goût, hein! les grandes affaires... il a... qu’est-ce que je disais? je ne nie rappelle plus... ah! oui... il a l’espoir... il compte rester le seul successeur possible de Philox Lorris... Combinaison très canaille... mais habile... Hein ! avez-vous compris? Voilà! »
La Iléronnière n’en pouvait plus après cet effort du cerveau, un violent mal de tête le terrassait. Grettly le conduisit coucher avec une tasse de camomille.


VII
Ordre d'appel. — Mobilisation des forces aériennes, sous-mariues et terriennes du XII acorps. — Gomment le S ochimistes se distiugua dans la défense de Chàteaulin. — Explosifs et asphyxiants. — Le bouclier de fumée.
Cependant Philox Lorris, se reposant entièrement sur le traître Sulfatin, s’était replongé dans ses travaux et n’avait pas même songé un instant aux fiancés, pendant une dizaine de jours. Lorsque enfin, dans un intervalle de ses travaux, le souvenir lui en revint, il se rappela soudain la lettre reçue quelques jours auparavant.
Il avait si peu l'habitude de ce mode arriéré de correspondance, que cette lettre, jetée dans un coin, était restée oubliée. Il eut même beaucoup de peine a la retrouver. Quand il vit que Georges avait changé l’itinéraire et que, tout en promettant de faire un petit tour aux volcans artificiels d’Auvergne en revenant, il avait préféré s’en aller perdre son temps dans des promenades sans but et sans utilité en Bretagne, M. Philox Lorris fut très en colère et, tout de suite, il demanda des éclaircissements à Sulfatin. La réponse par phonogramme arriva bientôt. L’hypocrite Sulfatin rejetait toute la faute sur Georges, qui s’obstinait à repousser ses avis et ses bons conseils.
Pliilox patienta un peu, puis il adressa à Sulfatin un phonogramme débitant ces simples mots :
« Et cette brouille, où en sommes-nous? Ça ne va pas assez vite! » Sulfatin répondit par le cliché d'une conversation de Georges et d’Estelle, recueillie par un petit phonographe qu’il avait adroitement dissimulé sous le feuillage en laissant les deux jeunes gens en tête à tête sous la tonnelle de l’auberge.
Cette conversation montrait suffisamment à Philox Lorris que la brouille attendue était encore bien loin, si elle devait jamais venir !
« Oh ! cet ancêtre qui reparait toujours ! se dit Philox Lorris. Que faire? Puisque Sulfatin n’v suffit pas, il faut que je m’en mêle et que je tâche de les gêner un peu !... »
Philox Lorris, ayant beaucoup de choses â faire, allait très vite en besogne et sans barguigner dans tout ce qu'il entreprenait, et Georges s’en aperçut bientôt.
Un matin, comme il était en train de préparer une promenade avec partie de pêche dans les roches pour l’après-déjeuner, il reçut, par un exprès venu de Kerloch, un petit paquet et un fort colis. Le petit paquet contenait deux phonogrammes, l’un portant l’estampille Philox Lorris et l’autre le cachet du ministère de la Guerre.
Aussitôt portés au phonographe, voici ce que dirent les clichés : Premier phonogramme :
«Artillerie chimique de ton corps d’armée mobilisée pour manœuvres; envoie ordre appel reçu pour toi... Désolé du dérangement apporté à ton délicieux Voyage de fiançailles. »
Deuxième phonogramme :
MINISTÈRE DE LA GUERRE
XII CORPS D’ARMÉE. — RÉSERVE
Essai de mobilisation et manœuvres extraordinaires de I956.
Artillerie chimique et corps médical offensif, torpilleurs à vapeurs délétères, pompistes et torpédistos aériens sont convoqués du 12 au 19 août.

ORDRE D’APPEL
Le capitaine Georges Lorris, de la 17 e batterie du 8' régiment d'artillerie chimique, se rendra le 12 août, à cinq heures du matin, à Chàteaulin, au Depôt chimique militaire, pour prendre le commandement de sa batterie.
« Allons, bon! lit Georges contrarié, un appel!... Qu’est-ce que cela veut dire? Cet appel n’était que pour l’année prochaine !... Mais je me doute, c’est l'ingénieur général d’artillerie chimique Philox Lorris qui l’a fait avancer pour gêner un peu le pauvre capitaine Georges Lorris dans son

Voyage de fiançailles... Allons, je parie maintenant que ce colis renferme mon uniforme... Juste!
— Quel malheur! dit Estelle, voilà notre pauvre voyage fini...
— Bah! fit Sulfatin, c’est à Chàteaulin qu’ont lieu les manœuvres? Eh bien! mais Chàteaulin est près d’iei, à deux pas du Pare national : nous assisterons aux manœuvres... Nous cherchions des distractions, en voici, et nous aurons le plaisir de contempler le brillant capitaine Lorris eu uniforme, à la tête de sa batterie...
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