Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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Le sabre est une tradition, un dernier vestige de l’ancien armement du Moyen âge ; on ne se sert guère, sur les champs de bataille modernes, de ces instruments encombrants, d’un maniement compliqué et de si peu d’effet.
I’ar Bellone! nous avons aujourd’hui mieux que ces glaives, bons tout au plus à découper les gigots en garnison.
Nous avons beaucoup mieux, certes, avec notre joli catalogue d’explosifs variés, qui commencent, il est vrai, à se démoder un peu. Ne possédons-nous pas la série des gaz asphyxiants ou paralysants, commodes à envoyer par tubes à petites distances ou par obus légers, simples bonbonnes facilement dirigées à 30 ou 40 kilomètres de nos canons électriques! Etl 'artillerie miasmatique du corps médical offensif ! Elle est en train de s’organiser, mais ses redoutables boites à miasmes et ses obus à microbes variés commencent à être appréciés.
Ah oui ! nous avons mieux que l’antique coupe-choux, mieux que tous les instruments perforants ou contondants qui, pendant tant de siècles, furent les principaux outils des batailles ! Quelques esprits, chagrins contempteurs du progrès, osent les regretter et prétendent que ces merveilles de la science, appliquées à la guerre, ont tué la vaillance et supprimé cette belle poussée du cœur qui jetait les hommes en avant sur l’ennemi, dans la lutte ardente et loyale. D’après eux, feu le courage militaire, inutile et impuissant désormais, se trouve remplacé par une résignation fataliste, par la passivité des cibles...
Mais foin de ces vains regrets et vive le progrès !
À o h. 15, le 8 echimistes se complétait avec ses réservistes amenés par train spécial du grand tube de Bretagne, bifurquant à Morlaix ; ils recevaient leurs uniformes et leur équipement, plus sept jours de bou

lettes de viande concentrée, et à S h. 48, sur un coup de sifflet, les vingt batteries du 8 echimistes, étincelantes sous le soleil levant, s'alignaient sur le champ de manœuvres, devant le dépôt.
A 5 h. fil, les pompistes du corps médical offensif, en quatre sections, arrivaient à leur tour et presque en même temps paraissaient, à 200 mètres dans le ciel, les torpédistes aériens sortant de leur dépôt.
Le général commandant parut à six heures précises, à la tête d’un brillant état-major, et parcourut rapidement le front des troupes.
Il réunit les officiers supérieurs pour leur communiquer le programme des manœuvres et leur donner des ordres.
Un ennemi, représenté par une première portion du corps d’armée, partie la veille, était supposé avoir pris Brest, en glissant dans le port une nuée de Goubels de toutes tailles, — ces terribles et difficilement saisis-sables torpilleurs sous-marins inventés vers la fin du siècle dernier, qui font de toute guerre maritime une succession de surprises, — et en faisant sauter toutes les défenses qui eussent pu s’opposer au débarquement de ses forces.
Dans sa marche sur Rennes, il menaçait Chàteaulin par son aile droite et cherchait à le déborder par son escadre aérienne.

Un devait donc exécuter toutes les opérations nécessaires pour défendre Chàteaulin, puis chercher à couper les escadrilles aériennes et les torpédistes roulants lancés en avant par l’ennemi, couvrir certaines zones de vapeurs délétères, reprendre, coûte que coûte, les positions, villes, villages ou hameaux enlevés, et enfin rejeter l'ennemi à la eote ou dans les zones supposées rendues inhabitables par le corps médical offensif. Tel était le plan des opérations de défense, exposé en tous ses détails à ses officiers par le général commandant, un de nos plus brillants ingénieurs militaires.
A 6 h. 15, les opérations commençaient.
La mobilisation avait donc demandé une heure quinze minutes, ce


qui était un beau résultat, le précédent essai ayant pris une heure dix-huit minutes.
Les officiers de l’escadre aérienne, faisant virer leurs hélicoptères, regagnèrent rapidement leurs postes; on vit aussi une nuée d 'éclaireurs torpédistes à marehe accélérée s’élancer en avant, en décrivant une sorte d’éventail dans le ciel, et disparaître bientôt, perdus dans les lointaines vapeurs. Derrière, les grosses aéronefs, sur une seule et immense ligne dont les intervalles s’élargissaient de plus en plus, de façon à embrasser le plus possible d’horizon, marchaient plus lentement, toutes prêtes à pivoter sur un point au premier signal, dès que l'eseadrille ennemie serait aperçue.
Les forces terriennes, pendant ce temps-là, s’étaient ébranlées aussi; un train spécial du tube transporta quelques bataillons de mitrailleuses jusqu’au trentième kilomètre, où le tube était censé coupé par des éclaireurs ennemis.
Le premier contact était pris ; les éclaireurs torpédistes aériens ou bieyelistes terriens repoussés, l’ennemi fut signalé en train de se concentrer à 16 kilomètres de là. Aussitôt les bombardes roulantes électriques, arrivant par les routes de terre à 10 h. 45, commencèrent l’attaque en refoulant les bombardes ennemies.
Toute la journée fut employée en manœuvres aussi savantes d’un côté que de l’autre. L’ennemi avait eu le temps de se couvrir en semant des torpilles à blane qui, dans une guerre, eussent causé des pertes énormes. Il fallait donc avancer prudemment, les éventer autant que possible et tourner les obstacles. Les mitrailleurs, divisés en petites sections, se faufilaient en profitant de tous les mouvements de terrain, portant leurs petits réservoirs à bras, les officiers et sous-officiers en avant, fouillant l’horizon avec leurs lorgnettes et calculant les distances. Dès qu’une section arrivait à bonne portée, c’est-à-dire à 4 kilomètres d’un ennemi visible, chaque homme vissait son tube-fusil aux embouchures mobiles du réservoir et on ouvrait le feu.
L’artillerie chimique, à 10 kilomètres en arrière de la ligne d’attaque, tirait sur les points que les éclaireurs à hélicoptères venaient leur signaler. L’artillerie tirait au jugé, bien entendu, en se repérant sur la carte, le but, toujours placé à 12 ou 15 kilomètres pour le moins, restant forcément invisible pour elle. Dans une vraie guerre, elle eût couvert les points indiqués par les éclaireurs de ses terribles explosifs ou d’obus à vapeurs délétères.
L’escadre aérienne resta invisible pendant toute la journée. Vers le soir, le corps de défense remporta quelques avantages marqués, mais on s’aperçut que l’ennemi avait adroitement dissimulé un mouvement tournant sur la droite et qu'en somme cette première journée lui était favorable.
Cependant le général commandant avait laissé une réserve de cinq batteries du 8° chimistes avec le bataillon médical offensif tout entier à Chàtcaulin pour couvrir la ville, et nous allons voir que celte sage précaution ne fut pas inutile. La batterie de Georges Lorris faisait partie de cette réserve. Le jeune homme put recevoir sa fiancée et ses amis, et les installer dans un bon hôtel en belle situation sur la colline dominant tout le cours
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