Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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— Mais nos opérations, à nous autres de l’artillerie chimique, n’ont rien de pittoresque.
— Cela ne fait rien, dit Estelle, nous irons voir les manœuvres.
— S’il n’y a pas de danger, fit observer la prudente Grettly.
— Si vous êtes là, ma chère Estelle, je prendrai mes ennuis en patience et je tâcherai que ma batterie se distingue dans ces combats pour rire, » dit Georges en riant.
Il fut convenu que Georges partirait le soir même, à dix heures, pour Kerloch, d’où un train de tube devait le conduire à Chàteaulin.
La charmante Estelle et Grettly, accompagnées de Sulfatin, ainsi que La Iléronnière, très fatigué de l’usure cérébrale dans l’effort qu’il avait fallu pour deviner les plans de Sulfatin, gagneraient Chàteaulin le lendemain dans la matinée.
Les armées d’aujourd’hui sont des organismes extraordinairement compliqués, dont tous les rouages et ressorts doivent marcher avec une sûreté et une précision absolues. Pour que la machine fonctionne convenablement, il faut que tous les éléments qui la constituent, tous les accessoires divers s'emboîtent avec la plus grande régularité, sans à-coup ni frottement.
II le faut bien, hélas! et maintenant plus que jamais ! Le Progrès, qui, d’après les suppositions de nos bons rêveurs des siècles passés, devait, dans sa marche triomphale à travers les civilisations, tout améliorer, hommes et institutions, et faire à jamais régner la Paix universelle, le Progrès ayant multiplié les contacts entre les nations, ainsi que les conflits d’intérêts, a multiplié de même les causes et les occasions de guerre.
Les mœurs, les habitudes, les idées d’aujourd'hui, enfin, diffèrent des idées d’autrefois autant que le monde politique, en sa constitution actuelle, diffère du monde politique de jadis. — Qu’était-ce que la petite Europe du 19° siècle, régentant les continents de par la puissance que lui fournissaient ses sciences — à l’état embryonnaire pourtant, mais dont elle seule monopolisait la possession? L’Europe seule comptait. Maintenant, la Science, s’étant comme un flot d’inondation répandue à peu près également sur toute la surface du globe, a mis tous les peuples au même niveau, ou à peu près, aussi bien les vieilles nations méprisées de l’Asie que les peuples tout jeunes nés de quelques douzaines d’émigrants ou d’un noyau de convicts et d'outlaws dans les solitudes lointaines des Océans. Maintenant, tout l’univers compte, car il possède les mêmes explosifs, les mêmes engins perfectionnés, les mêmes moyens pour l'attaque et la défense.
Les idées n’ont pis moins changé, ô rêveurs de l’universel embrassemeut entre les peuples, doux utopistes, innocents et naïfs historiens, qui flétrissiez les violences d’autrefois, aussi bien les guerres de conquêtes entreprises par quelque prince ambitieux en vue d’arrondir ses États avec quelques méchantes bribes de provinces, que les guerres allumées par la

vanité des nations, sans motifs intéressés, uniquement pour établir la suprématie d une race sur une autre.
O doux rêveurs! ô poètes! il s’agit bien maintenant de ces vétilles, querelles de princes ou querelles de peuples, petites guerres de monarques se disputant, dans le tohu-bohu du Moyen âge, la possession de quelque maigre duché, troubles intérieurs de nationalités en train de se constituer, ou même grandes guerres entreprises pour l’établissement ou la conservation d’un certain équilibre entre les nations!
Fadaises que tout cela ! Ces lattes, ces querelles sanglantes que vous flétrissiez si vigoureusement, c’était tout de même la manifestation d un confus idéalisme régnant sur les cerveaux; les pins enragés guerroyeurs ne parlant que de droit, toujours on croyait ou l’on prétendait combattre pour le droit ou la liberté ou même la fraternité des peuples, en ce temps-là ! Aujourd’hui, c’est le règne du Réalisme dominateur! Nous faisons la guerre autant et même plus qu’autrefois, non point pour des idées creuses ou des rêveries, mais, au contraire, en vue de quelque avantage sérieux et palpable, de quelque prolit important.

L’industrie d’une nation périclite-t-elle parce qu’une autre nation voisincou éloignée possède les moyens fournis par la nature ou l'industrie de produire à meilleur compte ? Une guerre va décidera qui doit rester le marché, par la destruction des centres industriels du vaincu ou par quelque bon traité imposé à coups de torpilles.
Notre commerce a-t-il besoin de débouchés pour le trop-plein de ses produits? Bellone, avec scs puissants engins, se chargera d’en ouvrir. Les traités de commerce ainsi imposés ne durent pas longtemps, soit; mais, en attendant, ils font la richesse d'une génération, et, quand ceux-ci seront déchirés, nous trouverons bien d’autres occasions!
Lors du triomphe de la Science et de la grande mise eu exploitation industrielle des continents, certaines nations n’ont pu supporter les frais d’établissement et se sont trop fortement obérées. Les nations débitrices se moquèrent d'abord très gentiment de leurs créanciers ruinés; mais les créances existent toujours, elles sont tombées, par rachat des titres, entre bonnes mains, entre les puissantes tenailles de nations qui savent se faire payer manu militari, ou, ce qui est encore plus malin, par une saisie de tous les revenus de l’État eu faillite, et convertir les royaumes obérés en bonnes fermes productives.
Ainsi va désormais le monde, aussi bien en cette vieille Europe, dont

la division territoriale change assez souvent, que dans l’Amérique, subdivisée en un certain nombre de coupures plutôt qu’en nations, où les changements sont encore moins rares, ou que dans l’Asie, plus compacte, envahie par l’âpre et prolifique race chinoise.
Ainsi donc, dans notre civilisation ultra-scientifique, toujours environnée de périls latents, une nation doit, suivant le vieil adage, plus vrai encore que jadis, rester toujours sur le pied de guerre pour avoir la paix et se garder sévèrement, à terre, sur mer et dans l’atmosphère.
Que de précautions, que de soins, que d’ordre pour tenir la machine militaire prête à fournir toute son énergie, à toute heure, à toute minute, au premier signe, sur un simple bouton pressé dans le cabinet du ministre de la Guerre!
Mais on y arrive.
Tout est prévu, combiné, arrangé. Notre organisation militaire d’aujourd'hui est un chef-d'œuvre de mécanique qui semble dû aux génies combinés de Yaucanson, de Napoléon et d'Edison.
Les habitants de Chàteaulin s’éveillaient à peine, le 12 août, lorsqu’à cinq heures sonnant aux cadrans électriques officiels, une centaine d’officiers de réserve de tous grades, débarqués des tubes ou venus par aéronefs, se présentèrent au Dépôt chimique, où les attendait le colonel du 8° chimistes.
Georges était là, revêtu de l’uniforme élégant et sévère de son corps : vareuse marron sombre à brandebourgs, culotte noire et bottes, casque à visière et mentonnière mobiles se baissant au moment des opérations chimiques. Un réservoir d’oxygène à tube mobile, un revolver à air comprimé et un sabre complètent l'équipement.
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